La Presse Bisontine 81 - Octobre 2007

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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La Presse Bisontine n°81 - Octobre 2007

L’actualité bouge, les dossiers évoluent.

Le funiculaire renaîtra-t-il 100 ans après ?

L e 3 septembre dernier, une des deux voitures du funiculaire de Bregille à Besançon ainsi que la gare basse rénovée ont été dévoilées au public. Le projet, né de l’initiative de l’association bisontine “les amis du funiculaire de Besan- çon”, est de voir renaître ce moyen de transport qui a disparu du paysage local en 1987. Alexandre Jury, le jeune prési- dent de cette association qui compte aujour- d’hui 170 membres, veut voir plus loin. “L’idée maintenant est de pouvoir enga- ger la réfection de la gare haute pour redon- ner vie à ce lieu.” L’association prévoit de créer sur le site des animations destinées à promouvoir les lieux et pourquoi pas redonner vie à ce moyen de transport. “Nous proposerons bientôt des visites his- toriques du site.” Le funiculaire de Besançon avait été inau- guré en 1912. Il desservait alors, quand l’automobile n’était que balbutiante, les

300 habitants du plateau de Bregille-Beau- regard. Avec la période des curistes et des touristes, il a connu son apogée dans l’entre-deux-guerres où le funiculaire a transporté jusqu’à 200 000 voyageurs par an, soit plus de 500 par jour. L’ouverture de la ligne de bus desservant Bregille a porté un coup fatal au petit train qui ces- sera ses activités il y a tout juste vingt ans après un lent déclin. Ses deux voitures ont été sauvées de justesse de la casse. Alexandre Jury a déjà en point de mire la date de 2012. Son rêve est de pouvoir voir fonctionner à nouveau le “funi”, cent ans après son inauguration. D’autres villes ont compris l’intérêt touristique de ce genre installation. Évian, qui avait fermé son funi- culaire en 2002, l’a remis en état de marche il y a quelques années. La ligne du funi- culaire de Bregille mesure 423 m de long, avec une voie descendante et une voie montante.

La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le temps se voile sur Soleil de Chine

Inflation de logements aux Hauts-du-Chazal

L a ville de Besançon veut faire de ce nouveau sec- teur un véritable quartier, avec ses services, ses commerces, ses écoles, ses transports en com- mun et… ses nombreux logements. Situé entre le C.H.U. Minjoz et Châteaufarine, le quartier des Hauts-du-Cha- zal jouxte la nouvelle fac de médecine. Un ambitieux programme de logements a été lancé dès 2000 par la municipalité qui fait de ce quartier “un nouveau sec- teur du développement de l’Ouest bisontin.” Le programme de départ prévoyait la construction de 1 000 logements. Beaucoup sont déjà réalisés, d’autres sont encore en chantier. La ville et la C.A.G.B. ont déci- dé d’augmenter la capacité de ce quartier à 1 200 logements. Une nouvelle fois, la volonté des élus est de rentabiliser au maximum l’espace constructible sur Besançon. Ce qui fait réagir l’opposition : “Quand et pourquoi avez-vous décidé cette augmentation ?” interroge Jean-Paul Renoud-Grappin à l’adresse du maire. “Il y aura plus de logements en effet mais la surface constructible n’augmentera pas” répond le maire. En résumé, les logements seront plus petits qu’initialement prévus. Actuellement sur cette zone des Hauts-du-Chazal, 234 logements privés sur 980 prévus sont en cours de réalisation. 72 de ces logements doivent être livrés ce mois-ci. Le reste, environ 250 logements, sera composé de logements H.L.M. Parmi ceux-ci, 130 issus des programmes de rénovation urbaine pour reloger les personnes dont les immeubles ont été démolis dans les quartiers sensibles de la ville.

I l y a un an, La Presse Bison- tine s’inquiétait de la ferme- ture du restaurant Soleil de Chine. Les gérants de l’établis- sement situé dans le centre Saint-Pierre étaient semble-t-il partis en vacances… prolon- gées. En effet, les tenanciers du restaurant ont quitté les lieux du jour au lendemain, sans laisser d’adresse, mais une ardoise de plusieurs milliers d’euros faite de loyers impayés au proprié- taire des lieux, la société Sopa- gi. Une enquête a donc été ouverte. Les investigations qui durent depuis plusieurs mois main- tenant ont permis de réunir toutes les pièces nécessaires à la composition du dossier. Mais les services de police en charge de l’enquête buttent sur le maillon essentiel qui manque à la chaîne. Selon nos sources, les mis en cau- se dans cette affaire n’ont pas été interpellés. Ils ont quitté le territoire national, ce qui

complique la tâche des enquê- teurs. De son côté, le parquet de Besançon tient à rester dis- cret sur le contenu du dossier et sur son état d’avancement. La société Sopagi en revanche est mobilisée pour trouver un repreneur à cet espace vide en cours de réhabilitation. Elle serait en contact avec un investisseur qui ouvrirait un restaurant à la place de Soleil de Chine. La tran- saction pourrait être finalisée d’ici la fin de l’année.

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