La Presse Bisontine 81 - Octobre 2007

ÉCONOMIE - COMMERCE

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La Presse Bisontine n°81 - Octobre 2007

Avanne “L’Épicerie” passe à table

BATTANT Ouvert depuis le 20 août Laurenzo Serretti,

digne héritier de Marinette

L’ ancienrestaurant duDoubs, fermé il y a un an, a trouvé un repreneur. Déco complète- ment revue, cuisine authen- tique. Bienvenue à l’Épicerie. La reprise de ce restaurant situé au cœur d’Avanne, rue de l’Église, est une histoire de famille. À la barre, Philippe Bolle-Reddat qui a voulu don- ner à l’endroit tout le charme du passé. Style campagnard, déco brocante et vieilles pho- tos d’Avanne donnent le ton. La cuisine est dans la même ligne. “On remet au goût du jour des plats authentiques comme le pot-au-feu ou le bœuf bourguignon” présente Philip-

pe Bolle-Reddat. Au piano, on retrouve Jean-Michel Bolle- Reddat, le frère, 20 ans de cui- sine à son actif. En salle, c’est le fils Sébastien qui est à la manœuvre. L’Épicerie dispose de 70 cou- verts. “Le midi, nous visons la clientèle de ceux qui travaillent sur Châteaufarine ou sur la zone franche de Planoise. Le soir, on s’adressera plus aux Bisontins qui apprécient l’am- biance champêtre” ajoute le patron. L’Épicerie ouvre ses portes tous les jours. On y est reçu comme à la maison, en toute simplici- té. Authentique.

Le salon de coiffure du 36, rue Battant a retrouvé tout son lustre. “Laurenzo Serretti” remplace Marinette, une enseigne chère au cœur des Bisontins. Qui retrouveront là un esprit authentique.

L e salon de coiffure Marinette était une institution, à Besan- çon, mais bien au-delà. Dix- sept personnes travaillaient ici sous la houlette de Marinette Nuss qui avait fondé l’enseigne aumilieu des années trente. Le salon de Battant ne désemplissait pas : plus de 200 clientes par jour patientaient sur les bancs, atten- dant de se refaire une beauté. C’est Marinette qui avait inven- té le concept du “sans rendez- vous”. Précurseur. Même si les lettres ont été décro- chées de la devanture, cette ins- titution bisontine n’a pas tout à fait disparu. Elle renaît. Le salon Marinette a été repris par trois associés qui ont rebaptisé l’en- droit Laurenzo Serretti. Le vas- te intérieur, entièrement refait à neuf, accueille à nouveau les clients dans un cadre, forcément rajeu-

ni, mais qui n’a rien souhaité perdre de son authenticité. “En reprenant le salon Marinette, nous étions bien conscients de reprendre une véritable institution. C’est pourquoi nous avons voulu gar- der tout ce qui faisait la spécifi- cité de ce salon bisontin : l’esprit de formation insufflée par Mari-

lot, un des responsables du salon. Ce n’est pas le premier salon emblématique que les trois asso- ciés reprennent : en 2004, ils avaient entièrement réhabilité le salon de la Poste, un des plus anciens de la ville, devenu “Les barbiers de Saint-Amour”, sur le square du même nom. Avec tou- jours les mêmes valeurs : “Nous voulons former des jeunes qui doi- vent devenir les cadres de demain.” “Le salon Laurenzo Serretti” de Battant emploie pour l’instant 5 salariés. Ils pourraient être 9 quand le salon aura trouvé son rythme de croisière. Depuis son ouverture le 20 août, “Laurenzo Serretti” a déjà réussi la proues- se de conserver la plupart des clientes “historiques” de Mari- nette et de capter une nouvelle clientèle sensible à la griffe “Lau- renzo Serretti”.

Boris Cordier (à gauche) et Jean-

Christophe Robelot, deux des associés de ce nouveau salon.

Automobile Chopard Automobiles, troisième groupe français L e rachat récent de deux concessions Peugeot à Dijon place le groupe Nord-Est (Chaumont, Langres…) au Sud-Est de la France.

nette reste le même, le respect du client et le plai- sir que prend aus- si le personnel doi- vent être inchangés. Nous avons un immen- se respect pour ce que Marinette avait instauré ici, nous maintien- drons l’esprit” assure Jean- Christophe Robe-

“Un immense respect pour ce que Mari- nette a fait.”

d’atteindre les 11 000 ventes par an sur tout son réseau. “Récemment, nous avons repris également Montélimar et Aubenas et en juillet der- nier, Gap, Digne et Manosque” précise Érick Chopard-Lal- lier, le P.D.G. du groupe. Au total, Chopard Automobiles possède une quinzaine de sites Peugeot répartis du

Chopard Automobile dans le top 3 des vendeurs de véhi- cules neufs monomarques en France. Les concessions de Dijon Nord et Dijon Sud totalisent 3 100 véhicules neufs vendus par an, qui per- mettent eau groupe Chopard

Le groupe qui a repris sa pre- mière concession à Dole, tota- lise aujourd’hui 700 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 270 millions d’euros. D’autres projets d’extension sont en cours.

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