La Presse Bisontine 81 - Octobre 2007
La Presse Bisontine n°81 - Octobre 2007
DOSSIER
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Palente - Chemin de l’Ermitage. La destination principale de la zone (2 ha environ) est tournée vers un habitat mixte et diversifié. L’aménagement sera conçu dans la recherche d’une organi- sation d’ensemble. Le contact avec les zones construites fera l’objet d’un traitement soigné dans son organisation et dans le choix de la forme urbaine proposée. La démolition des constructions existantes obsolètes pourra être une condition de réalisation de l’aménagement.
SAINT-FERJEUX Préemption de Micropolis Les riverains de la rue Mouras se mobilisent Stupéfaits d’apprendre qu’une partie de leur rue est frappée d’un droit de pré- emption, les riverains de la rue du Docteur Mouras organisent la riposte. Ils refusent de sacrifier leurs maisons à l’imprévoyance de la ville.
R ené Guérin en est encore abasour- di. Début septembre, il apprend que sa maison fait partie des parcelles sur lesquelles le syndicat mixte de Micro- polis bénéficie désormais d’un droit de préemption urbain. De cette disposition du P.L.U., personne ne leur avait parlé. Pourtant, l’enjeu est de taille. Cette déci- sion du P.L.U. permet au parc des expo- sitions d’être prioritaire dès qu’une des parcelles concernées sera à vendre. L’idée, pour Micropolis, est de saisir toutes les prochaines opportunités pour pouvoir réa- liser des places de parking qui font cruel- lement défaut au parc. Pour René Gué- rin et les riverains concernés, c’est une véritable aberration. Il ne décolère pas. “On est encore sous le choc, bouleversé sou- pire-t-il. Tout cela s’est fait en catimini, sans aucune concertation. Personne ne nous a jamais prévenus de ce droit de pré- emption.”
Torcols
recherche d’une organisation d’ensemble. La mise en œuvre effectivede l’aménagement pour- ra s’effectuer à l’issue du choix du tracé de la ligne électrique souterraine qui raccordera le poste d’alimentation de laLigne Grande Vitesse dont le péri- mètre d’étude englobe le site.
- Chemin de Tallenay. La des- tination principale de la zone (2 ha environ) est tournée vers un habitat individuel. L’amé- nagement sera conçu dans la
Route de Marchaux La destination principale de la zone (2 ha environ) est tour- née vers un habitat mixte et diversifié. L’accès à la zone sera réalisé depuis la route départementale 486. L’aménagement proposera un habitat diversifié qui pourra être composé d’ha- bitat individuel, d’habitat individuel groupé ou intermédiai- re voire de petits collectifs.
C’est la partie de la rue du Docteur Mouras qui longe Micropolis qui est en première ligne de cette décision.
tour l’aire d’accueil des gens du voyage ou le centre d’examen des permis de conduire, espaces que la ville n’a jamais voulu réserver à Micropolis. “Ce n’est pas à nous, gens de la rue Mouras qui avons construit notre maison de nos mains, de payer les erreurs de la mairie. Je ne veux pas laisser à mon fils une maison hypo- théquée.” Aucune information n’a été donnée aux habitants du secteur sue ce projet qui avait été évoqué pour la première fois dès mars 2002. “On se retrouve avec un cou- peret qui nous tombe sur la tête, c’est scan- daleux de vouloir raser des maisons pour faire des parkings.”
Bien décidés à se faire entendre, une ving- taine de riverains se sont réunis le 8 sep- tembre pour organiser la riposte. Car ils ne veulent pas en rester là. Un courrier a été adressé aumaire dans la foulée pour expliquer le désarroi de ces habitants. Impatients d’obtenir une réponse claire du premier magistrat, ils n’en resteront pas à de simples explications techniques ou administratives. Car pour la plupart d’entre eux, c’est le projet de toute une vie dont il s’agit. Une association de défen- se des riverains de la rue Mouras pour- rait très bientôt se constituer .
Entre le chemin de la Mal- combe et la rue du Docteur Mouras, c’est près d’une ving- taine de propriétés qui sont touchées par ce droit de pré- emption. “Toutes les muni- cipalités qui se sont succédé depuis quarante ans ont com- mis des fautes lourdes par leur imprévoyance. Chaque occasion de faire des par- kings a été gâchée” estime M. Guérin, évoquant tour à
“Ce n’est pas à nous de payer les erreurs de la mai- rie.”
J.-F.H.
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