La Presse Bisontine 76 - Avril 2007

GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n°76 - Avril 2007

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EN BREF

POLITIQUE Rencontré à Neuilly Claude Guéant : “Nicolas Sarkozy me voit bien à ses côtés à l’Élysée” L’ancien préfet de Franche-Comté est l’actuel directeur de campagne de Nicolas Sarkozy dont il est un des plus proches collaborateurs. Et il le restera si le candidat U.M.P. est élu président de la République.

Ciel La Société d’Histoire Naturelle du Doubs (S.H.N.D.) et l’association la Méridienne, proposent le mardi 20 mars à 20 h 30 à l’Amphi A U.F.R. Sciences, La Bouloie, une conférence de Thierry Adatte, professeur à l’Université de Neuchâtel, intitulée : Évolution de la biosphère et extinctions en masse, conjonction des causes (impacts, volcanisme, climat) : exemple de la limite Crétacé/Tertiaire (K-T). Cette conférence est donnée dans le cadre de l’action sur le thème des Météorites : une exposition suivra les 24 et 25 mars dans le parc de l’Observatoire “Quand le ciel nous tombe sur la tête”. Fin de vie L’écoute J.A.L.M.A.L.V. Besançon recrute des bénévoles pour répondre aux demandes croissantes d’accompagnement bénévole exprimées par les malades, leurs proches et leurs soignants. Un nouveau cycle de préparation à l’accompagnement doit démarre fin mars à Besançon. Renseignements au 03 81 81 48 98.

L a Presse Bisontine : Comment êtes-vous passé de la fonction de haut fonctionnaire à celle de militant ? Claude Guéant : C’est un chemi- nement personnel. J’ai eu la chance de devenir en 2002, direc- teur de cabinet de Nicolas Sar- kozy. Je l’ai accompagné à Ber- cy au ministère des Finances, puis à nouveau au ministère de l’Intérieur. J’ai trouvé que cet homme avait une capacité d’ini- tiative telle pour donner à mon pays un nouveau souffle. Je suis entré dans la fonction publique pour servir la France. J’ai sou- vent trouvé que les décisions nationales ne correspondaient pas à l’idée que je me faisais pour mon pays. Enm’engageant aux côtés de Nicolas Sarkozy, peut-être que je réalise certains certaines de mes frustrations passées (sourire).

rien. D’abord il faut gagner. Nicolas Sarkozy a dit qu’il me voyait assez bien à ses côtés à l’Élysée. J’attends. L.P.B. : Vous n’étiez pas à Besançon au meeting de Nicolas Sarkozy. Pour- quoi ? C.G. : j’aurais aimé y être. Le mardi, je reçois notamment les parlementaires. Je ne pouvais pas me rendre à Besançon, au regret de certains de mes amis que j’ai encore en Franche-Com- té. L.P.B. : Votre fonction de préfet est désormais oubliée ? C.G. : Non, elle n’est pas oubliée. J’ai eu de très grandes satis- factions dans ce métier qui m’a permis de connaître la France et les Français. J’ai vécu en par- ticulier à Besançon de très grands moments en tant que préfet. Propos recueillis par T.C.

tré Nicolas Sarkozy ? C.G. : J’ai été pendant quelques années secrétaire général de la préfecture des Hauts-de-Seine. Nicolas Sarkozy était alors mai- re de Neuilly. On se rencontrait parfois dans le cadre du travail. J’ai été également pendant quatre ans directeur général de la police nationale. Pendant cet- te période, la délinquance a bais-

sé. Le ministre de l’Intérieur choisit souvent comme directeur de cabinet un fonctionnaire qui a occupé ce pos- te. C’était mon cas. L.P.B. : Si Nicolas Sarkozy est élu pré- sident. À quelle fonction êtes-vous promu ? C.G. : Je n’en sais

“J’ai vécu de très grands moments à Besançon.”

En cas d’élection de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant serait certainement le prochain secrétaire général de l’Élysée.

L.P.B. : Comment avez-vous rencon-

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