La Presse Bisontine 76 - Avril 2007

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La Presse Bisontine n°76 - Avril 2007

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AMBIANCE Boulot, dodo, resto Les Métisses : l’annexe des célibataires

sur catalogue Par le bouche-à-oreille, les soirées célibataires organisées par le restaurant de Rivotte continue de faire des adeptes.

Cela fait deux ans que ça dure, et pour l’instant, il n’y a pas de raison que ça change ! Le dernier samedi de chaque mois, le restaurant Les Métisses à Besançon organise des soirées céli- bataires. L’adresse a ses habitués, dont un petit groupe d’une dizaine de personnes âgées de 29 à 54 ans, qui se sont rencontrées ici et qui depuis sont fidèles à ce rendez-vous. C’est un signe de reconnaissance adressé à celle qui est devenue leur amie, Ter- ry Ly, lamaîtresse demaison. Par son initiative, la restauratrice a rompu l’isolement d’hommes et de femmes de tout âge. “Ils sont toujours céliba- taires que je sache, mais au moins ils ne sont pas seuls” remarque la géran- te en souriant. La solitude est pesante. Se prendre par la main pour aller au-devant des autres est plus facile à dire qu’à fai- re. Marie-Ange, divorcée, 45 ans, connaît la chanson. “Après ma sépa- ration, j’ai gardé des liens avec les copains que l’on fréquentait en couple. Et puis le téléphone a fini par sonner de moins en moins, pour ne plus son- ner du tout. Un jour, on se retrouve seul devant sa télé à partager son temps entre le boulot et les enfants. La remise en question est difficile.” On ne vient pas aux Métisses forcé- ment pour trouver l’âme sœur, mais au moins un ami. Terry Ly commen- ce à bien connaître “ses célibataires” qui passent la porte de son établis- sement. Ils sont issus de tous les

Le restau- rant Les Métisses organise depuis deux ans des soirées

céliba- taires.

cédures. Pas de catalogue, ni de fichiers pour choisir son futur conjoint. Le travail se fait selon l’instinct des agences. Lisa, gérante d’agence également, n’utilise pas même un ordinateur. Autour d’elle, les dossiers s’entas- sent : rouges pour les femmes, bleus pour les hommes. Elle choisira seu- le, selon ses impressions, les per- sonnes à présenter à d’autres. Tout comme Christine d’ailleurs. “Après un entretien d’une heure trente, je choisis intuitivement. Bien sûr, cela ne fonctionne pas toujours. Il y a par- fois des affinités qui se créent. Ou parfois non.” Et il semble bien que la méthode agence ait la cote. Quant à chiffrer exactement le nombre de personnes inscrites dans chaque agence, il va de soit que cette somme reste confi- dentielle. On saura seulement que les femmes de plus de 55 ans et les hommes de moins de 50 y sont les

plus largement représentés. Avec toutefois, une petite évolution des populations inscrites. Selon Chris- tine Bourcier, “les gens sont, de maniè- re générale, plus exigeants aujour- d’hui. Et avec cela, il faut ajouter que les agences ne sont plus aussi taboues qu’avant.” Pour finir ce petit tour des services aux célibataires, il faut compter avec la quatrième agence de la ville, spé- cialisée dans les rencontres entre

milieux socioprofessionnels et de toutes les catégories d’âge. “Il y a aussi bien des médecins que des ouvriers ou des vendeuses dit-elle. La plupart de mes clients travaillent entre 60 et 70 heures par semaine, leur rythme c’est boulot- dodo.” Dans cet emploi du temps, c’est dur de trouver une place pour les câlins. “Je remarque que les personnes qui ont entre 35 et 60 ans viennent surtout là pour trouver l’âme sœur, car elles n’ont pas fait leur vie. Elles ont des amis mais pas de conjoint à qui parler, et qui prendra aussi sa part de responsabilité dans le ména- ge. C’est très pesant. L’aventure d’un soir n’intéresse pas ces gens-là.” Mais il arrive qu’au restaurant de Rivotte, on croise “des coureurs” et… “des coureuses”, des spécialistes du speed dating et des soirées céliba- taires en tout genre. Ils sont en géné- ral plutôt jeunes et élégants. Ceux- là n’ont pas envie de se caser. Ils ne

cherchent pas l’homme ou la femme de leur vie mais une aventure pour un soir, voire quelques jours, mais pas plus. Il y a aussi les “faux célibataires” qui viennent pour s’amuser et tester en même temps leur pouvoir de séduc- tion. Il paraît que ça rassure les quin- quas ! Ceux-ci sont aussi une minorité. La plupart des clients qui fréquentent l’établissement chaque fin de mois (une trentaine en moyenne), cher- chent à construire une relation humai- ne. Cela commence par une amitié et plus si affinités. Si quelques couples se sont formés aux Métisses à la sui- te d’une soirée, Terry Ly n’est pas cer- taine que la relation ait duré. Pas simple de sortir du célibat. En Fran- ce, les 15millions de célibataires recen- sés dépensent 4,6 milliards d’euros pour trouver l’âme sœur.

Français, et jeunes femmes russes. Pas ques- tion de mariage blanc, selon sa gérante, sim- plement “d’une popula- tion féminine célibatai- re extrêmement nombreuse à Saint- Pétersbourg.” Mais il s’agit, à l’évidence, d’une autre catégorie d’agences matrimoniales… J.C.

“Les gens sont plus exigeants aujour- d’hui.”

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séparation en tant que telle. Ils pren- nent parti pour l’un ou pour l’autre. C’est d’ailleurs dans ces moments-là qu’on reconnaît ses vrais amis des amis de circonstance. L.P.B. : C’est dans les grandes aggloméra- tions que le nombre de célibataires est le plus important. Cela vous étonne ? M. : Je pense que les gens ne font pas forcément la démarche d’aller à la ren- contre de l’autre. Ils sont enfermés dans des schémas de classe sociale. Il faut en fait une bonne dose d’ouver- ture et de tolérance pour aller au- devant des autres. Est-ce que tout le monde est prêt à cela. Je ne le pense pas. C’est vrai aussi que dans ce type de soirées, on rencontre des gens dont

on sait pourquoi ils sont célibataires. Il faut savoir se remettre en question. L.P.B. :Comment vivez-vous votre situation ? M. : C’est le genre de choses qu’il ne faut pas vivre comme un échec, mais comme une occasion de rebondir, et de faire un bilan sur soi. Si on s’en- ferme dans un contexte, personne ne viendra vous aider à en sortir. Il faut participer à une vie socia- le, et faire soi-même le premier pas. “Une chose qu’il ne faut pas vivre comme un échec.”

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Propos recueillis par T.C.

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