La Presse Bisontine 70 - Octobre 2006

LE GRAND BESANÇON

27

B URGILLE

En bref

Après la manifestation du 16 septembre Les anti-carrière ne lâchent pas la pression

Besathlon Dimanche 22 octobre, le Comi- té de Quartier de Prés de Vaux, l’A.S.P.T.T. Besançon et le Sport Nautique Bisontin Canoë Kayak organisent le Besath- lon. Ce triathlon est un raid multi-activités réalisable indi- viduellement ou par équipe qui se déroulera entièrement à Besançon. Au programme : un circuit V.T.T. de 19 km à travers le Mont de Bregille, une course à pied de 7 km autour de la Boucle du Doubs et un parcours en kayak de L’Action catholique générale féminine (A.C.G.F.) expose la tapisserie de son centenaire à la chapelle du centre diocé- sain (18, rue Mégevand à Besançon), du 17 au 22 octobre (de 11 heures à 18 heures). Thème de cette tapisserie de 20mX 4m : les femmes remar- quables. Renseignements au 03 81 89 76 24. Enseignements 5 695 élèves seront accueillis cette année dans les établis- sements de l’enseignement agricole en Franche-Comté. Trois ouvertures de classes ont eu lieu à la rentrée 2006. 6 km sur le Doubs. Renseignements au 03 81 80 89 46. Tapisserie

Sous l’impulsion de l’association Burgille Demain, un vaste mouvement de protes- tation s’élève contre des projets de car- rières jugés déraisonnables. Le bras de fer avec l’administration se renforce.

L’ endroit est calme. Une petite tonnelle ombra- gée à l’arrière d’une ancienne ferme trans- formée enmaison d’habitation. La vraie campagne à un quart d’heure de Besançon. Peu de circulation, pas de bruit. Cet environnement-là,MurielMichel y tient. Elle s’est installée avec sa famille à Burgille, justement pour profiter “des avantages de la campagne sans les désagré- ments de la ville” dit la prési- dente de l’associa- tion Burgille

du village, l’installation est cen- sée rapporter 100 000 euros par an à la commune. Seulement, l’aval du conseil municipal ne suffit pas, c’est le préfet qui a le dernier mot dans ce genre de dossiers. C’est justement pour alerter le plus haut représentant de l’É- tat dans le département que l’association organisait samedi 16 septembre, en collaboration avec une douzaine d’autres asso- ciations du Doubs, du Jura et

L’association Burgille Demain réunit une centaine de membres

timement frustrés d’être désor- mais coincés entre la future ligne T.G.V. et une hypothétique car- rière qui verrait passer 160 camions par jour, en appellent désormais à la sagesse de l’É- tat. “On aimerait pouvoir gar- der le contrôle de notre vie rura- le” terminent les habitants de Burgille. L’enquête publique se termine le 11 octobre. Quelles que soient les conclusions de celles-ci, posi- tives ou réservées, seul le pré- fet pourra trancher. Le 16 sep- tembre, les anti-carrière espéraient donc frapperungrand coup. J.-F.H.

tation publique qu’il avait orga- nisée dans sa commune : 63 % de la population s’était alors prononcée contre le projet. En témoignent encore aujourd’hui les innombrables calicots, ban- deroles et autres pancartes accro- chés à la plupart des maisons du village. “D’ailleurs, on ne sait pas ce qu’une commune comme Burgille ferait de 100 000 euros par an. On n’a pas besoin de trottoirs en marbre !” s’indigne Muriel Michel. “On ne deman- de qu’une chose, c’est de gérer la nature intelligemment” com- plète Annie Boley, membre de Burgille Demain. Les riverains de Burgille, légi-

sociation. En toile de fond, il y a le gigan- tesque chantier de construction de la ligne à grande vitesseRhin- Rhône qui suit la vallée de l’Ognon. Mais les calculs de l’as- sociation sont implacables. “Le potentiel de production des car- rières actuelles va couvrir 251% des besoins de la L.G.V., soit 31,966millions de tonnes, pour 12,7 millions nécessaires à la L.G.V. Pour le tronçonA, de Che- vroz àThervay, ce potentiel atteint même 325%” avancent les anti- carrière. Pour l’instant, lemaire de Bur- gille ne démord pas et ce, mal- gré les résultats de la consul-

de la Haute-Saône, une “marche contre les carrières”, alors que s’est ouvert le 11 septembre l’en- quête publique concernant le projet de Burgille. Ce qu’ils contestent avant

Rapporter 100 000 euros par an à la commune.

Demain, créée en mars 2005 à l’ini- tiative d’une quin- zaine d’habitants du village. La raison de leur colère n’a pas chan-

tout, c’est “lemanque de concer- tation et de réflexion concernant l’ouverture des carrières. Il serait logique que tous les projets soient suspendus tant que les poten- tialités des gisements déjà exploi- tés n’auront pas été complète- ment évaluées” dénonce Claude Debiez, autre membre de l’as-

gé : le projet d’implantationd’une carrière étalée sur une trentai- ne d’hectares entre les com- munes de Burgille, Cordiron et Chazoy, dominant la vallée de l’Ognon. C’est à l’automne 2004 que la société Sacer présente aux habitants son projet de car- rière. Approuvée par le maire

Numérique : Bévalot-Phox vous ouvre le champ des possibles L’enseigne bisontine Bévalot-Phox est à la pointe de la technologie dans le domaine de la photo numérique. Elle propose un ensemble de services à ses clients qui veulent mettre en valeur leurs images.

Prise de vue de la Citadelle par Jean-Pierre Bévalot.

L a photographie est entrée dans une nouvelle ère. L’argentique a cédé sa place à la technologie numérique dont sont pourvus tous les appareils qui arrivent désormais sur le marché. Qu’il s’agis- se d’un simple compact adressé au grand public ou d’un reflex destiné aux professionnels, on ne parle plus de pellicule, mais du nombre de pixels dont dépend la qualité de l’image numérique. La photographie se démocratise au fur et àmesu- re que la technologie évolue. Et c’est tantmieux ! Ce qui ne change pas, c’est le plaisir de prendre

magasin Phox, situé rue Moncey à Besançon. Qu’elle soit de voyage, de mariage, d’actualité, de classe, de fête, de sport, la photo est un déno- minateur commun à tout ce qui fait notre quo- tidien. Les professionnels comme Jean-Pierre Bévalot suivent ces évolutions, s’adaptent à la nouvelle donne du marché et aux besoins nouveaux de leur clientèle. Non seulement cette enseigne se distingue par le conseil qu’elle apporte dans la commercialisation des appareils et des acces- soires qui vont avec, mais elle s’affiche en réfé-

sonne est équipée d’un ordinateur P.C. ou d’un Mac, elle peut nous transmettre ses photos par internet. Nous les développons sur papier et elle passe les récupérer le lendemain au magasin” explique Jean-Pierre Bévalot. Un service pra- tique et rapide. Pour donner du caractère à vos images, vous pouvez ensuite les présenter dans un des nombreux albums photos disponibles au 4, rueMoncey. Le cas échéant, Bévalot Phox loue des vidéoprojecteurs pour vous permettre de par- tager vos photos numériques sur grand écran comme on pouvait le faire avec la diapositive. Cette enseigne vit à l’heure dunumérique. L’équi- pe de professionnels qui l’anime utilise cette tech- nologie dans tous ses travaux. Tant pour des prises de vues aériennes (pour des collectivités,

des particuliers ou des entreprises) que pour retoucher des photos anciennes altérées par le temps à la demande d’un client. “On propose tous les services : retouche de photos, copies, sauve- garde des images sur C.D. destiné à la vidéo pro- jection, agrandissement, transfert de films sur support D.V.D., de la mosaïque (plusieurs pho- tos sur unmême support), jusqu’à la photo d’iden- tité qui demande de respecter un certain nombre de normes notamment pour les passeports amé- ricains. Tout est possible !” Bévalot Phox vous donne les clefs pour ouvrir le champ des pos- sibles du numérique afin que la photo reste tou- jours un plaisir partagé.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

rence dans le traitement de la pho- to numérique (elle l’est depuis longtemps dans l’argentique). L’inconvénient avec le numérique est que la photo est dématérialisée. Elle ne prend vie qu’à condition

“On peut nous transmettre les photos par internet.”

BÉVALOT-PHOX 4, rue Moncey - B.P. 25 - 25012 BESANÇON CEDEX Tél. : 03 81 25 02 25 - Fax : 03 81 25 02 26 E-mail : bevalot@besancon.net - http://www.bevalotphox.com

une photo pour se souvenir d’un instant. “Nous sommes dans une continuité, que la photo soit numérique ou argentique. Ça reste un moyen d’échange, un outil pour partager un événement, ou un moyen d’expression pour les passionnés” remarque Jean-Pierre Bévalot, responsable du

d’avoir à portée de main un ordinateur. Ce qui n’est pas toujours le cas. D’où l’intérêt de les développer sur papier. Bévalot Phox est équipé d’un minilab numérique qui garantit au photo- graphe la meilleure qualité de traitement de l’image et ce dans lesmeilleurs délais. “Si la per-

RENSEIGNEMENTS :

Made with FlippingBook Annual report