La Presse Bisontine 70 - Octobre 2006

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses progresse au contraire dans l’agglomé- ration de Besançon avec des pointes à 50 300 véhicules par jour à hauteur de Valentin (+ 0,6 %). Au Sud, avec 26 100 véhicules, la côte de Morre fait partie des éternels points noirs de la circulation. En revanche, sur la R.N. 83 entre Quin- gey et Montbéliard, le trafic a tendance à baisser. Par exemple entre Larnod et Beure, il a chuté de 5,5 % de 2004 à 2005. En moyenne, il y a quand même 14 234 véhicules qui passent par là chaque jour. La circulation diminue aussi à Novillars et Quingey. “Il semble que la l’A36 et l’A 39 concurrencent la R.N. 83” constate la D.D.E. “Peut-être aussi que les gens circulent moins du fait de l’augmenta- tion des prix de l’essence” , conclut la direction départementale de l’équipe- ment. Trafic en baisse sur la Nationale 83 Grandfontaine : Catherine Pons prête à dialoguer précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L a direction départementale de l’équi- pement vient de rendre son rapport sur l’évolution des trafics routiers dans le Doubs en 2005. Sur l’ensemble du réseau, il apparaît que par rapport à 2004, le tra- fic est en baisse de 0,8 % sur l’A36 (le tra- fic moyen quotidien est de 33 100 véhi- cules). La circulation est également en recul de 1 % sur les routes nationales (16 000 véhicules circulent en moyenne par jour). Par contre, le nombre de véhi- cules augmente de 2,8 % sur les routes départementales. “La qualité de circula- tion s’améliore sur les R.D. ce qui est un atout pour les usagers” estiment les ser- vices de l’équipement qui expliquent ain- si cette hausse générale. Dans le détail de ces moyennes, on remarque que le trafic sur la R.N. 57 entre Besançon et Pontarlier ne faiblit pas. Il

C atherine Pons se familiarise à sa fonction de maire de Grand- fontaine. Membre du conseil municipal du village, elle a été élue le 8 juillet à la succession de Jean Jour- dain, qui a démissionné de ses fonc- tions. Depuis le début de l’été, elle partage donc son temps entre la direc- tion de son entreprise de transport, ses responsabilités de présidente de

ces dossiers juridiques les uns derriè- re les autres. J’aimerais qu’on abou- tisse” insiste la première femme de Grandfontaine qui a pour habitude de régler les problèmes par le dialogue. Catherine Pons assumera ses fonc- tions jusqu’en 2008. Elle n’exclut pas de briguer un nouveau mandat. “Si je donne satisfaction, alors je continue- rai le voyage.”

l’U.N.O.S.T.R.A. (union nationale des organisations syndicales des trans- porteurs routiers) et la mairie. “Le man- dat de maire est différent des fonc- tions que j’occupe dans l’entreprise et dans les instances où je siège. C’est une autre forme de gestion qui néces- site des compétences. J’apprends. J’ai demandé de l’aide à la préfecture” admet-elle.

Le climat à Grandfontaine n’est pas des plus sereins pour s’adapter aux fonctions de premier magistrat. La municipalité est dans la tourmente depuis plusieurs années, attaquée par des citoyens du village qui dénoncent des dysfonctionnements dans la ges- tion de la collectivité. D’ailleurs, un recours a été déposé au Tribunal Administratif de Besançon par

Charles Dahla pour demander l’annu- lation de l’élection du 8 juillet. L’ad- ministration judiciaire n’a pas suivi cet- te requête. Catherine Pons restera donc dans ses fonctions jusqu’aux prochaines élections. Cependant, la municipalité est toujours engluée dans un certain nombre de contentieux com- me l’affaire des faux en écritures publiques. “J’aimerais pouvoir fermer

Les papeteries de Deluz auront de multiples visages

L a S.E.D.D. (société d’équipement du dépar- tement du Doubs), devrait rendre d’ici la fin de l’année les conclusions de son étude sur la valorisation des anciennes papeteries de Deluz. Une partie des bâtiments de la friche industriel- le a été démolie, mais il reste encore un espace de 7 000 m 2 qui peut être utilisé. “Nous avons mis hors d’eau les bâtiments. L’extérieur a été res- tauré. La cheminée de l’usine a été dégagée et remise en état au même titre que le sol” indique le maire du village Yves Tardieu. Il ajoute : “C’est un site qui a vocation à être attractif.” C’est bien ce message que l’élu devait faire passer aux repré- sentants de l’État, de la communauté d’agglo- mération et aux habitants, le 16 septembre à l’oc- casion des journées du patrimoine. L’objectif est de donner une seconde vie à cette friche qui prendra plusieurs visages, et d’en fai- re un atout pour Deluz. “On peut tout faire dans ces bâtiments : des logements, un atelier de répa- ration de bateau ou que sais-je encore. Nous

attendons l’étude de la S.E.D.D.” Il est possible d’y faire à peu près tout sauf un musée dont les probables déficits ne pourraient pas être sup- portés par les finances communales. Par contre, il y aura dans ce projet une complé- mentarité avec les aménagements à venir com- me la réalisation par la communauté d’agglomé- ration d’une nouvelle halte fluviale sur cette commune. Travaux qui devraient démarrer au début de l’année 2007.

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