La Presse Bisontine 70 - Octobre 2006

CITY-CAR, le dépanneur sur qui compter A Les équipes de dépannage de City-Car sont les bons samaritains de la rou- te. Sur un simple coup de fil, de jour comme de nuit, ils se déplacent pour une crevaison, une panne d’essence comme sur un accident.

C ity-Car fait partie des contacts utiles à garder à portée de main ! Cette entreprise de service dépanne les automobilistes où qu’ils soient, à Besançon et dans un rayon de 50 km autour de la ville. Peu importe le jour et l’heure, City-Car se déplace sur un simple coup de fil pour une crevaison,

aux particuliers. Mais la gendarmerie, la police et les compagnies d’assurances font également appel à ses services. Lors- qu’il s’agit par exemple d’enlever un véhi- cule de la chaussée à la suite d’un acci- dent, ou alors de le mettre en sécurité avant qu’il ne soit emporté par les flots lorsqu’il se trouve quai de Strasbourg à

une panne d’essence, comme pour un accident qui nécessite l’enlève- ment du véhicule. Pour remplir sa mission, cet- te société s’appuie sur les compétences de 13 collaborateurs qui se relaient 7 j/7, 24 h/24, 365 jours par an ! Les

Besançon en période de crue. “En une demi-heu- re, la voiture est enlevée. On peut la déposer direc- tement au garage habituel de son propriétaire, ou alors la transporter sur notre plate-forme sécuri- sée” explique Steve Ersa, responsable de City-Car.

“On rapatrie dans toute l’Europe.”

équipages sont toujours prêts à partir en intervention au volant d’un des sept véhi- cules de dépannage. Par sa rigueur dans le travail et son pro- fessionnalisme, City-Car est devenue incontournable dans la communauté d’ag- glomération. Elle s’adresse en priorité

La plate-forme se situe dans la continui- té du siège de l’entreprise, rue Thomas Edison. Elle s’étend sur 4 000 m 2 . Résultat, les équipes de City-Car font 650 sorties par mois. La charge de travail ne cesse d’augmenter depuis que Steve Ersa a repris l’enseigne en 2002 alors qu’il

possédait un garage rue Belin. “Nous sommes disponibles non-stop” dit-il. La disponibilité est l’explication principale à l’essor de l’entreprise depuis quatre ans. Le client sait qu’il peut compter en per- manence sur ce dépanneur. “Quand il arrive sur place, le technicien a deux pos- sibilités. Soit il est en mesure de réparer le véhicule, et dans ce cas la personne repart avec. Soit il le charge pour le trans- porter chez le garagiste. Il faut que les gens sachent que dans 95 % des cas le dépannage est couvert par leur assuran- ce à condition que l’assistance soit com- prise dans leur contrat. Ils n’ont donc rien à payer. C’est gratuit” insiste Steve Ersa. Mais le dépannage ne se résume pas seu- lement à la prise en charge d’un véhicu- le. Chez City-Car, l’assistance est égale- ment humaine. Imaginez une famille originaire du Sud de la France dont la voi- ture est accidentée à Besançon. Et bien l’entreprise a toutes les compétences et tous les agréments pour organiser le rapa- triement des personnes à leur domicile. “Nous sommes en liaison avec les com- pagnies d’assurance. Une fois encore, si le contrat prévoit l’assistance, nous nous chargeons de trouver au client une voitu- re de prêt, un taxi, un hôtel s’il le faut. Le client ne s’occupe de rien, c’est le dépan-

neur d’astreinte qui gère toute la procé- dure. On rapatrie dans toute l’Europe. ” Parfois, malheureusement, les véhicules sont classés épaves après un accident. Alors Steve Ersa les stocke sur sa plate- forme sécurisée, dans l’attente d’un trans- fert vers les Casses Automobiles Agrées. Deux fois par mois, les Pompiers du Ser- vice Départemental d’Incendie et de Secours viennent s’entraîner sur ce site à des manœuvres de désincarcération. City-Car leur ouvre ses portes pour qu’ils perfectionnent leur maîtrise du geste qui sauve.

La plate-forme est d’une surface de 4 000 m 2 .