La Presse Bisontine 70 - Octobre 2006

BESANÇON

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A FFAIRE

En bref

Fermeture du restaurant Soleil de Chine

Les gérants disparaissent sans laisser d’adresse

Jazz Concert de “Jazz by five” ven- dredi 6 octobre à 21 h 30 à la Crémerie, rue Claude Pouillet à Besançon. ce quintet inter- prète des grands standards signés Gerschwin, Cole Por- ter, Jérôme Kern, Duke Elling- ton, Dizzy Gillespie… Peinture Exposition des œuvres récentes de Denis Vurpillot du 7 au 22 octobre à l’atelier “L’ou- verture” à Rans (Jura). Rens. au 03 84 81 35 92. Livres Foire au livre organisée par S.O.S. Amitié au gymnase du 28, rue Fontaine-Écu à Besan- çon. Vendredi 20 octobre (de 15 heures à 20 heures), same- di 21 (de 10 h à 19 h) et dimanche 22 (de 10 h à 17 h). Langues Le 7 septembre dernier a été inauguré le centre de res- sources en langues à l’U.F.R. sciences du langage. C’est un projet pilote pour la mise en place de l’autoformation et de la certification en langues. Exposition Frédérique Lagrue, artiste- peintre matiériste expose au Centre International de Séjour (3, avenue des Montboucons) du 12 au 30 septembre.

Le restaurant chinois du centre Saint-Pier- re a cessé son activité début juillet. Les gérants et les employés ont déserté les lieux, semble-t-il, sans laisser d’adresse.

“V acances jusqu’au 5 juillet.” La peti- te affichette était collée sur la porte du restaurant Soleil de Chine, situé dans le centre Saint-Pier- re nouvellement baptisé “le République” par l’association des commerçants de la galerie commerciale. Depuis, plus rien. L’établissement où l’on venait pour consommer des spéciali- tés chinoises est clos. “Ça sem- blait quandmême bizarre qu’un

le 15mai. “C’est vrai que depuis quelque temps, moins de mon- de venait manger là” admet une commerçante. Alors pourquoi cette affichet- te posée sur la porte qui a éveillé la curiosité des passants et des commerçants du centre ? Justement peut-être pour évi- ter tous soupçons. Renseignements pris auprès de la société Sopagi qui gère cette cellule commerciale de 900 m 2 , il apparaît que les

tenanciers de Soleil de Chine ont déserté les lieux “du jour au lendemain sans lais- ser d’adresse alors qu’ils étaient là depuis cinq ans. Ils ont tout

restaurant comme celui-ci, avec une ter- rasse comme il en avait une, ferme pour des vacances alors que la saison estiva- le venait de débuter”

“Ils ont tout laissé en l’état.”

Le restaurant est en liquidation judiciaire depuis le 10 juillet.

les cellules commerciales qui étaient vides jusqu’à présent accueillent de nouveaux com- merçants, la peinture et l’éclai- rage vont être bientôt refaits. “L’objectif est de faire repartir ce centre très fort en 2007, alors que l’on fêtera ses 30 ans d’exis- tence” s’enthousiasme Jacques Schwarzenberg, membre de l’association et responsable du salon de coiffure la Boîte à cou- pe. Il ajoute : “Il y a 25 bou-

commente un habitué des lieux. Aussi étonnant que cela puis- se paraître, Soleil de Chine a bien fermé ses portes. Et de façon définitive semble-t-il, contrairement à ce qu’indique encore le site internet du res- taurant toujours en ligne. Le 10 juillet dernier, le tribunal de commerce a prononcé la liquidation judiciaire de l’en- seigne considérée comme étant en cessation de paiement depuis

sans laisser d’adresse.” Sopa- gi a déposé une plainte espé- rant retrouver la trace des anciens locataires. Une enquê- te est en cours. L’association des commerçants de la galerie “Le République” redoute que cette affaire ne ter- nisse l’image de cet espacemar- chand alors qu’elle met tout en œuvre pour lui donner une nou- velle dynamique et un nouvel aspect. Le nom a donc changé,

laissé en l’état.” Ils ont aban- donné derrière eux tables, chaises, une cuisine dans un piteux état, et un certain nombre de dettes dont des loyers impayés. Ils se sont vola- tilisés dans la nature. Un repré- sentant de la société Sopagi précise que les gérants du res- taurant “louaient également un appartement au quatrième étage de l’immeuble. Même chose, ils ont quitté les lieux

tiques ici. Cinq sont fermées. Le but est qu’en 2007, il n’y en ait que deux maximums qui ne soient pas louées.” Dans les couloirs de la galerie commerciale, on parle déjà de l’après Soleil de Chine. Un self- service devrait venir s’instal- ler à la place du restaurant dans un avenir proche. Le jour se lève enfin sur Le Répu- blique. T.C.

S PORT

C RUES

Un championnat d’Europe de lutte ? Le Palais des Sports attend toujours son événement Une des motivations qui a poussé les élus à rénover intégrale- ment le Palais des Sports était d’en faire un lieu d’accueil de manifestationsprestigieuses. Àce jour, toujours rienà l’horizon.

Une réflexion en cours Des aménagements pour protéger la ville Dans le cadre de l’élaboration du plan de prévention des risques d’inondation, la Ville réfléchit à différents aménagements pour protéger le centre historique.

L es crues à Besançon, on connaît ! Le Doubs sort de son lit après de fortes précipita- tions pour atteindre des hau- teurs exceptionnelles comme en 1983, 1990, 1999 et 2001. Des hau- teurs suffisantes en tout cas pour marquer lamémoire. La plus impor- tante reste la crue de 1910. Afin de limiter les conséquences parfois dramatiques liées à ces inonda- tions, les autorités publiques réflé- chissent à l’élaboration du plan de prévention des risques d’inonda- tions (P.P.R.I.) dont le but est de définir des périmètres qualifiés de zone submersibles où les aména- gements sont strictement régle- mentés voire interdits. À Besan- çon, un certain nombre de secteurs sont reconnus comme étant des zones à risque. C’est le cas pour le quartier des Prés-de-Vaux et de la Boucle. La municipalité est attentive à cet- te question. Aussi, dans le cadre de l’élaboration du P.P.R.I., la Ville et l’État ont réceptionné une étude dans laquelle est détaillé un cer- tain nombre de solutions techniques qui permettent de réduire la vul-

D es championnats de France, d’Eu- rope ou du Monde tant et plus : de la boxe, du hand, du basket, des coupes Davis ou des Fed Cup de tennis, des tournois internationaux… Le Palais des Sports est désormais aux normes pour tout accueillir, “sauf un championnat du Monde de volley, pour

Palais des Sports était en lice, c’était la “semaine des as du basket” en 2008, une compétition intersaison qui regrou- pe les huit meilleurs clubs de Pro A pour décrocher une place en coupe d’Eu- rope. Là encore, une ville qui vient de retrouver l’élite du basket avait a prio- ri ses chances… Patatras, malgré le

déplacement de l’adjoint aux sports qui est allé soutenir la candidature bisontine à Paris, c’est la ville de…Tou- lon qui a été choisie ! Cer- tainement une terre de mis- sion pour le basket français.

un plafond trop bas de quelques centimètres” préci- se le service des sports de la ville. Malgré son potentiel, le nouveau Palais des Sports peine encore à faire l’événe- ment. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé.

C’est Toulon qui a été choisi !

L’objectif du P.P.R.I. est de définir des zones à risques afin de définir des périmètres qualifiés de zone submersibles.

Dans les cartons bisontins, il y aurait une candidature pour les champion- nats de France de judo par équipes en 2007 et l’idée d’accueillir un cham- pionnat d’Europe de lutte. Pour l’ins- tant, sous les sunlights du Palais des Sports rénové, rien de nouveau sinon l’invitation à venir applaudir les clubs locaux. J.-F.H.

Deux projets sont tombés à l’eau : l’ac- cueil d’un tour préliminaire ou princi- pal des prochains championnats du Monde de hand féminin en 2007. Besan- çon, terre de hand, était pourtant bien placé mais “c’est la Ligue de Franche- Comté qui a retiré sa candidature” déplo- rent les services de la ville. Le deuxième événement pour lequel le

et du Port Fluvial quartier Rivot- te. La ville s’est engagée à faire réa- liser les études et les aménage- ments proposés sous certaines conditions, notamment s’ils per- mettent de protéger significative- ment le centre historique des inon- dations.

nérabilité du centre-ville aux crues du Doubs. Les aménagements envi- sagés sont : l’installation de bâtar- deaux devant les passages desser- vant le bas du quai Vauban, en amont et en aval du pont Battant, et la réalisation d’un ouvrage de type mur, au droit du pont S.N.C.F.

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