La Presse Bisontine 69 - Septembre 2006

BESANÇON

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En bref

É TUDIANTS

Rentrée universitaire

Plus de bacheliers à Besançon, mais autant d’étudiants

Planoise Le C.A.E.M. de Planoise (Car- refour d’Animation et d’Ex- pressions Musicales) organi- se ses portes ouvertesmercredi 6 septembre. L’association inaugure en même temps ses nouveaux locaux au 13, ave- nue Ile-de-France à Besan- çon. Rens. 03 81 51 21 36. Arbitre L’ancien arbitre international Michel Vautrot a été élu prési- dent du Centre International de Séjour de Besançon (C.I.S.). La mairie de Besançon a entamé la rénovation du C.I.S. : 2,4mil- lions d’euros seront investis par les collectivités locales. Taxe La taxe additionnelle sur les véhicules polluants est entrée en vigueur au 1er juillet dernier pour toute nouvelle immatricu- lation. Il n’y a pas de taxe pour les véhicules de moins de 10 chevaux fiscaux, la taxe est de 100 euros entre 10 et 15 che- vaux et 300 euros au-delà de 15 chevaux. Italie “Aux saveurs d’Italie”, nou- velle adresse pour les ama- teurs de gastronomie trans- alpine : épicerie fine italienne, charcuterie calabraise, spé- cialités corses et plats cuisi- nés. Au 17, rue Bersot. 03 81 80 38 86.

Le taux de réussite du baccalauréat général a augmenté sur l’académie de Besançon de 86 % à 87,2 %. Mais cela ne devrait pas occasionner une augmentation du nombre d’étudiants à l’Université pour autant.

I l ne devrait pas y avoir de boom des étudiants à la rentrée uni- versitaire. Même si cette année, le taux de réussite du baccalauréat a atteint des sommets dans l’académie de Besançon, avec 82,9 % de réussite toutes filières confondues, contre 82,3 % l’année précédente. Pour les sections géné-

permettre de maintenir les effectifs et de permettre à certaines forma- tions du supérieur de recruter suffi- samment” , se félicite le rectorat. Pas de surpopulation à craindre pour les étudiants, qui se préparent tout de même à une rentrée un peu chao- tique. “Grosso modo, sauf en méde- cine, où les étudiants font la course

rales - littéraires, écono- miques ou scientifiques - , le nombre de reçus représente 87,2 % des can- didats, contre 86 % l’an- née dernière. Une aug- mentation de 1,2 % qui n’est pas synonyme d’af- flux supplémentaire vers l’Université. En nombre, les bacheliers

pour pouvoir avoir une pla- ce dans l’amphithéâtre et arrivent parfois à 5 heures du matin, on a peu de pro- blèmes d’amphithéâtres pleins à craquer à Besan- çon” , explique-t-on au syn- dicat étudiant U.N.E.F. “Le problème est plus lié à un manque de moyen. Il y a un énorme travail à faire pour

Sauf en médecine, où les étudiants font la course.

sont ainsi passés de 4 804 en 2005 à 4 831 cette année. 31 de plus seule- ment. “Chaque année, le nombre d’élèves présentés est en diminution car les classes d’âge sont moins nom- breuses. Les bons résultats au bac ne vont pas grossir les rangs des étu- diants. Au contraire, ils vont juste

l’administration au moment de la rentrée et il n’y a pas assez de moyens pour assurer un accueil correct. Donc on se retrouve avec des problèmes d’emplois du temps, des cours qui se chevauchent ou qui se suivent mais dans deux bâtiments à l’opposé l’un de l’autre.”

31 étudiants de plus, seulement (phto archive L.P.B.).

R ETOUR

U RBANISME

Réunion publique à l’automne

L’étude de l’aménagement des Vaîtes est lancée

Débats agités au conseil municipal autour du P.L.U.

La ville de Besançon a désigné le cabinet d’étude qui va établir le diagnostic sur les possibilités d’aménagement de ce quartier. Une des conditions est de travailler en concer- tation avec les habitants.

T rois heures de débats pour au final très peu d’avancées et de propositions constructives. La discussion du nouveau plan local d’urbanisme (P.L.U.) au conseil muni- cipal d’avant l’été aura don- né lieu à une de ces séances dont l’assemblée bisontine a le secret. Une empoignade Vous ignorez les difficultés des personnes les plus modestes qui ne trouvent pas de logement” , a tonné le maire Jean-Louis Fous- seret, accusant l’opposition municipale de ne faire que de la “politique politicien- ne. Chez vous, tout n’est qu’approximation et déma- gogie.” Un peu plus tôt, Françoi- se Branget (U.M.P.), après s’être attirée la bronca de la majorité municipale en verbale entre la gauche et la droite. “La vil- le que vous vou- lez, c’est la vil- le du déclin.

évoquant un projet de “tour de 10 étages aux Clairs Soleils” - “Vous voyez ça où ? Il n’y a pas de tour et n’en a jamais été question, regar- dez vos documents” ) -, cri- tiquait un P.L.U. “résumé à boucher les trous là où il y a un peu de place pos- sible. Il ne reste à la ville que la fiscalité immobiliè-

L a Ville n’a pas gagné la confiance de tous les habitants des Vaîtes. Quelques-uns ont enco- re peur “d’un mauvais coup de la part de la municipa- lité” comme le laissaient entendre les plus virulents d’entre eux

encore palpable. L’association ne désarme donc pas. Au contraire, elle est atten- tive à ce qui va se passer dès la rentrée de septembre. Le 6 juillet, le conseil municipal de Besan- çon a désigné le cabinet d’étu- de - il s’agit du cabinet parisien

re. Vous voulez rentrer de l’ar- gent.” Sur le fond, Pascal Bonnet (U.M.P.) a lui regretté que “le P.L.U. enferme

“Cet équilibre avait été dégradé par le passé.”

Lors de sa dernière assemblée générale, l’association des Vaîtes a formulé ses souhaits aux représentants de la ville.

François Grether - qui va mettre en évidence le poten- tiel d’aménagement de ce secteur. À par- tir de maintenant, la consigne laissée par la ville est d’avancer tout en faisant preuve de pédagogie. “Nous

lors de l’assemblée générale de l’asso- ciation des Vaîtes le 6 juillet. Cette réac- tion est la preuve que malgré tous ses efforts pour instau- rer un dialogue avec la population, la vil- le n’a pas totalement désarmorcé la bom-

“Pas en mesure de dire où seront construits les immeubles.”

moment-là si toutes les propo- sitions que nous avons faites sur la modification des périmètres ont été prises en compte. Mais il semblerait que le bâti existant ne se trouvant pas sur un axe de communication, soit préservé” note Pierre Chevassu, membre du bureau de l’association. Une bonne nouvelle en apparence pour le quartier qui reste mobi- lisé. L’association rappelle tou- tefois qu’elle est pour l’aména- gement des Vaîtes, mais pas de n’importe quelle manière. T.C.

les gens s’attendent à ce que début 2007, on soit en mesure de leur dire où des immeubles seront construits par exemple.” L’analyse qui débute n’a donc pas pour objectif de tracer les contours du futur visage des Vaîtes, mais de jeter des pistes à explorer pour une urbanisa- tion future concertée. C’est début 2008, selon les services de la vil- le, que le projet d’aménagement sera finalisé. L’association attend maintenant de pouvoir prendre connaissance des premiers éléments de réflexion. “Nous allons voir à ce

les Vaîtes dans une pers- pective précise.” Jean Ros- selot (U.M.P.) et Paulette Guinchard-Kunstler (P.S.) sont, eux, tombés d’accord sur l’importance de “la cohé- rence avec la périphérie” et l’agglomération. En défi- nitive, “je n’ai pas enten- du de remarques affirmant que le P.L.U. est moins bien que l’ancien P.O.S.” , conclut Michel Loyat, l’adjoint en charge de l’urbanisme. Débat pour rien.

be du P.L.U. lâchée sur le quar- tier en 2005. Ces Bisontins ont encore en travers de la gorge le projet des élus de construire 2 000 logements dans cette par- tie de la capitale régionale. Pro- jet qui n’est d’ailleurs plus d’ac- tualité. Mais l’amertume est

allons entrer dans le vif du sujet. Avec le cabinet, nous présente- rons notre méthode de travail aux habitants des Vaîtes” indique le cabinet du maire. Cette pre- mière phase permettra d’établir un diagnostic et de définir des besoins. “Mais il ne faut pas que

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