La Presse Bisontine 69 - Septembre 2006

Agenda

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GARE D’EAU - DU 22 AU 24 SEPTEMBRE Les Mots Doubs… cinquième

I sabelleAlonso, Guy-Louis Anguenot, Richard Boh- ringer, Janine Boissard, Patrice Dard, Daniel Picou- ly, Patrick Poivre-d’Arvor, YannQueffelec, Patrick Ram- baud (le parrain de l’année), Claude Sérillon, Denis Tilli- nac ou encore Hélène Wal- ter. Voici quelques-uns des 108 auteurs qui fin août avaient déjà répondu pré- sents aux organisateurs des Mots Doubs. Un plateau de choix, donc, complété par une ribambelle d’auteurs régionaux. Patrick Rambaud sera donc le parrain de cette cinquiè- me édition. Lauréat du prix Goncourt et prix de l’Aca- démie française en 1997 pour “La bataille”, il vient sur les Mots Doubs avec son nou- vel ouvrage, “Le chat botté”. Pendant le salon, plusieurs l’édition 2006 est Patrick Rambaud, ancien prix Goncourt. C’est la cinquième édi- tion de la Fête du livre organisée par le Conseil général du Doubs. D’année en année, sa réputation grandit. Le parrain de

Réservation : 03 81 80 86 03 MAXIME LE FORESTIER CHANTE BRASSENS

Lundi 23 octobre 20 h Le Kursaal

L I T T É R AT U R E

35 000 visiteurs se sont précipités aux Mots Doubs en 2005.

Bottero, lauréat de ce prix en 2005. Les Mots Doubs, c’est aussi des tables rondes, des confé- rences, des ateliers artis- tiques et des lectures publiques. Une nouvelle fois, le cap des 35 000 visiteurs sera très certainement fran- chi, plaçant le salon comme un des rendez-vous majeurs du genre en France.

prix littéraires seront éga- lement décernés : le prix du premier roman, présidé par Daniel Picouly, qui couron- ne un premier roman fran- çais, le prix “litteratura jeu- nesse”, présidé par Florence Aubry, qui permet à un auteur de publier son pre- mier livre pour la jeunesse et le prix des collégiens du Doubs, parrainé par Pierre

à partir de

5 ÈME ÉDITION DES MOTS DOUBS

34 euros

DU 22 AU 24 SEPTEMBRE

ROCH VOISINE

PARR DE LA GARE D’EAU BESANÇON

RENSEIGNEMENTS AU 03 81 25 81 25

FESTIVA - LDU 16 AU 17 SEPTEMBRE Auxon accueille les arts à domicile Du 16 au 17 septembre, le festival Hom’Art transforme Auxon-Dessus. Depuis cinq ans, Hom’art attire près de 2 000 personnes en un week-end. Autour d’un concept innovant : faire venir l’art contemporain sous toutes ses formes dans les rues et les granges du village.

Samedi 21 octobre 20h30 Micropolis

L orsqu’on lui a proposé d’accueillir deux peintres dans sa grange et sous un appentis, Bernard Guer- ringue a tout de suite accepté. “On a trouvé que l’idée était excellente, qui permet de découvrir des artistes de qualité. Cela donne aussi une vie fabu- leuse au village” , affirme-t-il. Depuis cinq ans, c’est devenu une tradition. Pour un week-end, le temps du festi-

festation. Car le festival n’est pas qu’une grande manifestation artis- tique, mais se veut aussi lieu de convi- vialité. On furète dans les expositions, découvre ce qui se cache derrière les murs des granges, engage la conver- sation avec le propriétaire du lieu. Une dizaine de maisons particulières ouvrent ainsi leurs portes dans la rue principale du village. Brigitte Boillot,

grer. Quand on ne connaît personne dans un village, ce n’est pas facile. D’avoir abrité le festival nous a aidés à connaître un tas de gens, à créer des liens. C’est important pour la convi- vialité dans le village” , se félicite-t-il. Et les artistes ne sont pas en reste. “Même si les conditions d’exposition ne sont pas optimales, beaucoup adhè- rent à l’idée. Cette année, on a une tren- taine d’artistes, des peintres, des dan- seurs, des sculpteurs…Toutes les formes d’art sont représentées” , affirme la pré- sidente du festival. S.D. HOM’ART ENTRÉE : 6 EUROS POUR LES ADULTES RENSEIGNEMENTS : 03 81 58 91 75 Du 16 au 17 septembre, peintres, sculpteurs et danseurs investissent les rues et les cours privées d’Auxon-Dessus.

S P E C TAC L E S

elle, se prépare une nouvelle fois à accueillir deux ou trois artistes dans sa grange. “Ça nous oblige à ranger une fois par an la grange. Mais j’ado- re. On en profite pour faire la fête, prêter attention et discuter avec les gens qui viennent chez nous, se

val Hom’Art, les habitants du village d’Auxon-Dessus ouvrent leurs granges, leurs caves, leurs jardins à des artistes contemporains et à leur public. Et le village se transforme en espace culturel. “L’objectif, c’est de créer des

“Le festival nous a aidés à connaître un tas de gens.”

réjouit-elle. C’est très bien que cela ait lieu chez les gens. On a ainsi le char- me de découvrir l’intérieur des granges, souvent anciennes, de rencontrer leurs propriétaires.” Un peu plus loin dans la rue de l’É- glise, Bernard Guerringue se prépa- re à accueillir de nouveaux artistes. Lorsque le festival a débuté, il venait juste d’emménager dans le village. “Cela a été une bonne façon de s’inté-

relations entre les artistes, le public et les habitants. On ne voulait rien faire sans eux. L’objectif, c’était de sortir l’art, l’amener dans un village pour attirer des gens qui ne vont pas dans les lieux traditionnels d’exposition” , explique Hélène Pouilloux, la prési- dente du festival. Le concept innovant et original séduit le public. Cette année, plus de 2 000 personnes sont atten- dues pendant les deux jours de lamani-

37 euros à partir de

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