La Presse Bisontine 69 - Septembre 2006

L’ÉCONOMI E

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S ALON

D ÉPART Devecey perd le siège social de Suren C ’est la suite logique de la fusion entre les deux groupes spécialisés dans la gestion de maisons de retraites Suren et Medidep en octobre 2005. Le siège social de la société Suren, basé jusqu’à présent sur la zone industrielle de Deve- cey, devrait être prochaine- ment transféré à Paris. “On ne quitte absolument pas Deve- cey. Rien ne change en fait, en termes d’emplois. Comme nous avions deux sièges sociaux suite à la l’O.P.A. de Suren sur Medidep, nous les avons regroupés”, explique-t- on à Suren, qui emploie sur le site de Devecey 90 personnes. Dans le Doubs est centralisé la gestion des 75 maisons de retraites du groupe, la plupart connues sous les enseignes “Hotelia”, “les Ophéliades” et “les Villandières” et réparties dans toute la France. Rien ne change pour Suren Devecey. En revanche, la perte du siè- ge social, qui affichait un capi- tal social de 253 millions d’eu- ros pourrait coûter cher à la commune. “Si c’est le cas, cela aurait des conséquences importantes en matière de taxe professionnelle” , affirme Michel Bourgeois le maire de Deve- cey.

Du 26 au 29 septembre

Micronora 2006 : “plus petit, plus précis, plus intelligent”

Ils seront près de 1 000 expo- sants au salon Micronora, dont 35 % d’étrangers. Les nano- technologies seront plus que jamais à l’honneur cette année.

L e plus grand salon euro- péen des microtechniques occupe tous les deux ans l’actualité économique de Besançon. Cette année, la 16 ème édition de cette biennale ten- tera de creuser les mystères de l’infiniment petit. “Le sec- teur des nanotechnologies représentera demain un enjeu économique primordial avec une croissance annuelle de 30 % : 7 milliards d’euros en 2003, 29 milliards en 2008” illustre l’organisation de Micro- polis. Tous les domaines de la vie quotidienne sont désormais concernés par les nanotech- nologies : la santé (nouveaux médicaments avec nano-par-

ticules, diagnostic avec des bio-puces…), l’agoalimentai- re (aliments, sécurité…), l’aé- ronautique, les textiles, sans parler des secteurs tradition- nels de la mécanique et de l’électronique. “Les chercheurs ont observé, par exemple, qu’un nano-grain de cuivre avait des propriétés mécaniques, élec- triques et thermiques bien supé- rieures à celles, normales, d’un grain de cuivre. Le challenge aujourd’hui est de savoir com- ment exploiter au mieux ces performances.” Au fait, qu’est-ce précisément que la nanotechnologie ? “C’est la technologie de l’infiniment petit, mais malheureusement, cette notion varie beaucoup sui-

Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Économie, était venu inaugurer le dernier salon Micronora en 2004.

vant que l’on interroge un opti- cien, un électronicien, un méca- nicien ou un chimiste. L’échel- le passe de 1 à 1 000 selon les disciplines.” Hélas, les retom-

bées de cette technologie dans le secteur économique sont encore très faibles. “C’est la raison pour laquelle Microno- ra a décidé de prendre le relais en impliquant davantage les industriels.” Micronora décernera aussi ses traditionnels Microns d’or récompensant les entreprises les plus innovantes. Les der- niers lauréats franc-comtois ont été, en 2004, les sociétés V.P. Plast, Photline, Simonin, Charmilles et Silmach.

• 25 000 m 2 de surface d’exposition • 977 exposants (+ 9 % par rapport à 2004) • 35 % d’exposants étrangers, dont 50 % de suisses, 26 % d’allemands et 24 % d’autres pays • 15 000 visiteurs professionnels attendus Micronora en chiffres

C OMMERCE

Une surface de vente de 130 m 2

Pain : un nouveau concept à Châteaufarine La Grange aux Pains, magasin déjà installé à valentin, ouvre le 31 août une enseigne originale à Châteaufarine, qui allie self-service et produits artisanaux. “O “Chez Costillle” : la nouvelle enseigne se situe entre Feu Vert clients d’éviter les longues files d’attente. “C’est un concept de libre service. Le client peut choi- sir en toute tranquillité le pro- duit qu’il cherche et pour ceux ploi, mais toujours fabriqués de façon artisanale.” Exemple : un fond de tarte tout prêt à passer au four, ou des pots de crème pâtissière maison. “Ça

et Pizza Paï, au cœur de la zone commerciale de Châteaufari- ne. Initiée par Claude Costille et son associé Laurent Cha- peau, ce nouveaumagasin n’est pas qu’une boulangerie tradi- tionnelle. “D’abord, le côté arti- sanal veut vraiment dire quelque chose chez nous, com- mente Laurent Chapeau. Cela signifie que nous travaillons sans améliorant, sans additif, sans colorant. Mais en même temps, nous voulons faciliter l’accueil.” Les deux associés ont imaginé un dispositif permettant aux

n’existe nulle part ailleurs en Fran- ce” assure le res- ponsable. L’ensemble s’éta- le sur 200 m 2 , dont 130 réser- vés à la vente. Huit personnes

qui sont pressés, ils se servent en prenant le pain qui est systéma- tiquement dans son emballage. Côté hygiène, ça évite aussi, à la caisse, de manier lamonnaie enmême temps que le pain.” L’autre nouveauté apportée par cette enseigne, ce sont les produits proposés. “Nous pro- posons des produits prêts à l’em-

“Des produits prêts à l’emploi, fabriqués de façon artisanale.”

sont embauchées dans ce nou- veau commerce qui ajoute une corde de plus à l’attractivité de cette zone de l’Ouest bisontin. Ouvert du lundi au samedi de 8 h 30 à 19 h 30 en continu.

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