La Presse Bisontine 69 - Septembre 2006

LE GRAND BESANÇON

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B YANS - SUR -D OUBS Désaccord sur le financement Le projet de groupe scolaire patine Les quatre communes intéressées par le groupe scolaire n’ont pas définitivement clos le débat de financement du futur groupe scolaire. Il doit être aménagé dans les anciens locaux de l’école d’agriculture de Byans-sur-Doubs.

S PORT

Campagne publicitaire La championne olympique Florence Baverel est la nouvelle égérie de Nescafé La double médaillée de biathlon est au cœur de la nouvelle campagne télévisée de Nescafé. Selon le publicitaire, cette cham- pionne correspond au profil recherché par l’annonceur.

L e projet de rénover l’ancienne école d’agri- culture de Byans-sur-Doubs pour en fai- re un groupe scolaire est toujours d’ac- tualité. Mais les quatre communes concernées par le dossier (Abbans-Dessus, Abbans-Dessous, Byans-sur-Doubs et Villars- Saint-Georges) ont du mal à trouver un ter- rain d’entente sur la question financière. Les collectivités partenaires doivent investir ensemble 1 million d’euros pour rénover ces bâtiments qui se décrépissent depuis la fer- meture de l’établissement en 2001. La parti- cipation de chacun au projet n’est pas encore totalement arrêtée. Selon Thierry Daigre, mai- re de Byans-sur-Doubs, la commune proprié- taire de la quasi-totalité du site, “le dossier est en bonne voie.” Un cabinet d’étude devrait être nommé dans les semaines à venir. Par contre, il est encore prématuré d’avancer une date d’ouverture du complexe qui à terme doit accueillir tous les enfants du syndicat scolai- re de Byans-les-Abbans. En tout cas, l’école d’agriculture s’apprête à vivre une seconde vie, elle qui avait dû fermer ses portes faute d’effectifs suffisants. La mai-

F lorence Baverel, c’est aus- si la pub. La champion- ne olympique de biath- lon à Turin est la nouvelle égérie de Nescafé. Elle est au cœur de la dernière campagne publicitaire télévisée du géant de l’agroalimentaire dont la signature est “Nescafé, restez motivé.” Cette opération de promotion qui a débuté au mois de mai se poursuivra en septembre et octobre. Jamais dans l’histoire du biath- lon, un - ou une - sportif (ve) aussi performant soit-il n’avait été retenu pour ce genre d’exer- cice commercial. Mais ce n’est pas tant le sport que la personnalité même de Florence Baverel-Robert qui a séduit Publicis, l’agence qui a géré la communication de Nestlé. “Par rapport à son par- cours, Florence paraissait com- me étant une bonne ambassa- drice. Nous avons trouvé qu’elle avait une personnalité hors du commun” indique Delphine Coulon chez Publicis, qui a travaillé sur cette campagne. “L’actrice” a été détectée pen- dant les J.O. “Les créatifs qui

noble, car côté rémunération, la pub ne paie pas beaucoup lorsque l’on est “que” biathlè- te. Florence Baverel-Robert reste discrète sur les clauses du contrat. Elle indique seu- lement que sa médaille d’or lui a rapporté plus d’argent que la campagne publicitai-

rie a acquis les locaux les plus récemment construits pour la somme de 250 000 euros avec en prime, 10 hectares de terre. T.C.

travaillaient sur le film ont flashé sur elle. Sa médaille d’or a marqué les esprits de beaucoup de Français” ajou- te-t-elle. La biathlète n’a pas la grosse tête. Elle est tout le contraire du sport business où les champions sont élevés au rang de stars.

re pour laquelle elle a été choisie. Soit moins de 40 000 euros qui est la somme versée pour une première place sur le podium aux J.O. ! Pas cher payé. Comparé à Zinedine Zidane dont les revenus

Après une prise de contact fructueuse entre l’agence et la sportive, le spot a été tourné aux Saisies. “Elle est allée au-delà de nos espérances. Tourner un film avec un sportif n’est pas tou- jours évident. Mais Florence, dans ce spot,

“Promouvoir le biathlon auprès du grand public.”

publicitaires en 2005 avoisi- nent les 8 millions d’euros, la tête de la skieuse ne pèse pas lourd. Publicis attend les premiers résultats de cette campagne publicitaire. Déjà, les pre- miers sont positifs selon l’agence. La publicité pour- rait donc être déclinée sur d’autres supports pour l’affi- chage ou la presse. T.C.

a une présence physique et humaine impressionnante. Elle donne à cette campagne de l’hu- manité” poursuit Delphine Coulon. L’exercice était nouveau pour Florence Baverel-Robert. D’abord surprise par la démarche de l’agence, elle s’est prêtée au jeu avec en priorité cette envie “de promouvoir le biathlon auprès du grand public” dit-elle. L’intention est

L’ancienne école d’agriculture doit accueillir le futur groupe scolaire.

Florence Baverel-Robert veut se concentrer maintenant sur ses objectifs sportifs. (photo archive L.P.B.).

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