La Presse Bisontine 67 - Juin 2006

BESANÇON

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A UTO

O FFICE DE COMMERCE Après un an d’existence “La difficulté, c’est de convaincre tout le monde de travailler ensemble” Créé en juin 2005, l’office de commerce de Besançon qui réunit la mairie et les associations de commerçants est censé promouvoir le commerce bisontin à l’extérieur. Premier bilan avec Jacques Mariot, adjoint au commerce et président de l’office.

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L a Presse Bisontine : Un an après la création de l’of- fice de commerce, quel premier bilan tirez-vous ? Jacques Mariot : L’idée de cet office, c’était de communiquer sur l’espace marchand bisontin pour maintenir, sinon augmenter notre zone de chalandise et mutualiser de l’argent public et privé autour de ce projet de communication.

Dijon vient avec la Toison d’Or faire de la publi- cité à Besançon, on doit faire la même chose. À Noël 2005, on a mené notre première action en plaçant des panneaux publicitaires dans les villes de la région, à Vesoul, Lons, Dole… Mais la difficulté, c’est de convaincre tout le monde qu’en travaillant ensemble, on est plus fort et on peut communiquer plus loin. L.P.B. : Pour 2006, quels sont les projets de l’office ? J.M. : On devrait faire quatre à cinq campagnes de promotion et d’affichage, sur des événe- ments forts de la ville. Deux agences de com- munication doivent rendre leur copie avant la fin mai. Une campagne débutera en juin, une autre en septembre, en octobre et en décembre. Mais on ne communique pas sur Châteaufa- rine ou sur le centre-ville, pour inciter les gens à aller à tel ou tel endroit. On communique sur l’ensemble de la zone bisontine. Selon une étude menée avec la C.A.G.B. sur la percep- tion du commerce bisontin par les franc-com- tois, c’est la question des problèmes de sta- tionnement qui revient le plus souvent. Il faut qu’on communique pour démystifier cette dif- ficulté. Le chèque-déplacement - une heure de parking offert pour un achat, financée à moi- tié par la ville - avait été créé pour cela mais les commerçants ne jouent pas le jeu. Depuis juin 2005, seuls 3 000 bons ont été effective- ment distribués. C’est décevant. L.P.B. : Et quel est l’impact de ces opérations sur les commerces bisontins ? J.M. : Le problème, c’est l’évaluation. Il faut essayer pendant un ou deux ans. On ne peut pas juger a priori . Début 2007, on devra avoir Mais si lors de l’évaluation, on s’aperçoit que les campagnes n’ont aucun effet, on saura en tirer les conséquences. L.P.B. : Certains magasins de la zone de Châteaufari- ne se plaignent notamment des sommes importantes que vous demandez et reprochent certains choix de communication ? J.M. : En 2005, il y avait 12 enseignes et trois associations de commerçants avec nous. On espère qu’en 2006 ils seront 24. Le principe de l’office de commerce, ce n’est pas de s’occuper de l’animation d’un quartier et de l’aider à exister. C’est de communiquer pour tous les secteurs à la fois. Le prix a été validé en conseil d’administration. Et il est normal que plus l’enseigne est importante, plus on leur deman- de. S’ils voient cette adhésion comme une char- ge supplémentaire avec peu de retour, c’est sûr que c’est trop. Si par contre, ils la consi- dèrent comme une réorientation d’une partie de leur propre communication personnelle dans un pot commun, ça représente peu. L.P.B. : Quel est le budget de l’office du commerce ? J.M. : La ville injecte 130 000 euros dans l’offi- ce de commerce en 2006. Mais il faut que ce soit un partenariat équilibré, avec les com- merçants. On essaye pour le moment de convaincre les enseignes. C’est un pari. Pour le moment, il a fallu du temps pour se réunir, apprendre à se connaître. Maintenant, on doit entrer dans la phase d’action. Propos recueillis par S.D. Quatre campagnes de pub en 2006. un vrai bilan. On pensait que tout le monde serait enthousiaste, on aurait vou- lu prendre notre élan en 2006 pour s’engager dans une démarche thématique en 2007. L’adhésion des commerçants passe par une évolution des mentalités.

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