La Presse Bisontine 63 - Février 2006

ÉCONOMI E

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C OMMERCE

En croissance depuis plusieurs années Les fleurs “discount” font leurs trous

Depuis plusieurs années déjà, les franchises de fleuristes, aux produits moins chers, se sont peu à peu imposées à Besan- çon. Parfois au détriment de leurs voisins traditionnels.

L’ enseigne existe depuis un peu moins d’un an. “Mais ça a été une bonne année, on a réussi à faire notre trou. Les gens commencent à nous connaître” , se félicite Olivier Roger, le gérant du Jardin des fleurs. Dans la rue de Belfort, qui compte pas moins de quatre fleuristes, l’enseigne est la der- nière arrivée. Ici, les prix peuvent être jus- qu’à 20 % moins chers que la concurrence.

fleuriste se désole de voir son chiffre d’affaires chuter depuis l’arrivée du Jardin des fleurs. “De la concurrence frontale. Jamais je ne pourrai m’aligner sur leurs prix. Quand j’ai repris cette boutique, la situation était bon- ne. Depuis leur arrivée, c’est la catastrophe” , affirme-t-elle. Près de Rapid’flore, pas moins de deux fleuristes ont fermé boutique dans le quartier de la Butte et de Saint-Ferjeux,

récemment. “C’est sûr que le petit fleuriste traditionnel a du mal à faire face. Et nous y sommes peut- être pour quelque chose. Mais il restera toujours les artistes, ceux qui se positionnent dans le haut de gamme” , reconnaît Éric Rou- clot. Le Jardin des fleurs, lui, refuse

“Car la marque a sa propre cen- trale d’achat en Hollande. On évi- te ainsi un intermédiaire, par rap- port aux fleuristes traditionnels” , explique Olivier Roger. Depuis plusieurs années, les enseignes “discount” de la fleur, qui jouent la carte du prix, se déve- loppent à Besançon. Et la formu-

“Depuis leur arrivée, c’est la catastrophe.”

la polémique. “Au contraire, cela contribue à donner une dynamique. À chacun ensuite de développer ses talents et se démarquer. Une de mes voisines fleuristes est plus spé- cialisée en composition funéraire, je fais peu ce secteur, je n’hésite pas à lui envoyer des clients” , reprend Olivier Roger, qui compa- re la situation du secteur “à la boulangerie. Il y a beaucoup de chaînes et à côté, les bou- langeries traditionnelles continuent à vivre. Ils font venir une clientèle différente, qu’ils fidélisent très bien, qui recherchent plus de qualité.” S.D.

le marche. Pionnier sur le créneau, Rapi- d’flore est implanté depuis déjà sept ans rue de Dole. “Depuis sept ans, nous gagnons des clients et sommes en croissance économique. Ça a démarré fort tout de suite et les gens reviennent” , affirme Éric Rouclot, le res- ponsable du magasin. La formule est tou- jours là même. Des fleurs achetées en gros en Hollande et vendues à bas prix, des pro- mos chaque semaine. “La prochaine pro- motion : 1,95 euro le bouquet de tulipes” , annonce le responsable. La concurrence, certains ont pourtant du mal à l’accepter. Installée depuis peu de temps dans le bas de la rue de Belfort, une

Le Jardin des fleurs, installé depuis un an rue de Belfort. La recette : des fleurs achetées 20% moins cher que chez les concurrents traditionnels.

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