La Presse Bisontine 63 - Février 2006

RETOUR SUR INFO - GRAND BESANÇON

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Friche de la Rhodia : l’adjoint à l’urbanisme conteste l’opposition

Nouvelles technologies : notre région à la traîne L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

L a question des friches industrielles, traitée dans notre précédente édi- tion, a provoqué la réaction de la mai- rie de Besançon, visiblement choquée par les propos tenus par Jean Rosselot, le lea- der de la droite bisontine. “M. Jean Rosselot, conseiller municipal d’opposition, rend la Ville de Besançon res- ponsable des retards pris dans l’acquisition des anciens bâtiments de la Rhodia aux Prés-de-Vaux. Or, contrairement à ce qu’il affirme, au lendemain de la fermeture de la Rhodia, Rhône Poulenc n’a pas proposé à la ville de reprendre le site pour un franc mais pour une somme supérieure à un mil- lion de francs” explique l’adjoint à l’urbanisme. Il poursuit : “Ce qu’effectivement la municipalité a refusé en faisant part de son intention de revoir sa position en cas de proposition à un franc symbolique. Ensui- te, les propriétaires successifs ont toujours refusé une telle perspective et ce, malgré les coûts très élevés pour une décons- truction ou restructuration. La Ville a même proposé, pour débloquer le dossier, d’aller au-delà de l’euro symbolique mais les pré- tentions financières du mandataire n’ont pas permis d’aboutir à un accord. Par ailleurs,

fait dépolluer des parcelles et a procédé à des démolitions. Ces interventions ont contribué à assainir l’ensemble du secteur dans l’attente d’un projet urbain” termine l’élu. n

l’affirmation de M. Rosselot selon laquelle la ville dispose des outils administratifs per- mettant d’exproprier le propriétaire mérite également une réponse, ajoute Michel Loyat. En effet, pour procéder à l’expropriation, la ville doit obtenir une Déclaration d’Utilité Publique (D.U.P.) sur un pro- jet urbain très précis.” Or, la donne aurait changé. “La défi- nition de ce dernier n’est plus pos- sible suite aux conclusions d’une première étude préalable au P.P.R.I. (Plan de Prévention des Risques d’Inondation), engagée par l’État. Cette étude aboutissait à un aléa tellement fort que toute construc- tibilité apparaissait impossible. Aus- si, depuis plus de 2 ans, l’avancement du projet sur les Prés- de-Vaux et particulièrement sur la partie centrale du site est-il sus- pendu aux travaux préalables sur le P.P.R.I.” , ce que nous n’avions pas manqué de préciser dans le précédent dossier de La Presse Bisontine.

L a Franche-Comté comptait, en 2004, 1 150 entreprises classées dans les technologies de l’information et de la commu- nication (T.I.C.). Ces établisse- ments emploient 9 500 salariés, soit 1 % des salariés nationaux de ce secteur d’activité. Ces T.I.C. représentent par ailleurs 3,9 %de l’emploi salarié global de la région Franche-Comté. C’est peu, com- paré aux autres régions françaises. Comme le soulignent les services de l’I.N.S.E.E., “la région a peu profité de l’essor de cette activi- té, avec une hausse de l’emploi de 5 % en 10 ans contre 15 % au niveau national.” Qu’entend-on précisément par T.I.C. ? Ce sont des activités variées allant de la fabrication de composants élec- Fête de l’internet pour tous Pourla4 ème annéeconsécutive,leConseilgénéraldu Doubsorganiselafêtedel’internetles2,3et4avril. Duranttoutleweek-end,l’établissementproposeragra- tuitementdesanimationsliéesauT.I.C.(technologiesde l’informationetdelacommunication). L eConseilgénéralestleseulétablissementpublicàparticiperà cetteopérationnationalelancéeilya7ans.Cetteannée,7espaces d’animations sont prévus:un espace enfants (jusqu’à 12 ans) proposeradeslogicielséducatifs,desjeuxetdumatérielinformatique destinéauxplusjeunes.Unespacehandicapavecprésentationdes claviersenbraille,des joysticks ,desclaviersergonomiquesouenco- redeslogicielsdestinésàtouttypedehandicap.L'espaceI-C@R(le véhiculeInternetduConseilgénéral):au-delàdesexplicationsconcer- nantsonfonctionnement,lesvisiteurspourrontapprécierl’utilisation dusystèmeWI-FI(réseausansfil)etnaviguerlibrementsurInternet àtrèshautdébit.Unespaceformationenligneavecprésentationdu “e-learning”(ouapprentissageenligne)quireposesurlamiseàdis- positiondecontenuspédagogiquesviaunsupportélectronique(C.D.- Rom,internet,intranet…).Unespacephotonumérique,oùdespho- tographesprésenterontlemondedelaphotographienumériqueainsi quesesnombreusesapplications.UnespaceP.C.pratiquesurlequel untechnicienexpliqueraenpratiquecequel’ontrouvedansunordi- nateuretàquoicelasert.Etenfin,l’espace“G.P.S.safari”:leDépar- tements’appuiesurlesnouvellestechnologiespourmettreenvaleur sesatoutstouristiques. Fin avril, le G.P.S.Safari sera lancé dans le Doubs.Déclinaison du Géocaching,cenouveauloisirestunsavantmélangedechasseau trésoretdecoursed’orientation.Ilseraprésentélorsdelafêtedel’in- ternetenavant-première.Ànoterqu’uneconférencesurlehautdébit dansleDoubsseraorganiséepourlesmairesdudépartementven- dredi2etsamedi3avrilà15heures. ! Horaires d'ouverture au public : vendredi 2 avril, de 14 h à 19 h, du samedi 3 au dimanche 4 avril, de 10 h à 19 h.

troniques à la réalisation de logi- ciels, de l’édition-imprimerie aux télécommunications. Dans les T.I.C., la Franche-Comté se dis- tingue par ses services matériels, c’est-à-dire de fabrication, alors que sur le plan national, les ser- vices immatériels (conception, études…) prédominent. Autre domaine dans lequel la Franche- Comté est singulièrement en retard : les entreprises de “conseils en systèmes informatiques”. Sur les 7 700 établissements spécia- lisés dans ce domaine en France, seuls… 38 étaient basés en Franche-Comté, contre près de 4 100 dans la seule région Ile-de- France. En imprimerie et dans l’édition, l’emploi a reculé de 11% ces dix dernières années en Franche-Comté. Selon l’I.N.S.E.E., “les services immatériels constituent l’avenir des T.I.C. tandis que la concurrence étrangère devrait plutôt peser sur les activités industrielles. Les emplois dans le conseil en systèmes informatiques et autre activités de réalisation de logiciels sont encore peu présents en Franche-Comté. Leur développement appa- raît donc comme un des enjeux de ces prochaines années” , concluent les sta- tisticiens régionaux. n

“S’agissant de la friche de Casa- mène, que la Ville a réaménagé et

L e chantier d’aménagement de la voie des Mercureaux semble main- tenant suivre son cours. Le tun- nel du Bois de Peu est en phase de creusement, au prix de quelques désa- gréments subis par les riverains du quar- tier de Velotte impressionnés parfois le bruit des tirs de mines. Mais il faut en passer par là. Selon la direction dépar- tementale de l’équipement, le 15 décembre, la profondeur atteinte dans l’avancée du tunnel était “d’environ 250 m sur les deux tubes. L’objectif est tou- jours de terminer le creusement début août 2006. À ce jour, le planning est res- pecté.” Les équipes techniques sont donc en ce moment à mi-chemin dans la réalisation du tunnel dont les têtes, côté vallon des Mercureaux, sont ter- minées depuis novembre dernier. Cet état des lieux est de nature à ras- surer les élus impatients de voir cet- te voie des Mercureaux - élément essentiel du contournement de Besan- çon - entrer en service dans les meilleurs délais. Il y a un peu plus d’un an, en novembre 2004, ils étaient tous invités (maire, conseillers muni- cipaux, représentant de l’État, de la Région, du Département et de la vil- le de Besançon) à assister à une grande visite de chantier. À l’époque, les têtes de tunnel étaient en cours de réalisation et le creusement en préparation. C’était l’occasion pour la direction de l’équipement de fai- re le point sur cette opération spec- taculaire du Bois du Peu et les dif- ficultés techniques qui en découlent. Affaire à suivre. n Voie des Mercureaux : le bout du tunnel en août 2006

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Marie-Pierre

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