La Presse Bisontine 62 - Janvier 2006
BESANÇON
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P OLITIQUE Et le débat d’idées… Branget-Fousseret : la guerre est ouverte
En bref
l Soutien Concerné par la maladie, le déclin du grand âge ou la mort d’un proche, l’association J.A.L.M.A.L.V. (Jusqu’à la mort accompagner la vie) est à votre écoute. Permanences au 9, rue d’Anvers le lundi de 18 heures à 20 heures, le jeu- di de 10 heures à 12 heures et le vendredi de 14 heures à 16 heures. Un groupe de for- mation à l’accompagnement débute au mois de janvier. Rens.: 03 81 81 48 98. l Mutualité La France Mutualiste (retrai- te des combattants) a inau- guré ses nouveaux locaux au 5, rue des Granges. La délé- gation Doubs-Jura assure une permanence du lundi au ven- dredi de 10 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30. Elle compte 3 525 adhérents. Rens. : 03 81 82 00 42. l Skate park Le nouveau skate park a été inauguré samedi 3 décembre sur le site de la promenade Chamars à Besançon. l Paquets Le Secours Populaire cherche des bénévoles pour une opé- ration paquets-cadeaux dans un magasin du centre-ville. Renseignements au 03 81 81 63 91.
À un an et demi des prochaines législatives où le scénario d’un duel Jean-Louis Fousseret-Françoise Branget se dessine, les débats s’enveniment entre les deux élus. Sous-entendus, soup- çons et petites piques se multiplient au conseil municipal.
“J e suis candidate aux législatives de juin 2007. Cette fois- ci, je voudrais obtenir la pleine légitimité des électeurs. Ce mandat-là, je le veux.” On ne peut être plus clair dans ses propos. FrançoiseBranget,deve- nue députée de la première cir- conscription du Doubs suite au décès de Claude Girard, tient d’emblée à clarifier les quelques doutes qui substitueraient sur ses intentions. En affirmant sa position, elle veut aussi montrer qu’il faut également compter sur elle en tant que conseillère municipa- le de Besançon. Les débats hou- leux survenus au dernier conseil municipal du 21 novembre entre elle et le maire n’ont fait que raviver leur opposition. Les réactions teintées d’un certain mépris il est vrai, affichées par Jean-Louis Fousseret à l’endroit de la députée, font bondir cet- te dernière. Françoise Branget dénonce “les propos inadmis- sibles, suspicieux et inquisiteurs” tenus par le maire qui, selon elle, soupçonnait laminorité de vouloir torpiller le dossier
S.M.A.C. (salle des musiques actuelles) comme la droite l’avait fait en son temps pour le pro- jet de téléphérique. “Ce genre d’accusations est de la petite politique minable” affirme M me Branget. “À chaque fois qu’on soulève un problème, on l’évacue par une attaque personnelle. Je suis bien consciente que la cible, c’est Françoise Branget, dépu- tée. Le maire cherche à ridicu- liser l’individu en évitant de répondre au fond du problème.”
verre d’eau.” On affirme aussi avoir “envoyé le compte-rendu in extenso des débats à M me Branget” tout en déplorant que la minorité “n’ait pas plus sou- vent une attitude de coopéra- tion sur ce genre de dossiers et évite ainsi d’ajouter des doutes aux doutes.” Sur le fond du dossier, Fran- çoise Branget affirme ne pas vouloir “être contre le projet de S.M.A.C. mais contre son empla- cement. Il est un peu étonnant
Tout en dénonçant “ces bagarres à la peti- te semaine” , Françoi- se Branget a officiel- lement demandé au maire la transmission des enregistrements du dernier conseil pour garder une tra-
d’engager une étude de réalisation sans même avoir les résul- tats définitifs du plan de prévention des risques d’inondation.” Particulièrement depuis l’accession au siège de député deM me
“Le maire cherche à ridiculiser l’individu.”
ce de “ces propos tout à fait dépla- cés dumaire.”“Par cette deman- de, je souhaite juste remettre les choses en place et qu’à l’avenir, le maire fasse attention à ses propos.” Dans l’entourage du maire de Besançon, on considère ce nou- vel épisode comme “un non évé- nement, une tempête dans un
Branget en 2004, les observa- teurs réguliers du conseil muni- cipal reconnaissent qu’entre FrançoiseBranget et Jean-Louis Fousseret, les questions de fond sont vite évacuées au profit d’une querelle de personnes. Après la trêve des confiseurs, il y a fort à parier que le conseil municipal deBesançon se trans-
Françoise Branget fustige l’attitude de mépris du maire à son égard. L’entourage du maire parle d’un non événement (photo archive L.P.B.).
forme, d’ici juin 2007, en cour de récréation lorsque les débats opposeront le maire à la conseillère municipale Fran- çoise Branget. Ces querelles de
chiffonniers feront nécessaire- ment un grand perdant :le débat démocratique. n J.-F.H.
Micro-Méga fête 100 ans d’innovation à Besançon L’entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation d’instruments de chirurgie dentaire célèbre son 100 ème anniversaire. Micro-Méga emploie 250 salariés et poursuit la politique d’innovation engagée par Étienne Garnier, le fondateur.
O n peut avoir 100 ans et rester à la pointe de la technologie. L’entreprise Micro- Méga, 100 ans après sa fondation, gar- de toujours le même esprit novateur, celui qui a propulsé l’entreprise de la rue du Tunnel à Besançon parmi les leaders mondiaux en matiè- re de matériel de chirurgie dentaire. Dès 1907,
cette politique axée sur la créativité permettait au fondateur Étienne Garnier de commercialiser le premier tire-nerf qui donnera à Micro-Méga une envergure internationale. Sans cesse à la pointe des technologies, Micro-Méga s’adapte ou anti- cipe les progrès réalisés par la chirurgie dentai- re. “En 1996, Micro-Méga introduisait le nickel- titane dans ses instruments. Cematériau àmémoire de forme a permis de créer des instruments beau- coupplusmaniables et précis” note à titre d’exemple Philippe GARCIA, Directeur Général de Micro-
PUBLI-REPORTAGE
Micro- Méga est installée depuis 1932 rue du Tunnel.
savoir-faire des salariés de Micro-Méga. Le posi- tionnement de Besançon en matière de micro- techniques permet à Micro-Méga de conserver la longueur d’avance qu’il a acquise au fil de ses 100 années d’expérience. “Un contre-angle est constitué de 40 à 45 pièces et la précision néces-
Micro-Méga intervient dans 4 domaines principaux de la dentisterie : endodontie, pièces à main et contre-angles,
Méga. Grâce à ses gammes de pro- duits dépassant les 4 000 références, Micro-Méga conforte sa position de spécialiste de l’endodontie, disci- pline de la dentisterie qui concer-
saire pour monter ces pièces est au micron près. Le savoir-faire de notre personnel est une
Micro-Méga anticipe les progrès de la chirurgie dentaire.
de nos grandes richesses.” Aujourd’hui, la société Micro-Méga distribue ses produits à travers 125 pays dans le monde. Cer- tifiée I.S.O. 9 001 version 2000 et E.N. 13 485, Micro-Méga a fait de la qualité un credo perma- nent. Grâce à ses compétences, l’entreprise bisontine s’est également diversifiée dans la fabri- cation d’aiguilles d’épilation ou d’acupuncture. Traditionnelle mais résolument moderne, Micro- Méga entame allégrement son deuxième siècle d’existence, sans perdre de vue ce qui a contri- bué à asseoir sa réputation au fil des précédentes décennies : la fiabilité et le service. l
ne la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies de la pulpe dentaire. “Nous sommes les seuls au monde à fabriquer certains types de produits comme les “manches pignons” où le pignon d’entraînement fait partie de la lime. Cela offre au praticien et au patient plus de confort dans le sens où l’instrument est beau- coup plus petit” illustre le Directeur Général. Ces technologies innovantes appliquées à l’instrumentation dentaire s’appuient sur le long
obturation et hygiène.
MICRO-MÉGA 12 et 5, rue du Tunnel 25000 Besançon Tél. : 03 81 54 42 42 www.micro-mega.com
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