La Presse Bisontine 62 - Janvier 2006

LE GRAND BESANÇON

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A VANNE -A VENEY

Coup de gueule

Maigre repas au centre Jacques Weinman Christine a sa mère hospitalisée dans l’établissement d’Avanne depuis 1998. Elle constate que la nour- riture donnée aux malades se dégrade. Le centre s’en défend et s’apprête à engager une enquête.

H uit cuillères à soupe de purée de brocolis avec un flanc à la vanille ! Pour Christine,le repas servi à sa mère hospitalisée au centre Jacques Weinman d’Avanne-Aveney ce dimanche de décembre est intolérable. C’est un constat de trop qui l’amène aujourd’hui à vouloir ruer dans les brancards pour demander des comptes à cet éta- blissement. “Ma mère vit grâce à la nourriture. Elle aime man- ger même si elle est grabataire. Avant,elle avait droit àdes repas complets avec soupe, plat prin- cipal, et dessert” observe-t-elle. Désormais, elle a le sentiment

centre JacquesWeinman depuis 1998.Cette prise en charge coû- te 1 500 euros par mois à la famille. En échange de cette somme, elle souhaiterait que les menus soient plus élaborés. De son côté, l’établissement se défend de négliger les repas ser- vis aux occupants.Il avance pour cela une enquête de satisfaction auprès d’un échantillon de 30 résidents (il y en a 290). “À la question “les repas vous sem- blent-ils assez copieux ?” , 85% ont répondu oui. Globalement, c’est positif” indique Jean-Paul Essert, le directeur. Chaque année, la structure d’accueil consacre 400000 euros à lanour- riture. Cela représente 4% du budget. “Nous servons 210 000 repas par an. Ce qui amène le prix du repas à 2 euros.Un tarif que l’on retrouve dans la plu- part des établissements” ajou- te-t-il. Le centre JacquesWein- man a ses propres cuisines qui emploient 12 personnes. Une diététicienne est présente pour travailler sur le contenu des menus. Une commission cadre de vie se réunit tous les deux mois, ainsi que le groupe repas pour aborder la question des menus.En énumérant les outils qu’elle met en place pour assu- rer le bien-être de ses patients,

l’ensemble des patients dont certains n’ont pas la chance d’avoir une proche famille pour les accompagner au quotidien. “Je voudrais qu’on s’inquiète du sort de ces personnes âgées qui

que lesmenus quotidiens se résu- ment à un simple “jambon- purée”. On m’a dit, votre mère est trop grosse, elle doit faire un régime. Onm’a dit aussi qu’elle était potomane alors qu’elle n’a même pas la force de prendre son ver- re d’eau.” Des pro- pos durs à avaler pour Christine qui se rend de façon suf- fisamment réguliè- re au chevet de sa mamanpour remar- quer que la situa- tion se dégrade à son sens. En montant au créneau, cette femme veut plaider la cause de

sont souvent consi- dérées comme lader- nière rouede la char- rette. Onne se soucie d’elles qu’en pério- de de sécheresse. Sinon, c’est une majorité silencieu- se qui n’est pas entendue car elle ne

“Peut-être que la perception des repas n’est pas toujours très bonne.”

Le centre Jacques Weinman sert chaque année 210 000 repas.

chose que des plats mixés. “Les familles voient parfois peu de choses dans l’assiette de leur proche.Mais nous tenons comp- te aussi de l’avis du résident qui parfoismange peu.Peut-être que la perception des repas n’est pas toujours très bonne mais elle s’explique par la nature des régimes divers et variés” préci- se Jocelyne Lecourt-Blondeau, cadre supérieur de santé. Pour lever toutes les ambiguï- tés et les inquiétudes, l’établissement Jacques Wein- man va engager prochainement une enquête de satisfaction auprès des familles qui pren- nent leur repas au centre aux côtés des malades. T.C.

la direction a du mal à com- prendre la réaction de Christi- ne. D’autant que dans le détail, la gestion des repas est com- plexe dans un établissement comme celui-ci qui accueille des personnes dans des états de san- té très différents. “Il y aunmenu- type que l’on décline en fonction des régimes de chacun. Le pro- blème le plus présent est celui des personnes qui mangentmixé car elles ont des problèmes de déglutition. Les repas sont peut- être moins diversifiés que pour les personnes qui ont des régimes normaux” poursuit Jean-Paul Essert. L’état de santé de la mère de Christine ne lui permettrait d’ailleurs plus demanger autre

défile pas dans les rues.” La mère âgée de 87 ans de cet- te Bisontine est hospitalisée au

M ONTFERRAND - LE -C HÂTEAU Avec un pôle médical Centre commercial : bientôt le choix de l’enseigne La municipalité de Montferrand peaufine son projet de centre commercial. Le conseil municipal du 19 décembre doit choisir le magasin qui s’installera au centre de la commune.

L e projet dont les origines remontent à plusieurs années, est enfin en pas- se d’aboutir. Il a été retardé

l’enseigne. “Nous avons le choix entre plusieurs enseignes qui se sont dites intéressées : la pre- mière ferait 1 500 m 2 , avec 6 à

d’unpôlemédical (avec lesméde- cins de Montferrand, la phar- macie et le centre de soins) ain- si que les nouveaux locaux de la mairie. Le pôle médical se situera à gauche de la boulan- gerie (quand on la regarde en face), la supérette à droite. “La Poste s’est dite également inté- ressée pour venir s’installer là.” Derrière ce futur complexe dont les premières pierres devraient sortir de terre avant la fin de l’année 2006, la mai- rie prévoit “la construction d’une partie habitat.”

Exposition Pierre BER-

par les difficultés liées à l’acquisition du terrain.Un nou- veau centre com- mercial s’apprête à voir le jour sur la

7 caisses et une sta- tion-service. Le second projet est une supérette de 680 m 2 (4 caisses) et le der- nier une surface de

Autour de l’actuelle boulangerie.

commune de Montferrand-le- Château, autour de l’actuelle boulangerie. Cet espace com- mercial s’articulera autour d’une supérette, dont il reste encore à détreminer le nom de

400 m 2 . Ce choix sera fait le 19 décembre” indique le maire Pascal Duchézeau. La construction d’un tel com- plexe commercial s’accompagnera de l’édification

R OCHE - LEZ -B EAUPRÉ Petite enfance

Une pétition pour une halte-garderie Une pétition de mères de jeunes enfants de l’Est bisontin récla- me une halte-garderie. Une réflexion sur le sujet est déjà menée depuis quelques mois au niveau intercommunal.

Exposition du 9 au 31 d cembre 2005 Retour aux sources !

L a pétition a été affichée à la pharmacie et à la boulangerie de Roche- lez-Beaupré

GALERIE CART 12, rue Moncey - Besan on - 03 81 81 16 00 Il y a près d’un siècle, Edouard Pillard, Employé à l’Hôtel du Nord, 8 rue Moncey rencontra Clélie Fernier (petite cousine du peintre Robert Fernier) qui tenait une épicerie rue des Granges.) Ils se marièrent et achetèrent l’Hôtel de la Concorde (Actuellement le Central) où ma mère naquit. Cette nouvelle expo à la Galerie Cart, à l’angle des 2 rues, est pour moi, un peu le fruit de la ren- contre de mes aïeux. Pierre BERTIN

de l’intercommunalité entre les communes de l’Est bison- tin. L’A.U.D.A.B., l’agence d’urbanisme de l’agglomération, a été man- datée sur la question. “Elle doit étudier les besoins sur la petite enfance, plus ou moins criants selon le nombre d’assistantes maternelles dans chaque village. On pourrait alors envisager un regroupe- ment entre plusieurs com- munes” , reprend le maire de Roche.

a déjà lancé il y a plusieurs années une étude de besoins. “Il y a un réseau d’assistantes maternelles agréées qui pouvaient

“La demande n’était pas suffisante.”

pendant plusieurs jours. Initiée par des mères de famille de Thise, elle réclame la création d’une

répondre à la demande. On avait alors envisagé la création d’une hal-

halte-garderie, pour les jeunes enfants, dans le secteur Est de l’agglomération. À Roche-lez- Beaupré, où un système péri- scolaire existe déjà pour lemer- credi et les vacances, la mairie

te-garderie, mais la demande n’était pas suffisante” , rappel- le Roland Bardey, le maire de Roche-lez-Beaupré. Une nouvelle réflexion est actuellement menée, au niveau

CART, UN MAGASIN CLIENT ROI

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