La Presse Bisontine 58 - Septembre 2005

LE GRAND BESANÇON

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U NIVERSITÉ Frais de scolarité plus élevés À Besançon, les étudiants payent huit euros de trop Le syndicat étudiant U.N.E.F. a recensé les universités qui récla- ment des frais d’inscriptions supplémentaires à leurs étudiants. L’Université de Franche-Comté de Besançon se classe au 43ème rang des 46 établissements pratiquant ces “frais illégaux”.

T ARCENAY 12 nouvelles maisons Le village poursuit son extension Tarcenay a des disponibilités foncières pour continuer à se développer. Mais face à cette perspective, le maire souhaite- rait “calmer le jeu.”

U n lotissement privé de 12 maisons est en pré- paration à Tarcenay au lieu-dit les Champs Lambert. L’ensemble des parcelles d’une surface de 7 à 9 ares chacune sera commercialisé “début 2006” d’après les porteurs du projet. Le prix du m 2 n’est pas encore arrêté. Mais selon nos sources, il devrait avoisiner les 65 euros. Rien d’étonnant à ce tarif qui suit le cours du prix du foncier dans le Grand Besançon.

C hères, les études. L’Union nationale des étudiants de France (L’U.N.E.F.), le syndicat étu- diant de gauche, a passé aux cribles les frais d’inscription réclamés par les universités françaises aux étudiants ins- crits en licence. Résultat : près de 61% des établissements uni- versitaires demandent des droits de scolarité supérieurs

aux droits de scolarité natio- naux, fixés à 156 euros pour cette rentrée. Au rang desquels figure l’Uni- versité de Franche-Comté de Besançon. Selon le classement du syndicat étudiant, rendu public fin juillet, l’université bisontine arrive cependant au 43 ème rang sur 46 établisse- ments français demandant des frais complémentaires de sco-

larité. Ces “frais illégaux” se montent à huit euros et concer- nent la pratique du sport, non indispensable à la poursuite des études. Une dispense peut être accordée mais seulement après le paiement. On est loin, donc à Besançon, de la situation dénoncée par l’U.N.E.F. dans d’autres uni- versités où les frais complé- mentaires peuvent atteindre 1 200 euros, comme pour les étudiants de certaines filières technologiques et profession- nalisantes de l’université Pier- reMendès-France de Grenoble. La situation devrait rentrer à la normale dès cette rentrée 2005. Le ministre de l’Éduca- tionNationale, Gilles de Robien a en effet appelé tous les rec- teurs d’académie à résoudre le problème au plus vite. Dans le cas contraire, le syn- dicat étudiant menace de “por- ter les cas litigieux devant les tribunaux administratifs.” O

La frénésie de l’immobilier concerne tout le Grand Besançon.

loppement. Impossible pour la collectivité d’entreprendre l’aménagement d’un lotisse-

certain que ce serait une bon- ne chose que Tarcenay gagne 400 à 500 habitants de plus dans les années à venir. Car ensuite il faut suivre avec les infrastructures. Je ne souhai- terais pas non plus que la com- mune devienne un village dor- toir où les habitants ne se connaissent plus.” Tarcenay n’en est pas encore là, même si son expansion est indéniable. En 1999, le villa- ge comptait 638 administrés. Six ans après, il en a gagné 300. Les zones constructibles dont dispose Tarcenay lais- sent à penser que la progres- sion ne s’arrêtera pas là, à moins que les prix pratiqués sur le marché de l’immobilier soient tels qu’ils en devien- nent dissuasifs. O T.C.

ment qu’elle pour- rait proposer à des prix plus abordables tant que le P.L.U. n’a pas été arrêté. Diffi- cile aussi pour les élus d’empêcher les propriétaires terriens

“Certains anticipent la voie des Mercureaux.”

Cependant, le mai- re Daniel Cuinet s’inquiète de cette envolée sur son ter- ritoire. “Il y a trois ans, le m 2 de terrain se vendait aux alen-

de commercialiser des par- celles si celles-ci se trouvent en zone constructible. Face à la frénésie qui carac- térise le marché de l’immobi- lier, le maire craint d’être confronté à des difficultés pour maîtriser l’extension du vil- lage et faire face à l’arrivée de nouveaux habitants. “Je ne suis pas inquiet, mais nous devons être attentifs à notre développement. Je ne suis pas

tours de 37 euros. Les prix ont doublé. J’ai quand même l’im- pression que certaines per- sonnes anticipent la mise en service de la voie des Mercu- reaux” - qui devrait contribuer à dynamiser le secteur. “Je souhaiterais qu’on calme le jeu” dit-il. Pour l’instant, la commune qui est en pleine révision du plan local d’urbanisme (P.L.U.) assiste impuissante à ce déve-

Une étude qui sort à un mois de la rentrée. (photo archive L.P.B.).

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