La Presse Bisontine 58 - Septembre 2005
Agenda
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Les musiques du monde creusent leur trou au milieu du classique MUSIQUE - FESTIVAL INTERNATIONAL DE BESANCON Depuis quatre ans, le festival de musique de Besançon s’ouvre aux musiques du monde. À côté des grands virtuoses du classique, une dizaine de groupes, francs-comtois pour la plupart, se succèdent sous le chapiteau du “Magic mirror”. Du 14 septembre au 1 er octobre.
En bref
Agriculture D’après la direction régionale de l’Agriculture, le résultat courant avant impôt des exploitations agricoles francs-comtoises a baissé de 16,5 % entre 2002 et 2003. Beaux arts L’exposition intitulée “Diplômes 2005”, sélection de travaux pr Cyclisme Le nouveau site internet du Comité Régional de Cyclisme est en ligne depuis début juillet. Vie du comité, actualité, courses et randonnées. Pour tout savoir : www.franchecomtecyclisme.fr Mercureaux Les travaux de creusement du tunnel du Bois de Peu, sur la future Voie des Mercureaux, ont démarré le 11 juillet. Ils se pour- suivront jusqu’en août 2006. Le revêtement intérieur sera ensui- te réalisé jusqu’en avril 2007. Montant : 31 millions d’euros. Peinture La galerie Geste accueille du 26 août au 15 septembre les artistes Alex Dardelin, Didier Fémenias, Stéphane Cincio et Joël Saras. rencontre possible lors du vernissage qui a lieu à la galerie le vendredi 26 août de 18 heures à 20 h 30 au centre République. Mamirolle Le comité d’animation de Mami- rolle organise les 16, 17 et 18 septembre sa quatrième fête vil- lageoise. Avec l’émission “La faute à l’accordéon” le 16 août. Samedi 17 : grand bal animé par l’orchestre Cocktail”. Le dimanche, vide-grenier, démons- trations sportives, etc. Renseignements au 03 81 55 88 65.
O n n’a plus vrai- ment besoin de le présenter. Avec ses 58 éditions, le fes- tival international de musique de Besançon a largement eu le temps de fidéliser son public. Et de s’imposer comme l’un des rendez-vous incontournables des amateurs de classique. Mais depuis quatre ans, le festival a choisi de se diver- sifier, de s’ouvrir aux autres styles. Fini le tout classique, bien- venue aux musiques du mon- de. Une option qui s’est révé- lée payante, à l’opposé de la logique qui préside au res- te du festival. Car depuis le
M U S I Q U E
lancement du “Magic mirror”, le chapiteau installé sous les arbres de la place Granvelle pour la
Raisons de ce succès, la gratuité des places.
programmation alternative, celui-ci ne désemplit pas. “Grâce au Magic mirror, on a un vrai brassage de public, on fait venir des gens qui n’auraient jamais fréquen- té le festival classique. C’est une porte d’entrée. Pousser cette porte est déjà un pre- mier pas pour beaucoup. Et ça nous a apporté une ima- ge très dynamique” , explique Clément François, respon- sable de la programmation
Le festival s’ouvre aux musiques du monde. À l’image du Ritary ensemble et son jazz manouche, une vingtaine de groupes vont se succéder pendant deux semaines sur la scène du “Magic mirror”.
pour qui le public vient aus- si pour “le décor très soigné. Une réplique de dancing début du siècle en bois et ver- re.” O S.D.
musique brésilienne ou ango- laise, qui mise avant tout sur les artistes franc-com- tois. “On fonctionne selon l’envie et les groupes. Il y a à la fois des gens déjà connus
musicale du “Magic mirror”. Raisons de ce succès, la gra- tuité des places, sauf pour les concerts en soirée, et une programmation éclectique et originale, entre jazz,
au niveau national, d’autres qu’on voit davantage tour- ner dans les cafés. Là, on leur offre à tous un écrin, pour s’exprimer pleinement” , reprend le programmateur,
L’art en quartiers de campagne AUXON-DESSUS - 17 ET 18 SEPTEMBRE Pendant deux jours, du 17 au 18 septembre, Auxon-Dessus vit au ryth- me de l’art sous toutes ses formes, spectacle vivant, peinture, sculpture. Un festival qui allie exigence artistique et convivialité
C ela ressemble à un rêve d’ar- tiste. Faire sortir l’art de ses galeries poussiéreuses, pour l’amener à la rencontre d’un village, de ses habitants,
ce du village avec leur yourte mongole, les artistes iront à la rencontre des habitants du vil- lage, recueillir leurs histoires individuelles. De ces témoignages devrait naître un spectacle, joué pendant les deux jours, sur le thème des racines et du déraci- nement. Hom’art se veut aussi un lieu d’échange et de rencontre entre public et artistes. “Le lieu se prê- te à la déambulation, les gens sont libres de goûter à la forme d’art qui les intéresse. Mais à chaque fois, l’artiste est là, près de ses œuvres, pour expliquer. Et pour les artistes, ce n’est pas toujours aussi facile que cela de parler de leur travail, de faire partager ce qu’ils ont voulu dire” , reprend Hélène Pouilloux. O
troupes d’artistes de rue pren- nent possession du centre-ville d’Auxon-Dessus pendant les deux jours du festival Hom’art. Les peintres exposent leurs œuvres
chez l’habitant, il faut pousser la por- te des granges, des caves, des jardins pour aller à leur ren- contre. Les musi- ciens ou acteurs, eux, se produisent un peu partout dans les ruelles du village,
de sa vie. “Ce n’est pas toujours facile de rentrer dans une galerie d’art contem- porain. Ce qui nous plaît ici, c’est d’ame- ner des gens qui n’ont pas l’habitude de côtoyer ces formes d’expression norma-
Les musiciens ou acteurs se produisent un peu partout dans le village.
sur la place, dans l’église. Le mot d’ordre, être novateur mais aussi s’inscrire dans la vie du village, son architecture. À la manière de la compagnie Caravanes. En résidence pen- dant trois semaines sur la pla-
lement à découvrir des choses qu’ils ne verraient pas autre- ment” , ajoute Hélène Pouilloux, la présidente de l’association Art-tisse. Depuis quatre ans, une cin- quantaine de plasticiens et de
Hom’art, la petite manifestation qui monte.
S P E C TA C L E
17 et 18 septembre, dès 14 heures Renseignements : 03 81 58 91 75 Entrée au site : 5 euros pour les adultes
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