La Presse Bisontine 54 - Avril 2005

S UR LE VIF 42 euros le m 2 Deux mois de recherche et un terrain Nadine pensait pouvoir convaincre un particulier de lui vendre une parcelle de terrain en Haute-Saône. Finalement, elle habitera en lotissement. 16 LE DOSSIER

T ÉMOIGNAGE

Un budget de 130 000 euros

C’est à 35 km de Besançon, en Haute-Saône, que Samuel et Camille, un jeune couple de Bisontins a pu investir dans une maison indi- viduelle qui correspondait à son budget. Chercher plus loin et payer moins cher

Q uitter un petit F3 pour devenir pro- priétaire d’une mai- son individuelle… le pied ! C’était en tout cas le pro- jet de Samuel et Camille qui se sentaient trop à l’étroit dans leur appartement de 60 m 2 au centre-ville de Besançon. Le jeune couple locataire aspirait à vivre à la campagne. Mais

et 120 m 2 habitables” raconte Camille. Un luxe, alors que dans le secteur, une parcelle de lotis- sement ne dépasse pas les 7 ares. Le couple a dès le début renoncé à l’idée de construire pour se mettre en quête d’une maison existante à rénover par- tiellement. Pendant 5 mois, ils ont éplu- ché les petites annonces. “Nous

A près deux mois de prospection, Nadine vient de trouver un terrain à bâtir, en Haute-Saône, dans un lotissement proche de Vesoul. Elle s’est rési-

voulaient garer le terrain pour leurs enfants. D’autres étaient des agriculteurs qui ne souhaitaient pas dila- pider ce patrimoine. En Haute-Saône, les gens ne veulent pas vendre ou alors

gnée à faire le tour des propriétaires de terrains privés constructible, sus- ceptibles de lâcher une parcelle. “J’ai fait le tour de quelques mairies de villages qui m’ont communiqué le nom

difficilement. C’est dans les mentalités.” Alors les particuliers investissent dans un terrain situé en lotis- sement, plus conven- tionnel. Néanmoins, si en périphérie de Besançon on com- mence à parler d’op-

“11 ares pour 42 euros le m 2 .”

Ils ont épluché pendant plusieurs mois les petites annonces.

quand on a 130 000 euros en poche en tout et pour tout, réaliser son rêve de verdure et d’acces- sion à la propriété relève de la gageu- re. Ces trentenaires se

avions sélectionné des biens à visiter dans un rayon de 20 km autour de Besançon à Saône, Bouclans, Saint-Vit. On s’est rendu compte rapi- dement que tout était hors de prix, ou alors

“Les kilomètres ne nous effraient pas.”

ver une maison en Haute-Saô- ne, juste à côté de Pesmes, mais à 35 km de leur lieu de travail. “C’est une maison de 150 m 2 habitables avec 20 ares de ter- rains, le tout pour 98 000 euros, frais de notaires compris. Com- paré à tous les avantages que l’on a, les kilomètres ne nous effraient pas.” Le couple estime avoir réalisé des économies sur le montant de l’investissement. Ensuite, la taxe foncière et la taxe d’habi- tation sont moins élevées qu’à Besançon. “On paye ici environ 60 euros par mois pour les deux

taxes réunies soit l’équivalent de la taxe d’habitation dont on s’acquittait pour occuper notre F3” précise Camille. À l’argu- ment du budget voiture plus important dans ce ménage depuis qu’il vit à l’extérieur de Besançon, elle répond que “les frais engendrés par les dépla- cements sont déductibles des impôts.” Depuis qu’ils sont propriétaires, Samuel et Camille se sont lan- cés dans quelques opérations de rénovation, convaincus aujourd’hui d’avoir fait le bon choix. ! T.C.

timisation du foncier, le dis- cours est un peu différent en Haute-Saône où selon l’agence départementale sur le logement, les par- celles proposées à la vente atteignent encore les “11 ares pour 42 euros le m 2 .” Il y a trois ans, le tarif était de 22 euros. Un autre mon- de… !

de gens soi-disant vendeurs, mais à chaque fois la dis- cussion s’est soldée par un “je ne suis pas vendeur.” Pas facile de convaincre un Haut-saônois attaché à sa terre. Ici, on ne cède pas tout au rouleau compres- seur de l’immobilier, du moins pas encore. “Des familles m’ont dit qu’elles

sont rapidement rendus comp- te que leur budget était insuf- fisant pour prétendre investir dans la proche périphérie de la capitale régionale où les prix étaient bien supérieurs à leurs moyens, àmoins de revoir leurs ambitions à la baisse. “Nous cherchions 15 ares de terrain,

on nous proposait des maisons de “Schtroumpfs”. Nous sommes tombés sur des plans galères.” Pour espérer trouver le loge- ment qui réponde à leurs attentes, Samuel et Camille, tous deux employés à Besan- çon, ont dû prospecter plus loin encore pour finalement trou-

Publi-info

Le constructeur franc-comtois BATILOR récompensé au niveau national “Quand construire rime avec plaisir...”

R ésolument axé sur la qualité, la société BATILOR, leader de la construction de maisons individuelles en Franche-Comté, a encore permis à plus de 170 familles en 2004, de réaliser le rêve de chacun “faire construire sa maison”. “Plus qu’un toit pour s’abriter, c’est un espace de vie que l’on va se créer, qui verra grandir nos enfants, qui verra se dérouler les bons moments entre amis ou en famille, un lieu où l’on se réfugiera dans les moments de tristesse, enfin un lieu chaleureux et confortable où chacun souhaite couler de vieux jours” , précise David BAUDIQUEY, président directeur général de la société BATILOR.

Médaille d’or du concours Vivrelec 2004 dans la région Grand Est (19 départements) pour une maison de moins de 110 000 euros aux performances élevées en matière d’isolation

thermique, le constructeur a défendu ses couleurs à Paris le 21 janvier 2005 dans le cadre du grand palmarès national, et s’est à nouveau vu décerner une place sur le podium par un jury composé de professionnels de la construction, sur des critères précis (architecture, système mis en œuvre pour l’isolation, équipements, rapport qualité/prix, innovations technologiques, réponses aux problèmes posés par le client ou encore originalité du dossier). “Nous sommes fiers d’avoir pu faire apprécier à un jury parisien la qualité de l’habitat en Franche-Comté. Le trophée obtenu étant pour moi la récompense des efforts de nos artisans qui chaque jour travaillent sur nos chantiers”, et David BAUDIQUEY de poursuivre sur la solidité financière de BATILOR qui depuis 27 ans fait rimer construire avec plaisir en apportant toutes les garanties à ses clients (contrat avec prix, délai précis et descriptif détaillé, toutes les assurances, y compris l’assurance dommage ouvrage).

Contact BATILOR Maison expo - 3, Rue des Bigarreaux 25720 Avanne - Tél.: 03 81 52 13 26

Longue vie à cette société et aux artisans Franc-comtois

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online