La Presse Bisontine 54 - Avril 2005
É TAT DES LIEUX Repenser l’aménagement du territoire Halte à la surconsommation foncière ! 11 LE DOSSIER
Les représentants du Syndicat Mixte de Schéma de Cohérence Territoriale souhaitent maintenant que le foncier encore dis- ponible soit aménagé de telle manière à optimiser l’espace.
C hercher à connaître quelles sont les dis- ponibilités foncières dans la communauté dagglomération du Grand Besançon relè- ve du parcours du combattant. Aucune struc- ture administrative ne dispose de cette infor- mation complète permettant de dresser un état des lieux précis de la situation. Ni lAgence Fon- cière, antenne du Conseil général, dont le nom
communes autour de Besançon. Derrière cet- te étiquette, il y a une ambition de réaliser un diagnostic du territoire dans différents domaines (habitat, économie, tourisme, économie.)Actuel- lement, la première étape du S.C.O.T. est de réaliser une photographie de lexistant indique lA.U.D.A.B. Une phase préalable à lélabora- tion de lignes directives.
À terme, sur la question de lhabi- tat, ce schéma va rigoureusement encadrer lévolution des communes concernées. Leur plan local dur- banisme ne sera plus la seule réfé- rence à suivre en matière damé- nagement du territoire. Chaque projet devra être en conformité avec le S.C.O.T. qui va sarticuler autour
laisserait supposer que , ni lagen- ce de lurbanisme de laggloméra- tion de Besançon (A.U.D.A.B.). Le seul moyen dobtenir cette infor- mation est de prendre contact avec chacune des communes pour décou- vrir dans le détail le foncier dispo- nible. Un travail fastidieux. Les services de lA.U.D.A.B. recon-
“Réfléchir dès maintenant à l’aménagement du foncier.”
dun principe : léconomie foncière. Lobjectif est déviter de répéter les erreurs du passé. Nous devons préserver lespace et len- vironnement. Jusquà présent, nous avons consom- mé trop de surface foncière pour trop peu de logements réalisés. Il est désormais recommandé aux élus doptimiser les surfaces. Et lagence foncière dajouter : Il existe encore du terrain à Besançon, mais il faut réfléchir dès mainte- nant à son aménagement. Le rêve de la maison construite sur un grand terrain à quelques kilomètres de la capitale régionale seffrite. Il est temps de rentabiliser lespace, pour laisser une place à chacun. Fau-
naissent eux-mêmes cette carence. Il est vrai que le recensement des disponibilités foncières est une donnée manquante. La seule chose qui existe est une information sur lurbanisation et le suivi des lotissements en cours fait par lagen- ce départementale dinformation sur le loge- ment. La question de cet état des lieux est récur- rente, il faudra probablement y répondre un jour. Ce chaînon manquant pourrait servir de base de travail précise pour fixer les perspec- tives de développement urbain de la commu- nauté dagglomération. Cest une des prétentions du S.C.O.T. (Schéma de Cohérence Territoriale) qui concerne 133
Raymond Reyle : “Jusqu’à présent, nous avons consommé trop de surface foncière.”
drait-il concevoir autrement la maison indivi- duelle ? Cela devient vital insiste Raymond Reyle, également maire de Chalezeule. Plutôt que de cultiver lextension des communes, il est proposé de requalifier le centre des villages,
comme cet élu la fait dans son fief. On estime quil y a àChalezeule une soixantaine de construc- tions possibles en requalifiant le centre. Cest une autre culture de lhabitat qui a encore besoin de cheminer au sein des collectivités. ! T.C.
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