La Presse Bisontine 53 - Mars 2005

BESANÇON

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A MÉNAGEMENT

En bref

Projet immobilier

La ville de Besançon, propriétaire de l’ancienne salle de concert, désaffectée, s’apprête à se dessaisir de ce bien. En lieu et place de cette friche décrépie pourrait être construit un petit collectif de deux étages. Le Montjoye bientôt en vente " Vélo

Le Besançon Cyclos randon- neurs (B.C.R.) organise sa 20 ème bourse aux vélos. Cet- te édition exceptionnelle a lieu à Micropolis les 19 et 20 mars de 9 heures à 18 heures (dépôt du matériel les 17 et 18 mars au hall D1). Responsable de la bourse : Jacques Delaven- ne au 03 81 59 90 52. " Brocante La prochaine brocante men- suelle de Micropolis a lieu dimanche 13 mars de 8 heures à 13 heures, hall C. 85 expo- sants professionnels sont attendus. Rendez-vous ouvert au public gratuitement. Radars Deux radars automatiques seront installés cette année dans le Grand Besançon : le premier en mars sur la R.N. 83 entre Larnod et Beure, le second sur la R.N. 73 en juin, à proximité de Châteaufarine. Cirque Le cirque Plume est de retour à Besançon, du 25 mars au 3 avril, avec le spectacle “Plic Ploc”. Vente des billets à par- tir du 1 er mars à la mairie, au bureau de “Besançon infor- mations”, au 2, rue Mégevand. Théâtre Les 14 èmes rencontres interna- tionales de théâtre universi- taire auront lieu du 7 au 11 mars. Renseignements au 03 81 66 53 47. " " "

L e Montjoye a triste mine. L’ancienne sal- le de spectacle fermée définitivement au milieu des années 90 pour des questions de sécurité se décrépit. Une friche dans l’avenue de Montrapon dont la ville pro- priétaire du bien va se dessaisir dans les prochaines semaines comme elle l’a annoncé au conseil de quar- tier. “Nous allons le mettre en vente en l’état. Char- ge aux promoteurs de s’adapter à l’existant” annon- ce Christophe Lime, adjoint au patrimoine. Il n’est plus question pour la municipalité de gar- der ce bâtiment qui mobiliserait des investissements trop importants pour le remettre en état. À ce sta- de de la situation, le destin du Montjoye est proba- blement voué à la destruction. “Nous souhaitons

Comme la vente du Montjoye, ce projet entre dans le cadre d’une réflexion globale sur le secteur de Montrapon où la municipalité dispose d’autres locaux vides ou partiellement vides, rue Haag notamment. Un état des lieux précis est en cours pour décider de l’avenir de ces propriétés communales. ! T.C.

l’instant d’entrepôt, une maison de quartier. “C’est trop grand. Ça ne correspond pas à une salle de quar- tier” estime Christophe Lime. Et ça coûterait sans doute trop cher de rénover cette friche. La munici- palité envisagerait plutôt de construire un nouvel espace pour répondre aux attentes de ce quartier où le tissu associatif est important.

que les promoteurs nous fassent une proposition d’aménagement” ajoute l’élu. Mais la ville va poser ses conditions si une nou- velle construction devait prendre la place de l’an- cien site culturel. A prio- ri , on s’orienterait vers de

“Que les promoteurs nous fassent une proposition.”

l’habitat sous forme d’un petit collectif qui ne devrait pas dépasser les deux étages. La mise à prix de ce bien communal n’est pas encore fixée. Le tarif est censé évoluer en fonction de la teneur des projets proposés. Le Montjoye vit ses derniers instants. Une page se tourne sur ce qui fut un pôle d’animation dans le quartier de Montrapon après que la ville a acheté ces locaux en 1983 à la paroisse Saint-Louis. “À l’ori- gine, c’étaient d’anciennes salles paroissiales. Puis la municipalité a acquis le bâtiment pour le trans- former d’abord en cinéma et ensuite en salle de concert” indique le service urbanisme de la mairie. Le Montjoye était une scène dynamique où se suc- cédaient les groupes branchés de l’époque. Depuis sa fermeture, le comité de quartier de Mon- trapon a proposé de faire de ce lieu qui sert pour

Le Montjoye ne sera pas transformé en maison de quartier mais probablement démoli.

C AMPAGNE NATIONALE 12 000 personnes mesurées

Depuis 1970, date de la dernière campagne de mensuration, la morphologie des Français a changé. Une nouvelle campagne permet de mettre à jour ces données. Les enfants sco- larisés à Planoise participeront à la campagne de mesure du 28 février au 31 mars. La campagne nationale de mensuration passe par Planoise

N ous l’avons tous consta- té : d’un magasin à l’autre, le même type de vêtement peut être étique- té dans des tailles différentes. D’autre part, le phénomène “grandes tailles” est sous-esti- mé devant la montée en puis- sance de l’obésité en France. Depuis 1970, date de la der- nière campagne nationale de mensuration, les Français ont évolué. L’industrie de l’habillement est à l’origine du projet, réalisé sous l’égide de l’U.F.I.H. (union française des industries de l’ha- billement), duministère de l’In- dustrie et du comité de déve- loppement et de promotion de l’habillement. Lamaîtrise d’ou- vrage a été confiée à l’I.F.T.H. (institut français textile-habille- ment). L’objectif est de mesu- rer environ 12 000 personnes afin d’archiver un échantillon statistique de 10 008 personnes. Ces personnes doivent repré- senter la population française et sont donc choisies selon plu-

quelles sont ajoutées quelques mesures manuelles : stature, poids, périmètre de tête… Les enfants de Planoise repré- senteront la ville de Besançon pour la région Nord-Est. Les parents souhaitant participer peuvent également réserver un horaire (un rendez-vous toutes les 15 minutes) dans les différentes écoles partici- pantes. ! G.C.

sieurs critères : sexe, âge, caté- gorie socio-professionnelle, lieu d’habitation… À Besançon, ce sont les enfants scolarisés à Planoise qui par- ticiperont à cette campagne : l’école élémentaire de Cham- pagne, une classe de l’école Ile- de-France, les classes de gran- de section des écoles maternelles d’Artois, Cham-

comprenant l’image de son corps en 3D et ses principales men- surations (stature, tour de cou, tour de poitrine, tour de taille, tour de bassin…). La mesure est évidemment anonyme et confidentielle et l’opération est basée sur le volontariat.” La mode n’est pas le seul inté- rêt de cette campagne de men- suration. Il est également

pagne et Picardie ain- si que des classes de 5 ème du collège Dide- rot. “Pour se faire mesurer, c’est simple, explique Martine Robinet, directrice de

important de réflé- chir à l’alimentation et à l’exercice phy- sique. Ainsi, infir- mières, diététiciennes, médecins, chirurgiens viendront expliquer

Système de mesure en 3 dimensions.

Chaque personne mesurée repart avec une morphocarte

aux élèves comment fonction- ne le corps et ce dont il a besoin. Depuis 2003, la collecte demen- surations se déroule dans dif- férents sites en France : entre- prises, magasins, écoles, C.P.A.M., centres hospitaliers. À ce jour, 10 200 personnes ont déjà été mesurées. Le système de mesure en 3 dimensions per- met de collecter automatique- ment 70 mensurations aux-

l’école élémentaire Cham- pagne : l’enfant se déshabille dans une cabine pour se mettre en sous-vêtements. Il passe ensuite dans une autre cabine fermée comprenant le système de mesure 3D. La prise de mesures automatique dure quelques secondes (2 positions : assise et debout). À la sortie, le mesureur donne à chaque enfant mesuré une morphocarte

représentant son corps en 3D et ses principales mensurations. I.F.T.H. (Institut français du textile et de l’habillement) 02 41 49 52 50 www.ifth.org

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