La Presse Bisontine 53 - Mars 2005

AGENDA

27

FICHE TECHNIQUE

11, RUE CLAUDE POUILLET

Eggy Peggy,

Nom :

Ziss

Prenom

Monique

resto culturel

Rue Claude Pouillet, le restaurant Eggy Peggy s’est fait sa place dans le paysage culturel bisontin. Lieu de rencontre et de partage, convivial et chaleureux, c’est ici que Monique Ziss ouvre ses portes aux artistes en tout genre.

49 ans artiste restauratrice

Age : Fonction :

E ggy Peggy n’est pas un restaurant com- me un autre. Ici, on vient pour manger certes, mais on vient avant tout pour rencontrer des artistes, partager un moment convivial, autour d’une poésie, d’une chan- son, d’un tour de magie… Tous les soirs à partir de 19 h 30, un apéro-concert est proposé avec un artis- te différent chaque semai- ne. La scène est ouverte :

jaune, sans oublier les plats à base d’œufs : au plat, en gratin, en cocotte. Bref, chez Monique, on se sent com- me à la maison, ou comme chez des amis. Elle-même artiste (auteur, composi- teur, interprète), elle ouvre sa porte aux artistes en tout genre. Elle leur offre ainsi un lieu où ils peuvent se produire sans pression et sans notion de rentabi- lité. ! G.C.

tout le monde peut venir jouer de la musique, chan- ter, réciter une poésie, jon- gler, raconter une histoire. Le restaurant de Monique Ziss est avant tout un lieu convivial et chaleureux et les rencontres sont parfois surprenantes. Très axée sur le côté artistique, la gérante n’en oublie pas pour autant la cuisine : salades, spécialités francs-comtoises, ou des spécialités maison comme le faux filet au vin

son sourire

Signe particulier :

Ce qu’il aime...

ce qu’elle fait, la vie, les différences, les gens joyeux, ses artistes.

Ce qu’il n’aime pas…

Sarkozy, l’intolérance.

Sa devise…

“Il vaut mieux être sourd que con, ça dure moins longtemps.”

O Ù S O RT I R

EN 3 QUEST IONS…

“C’est chaleureux. On se croit plus dans la sal- le à manger d’une amie que dans un restaurant.” “Nous avons tous un dénominateur commun ici : l’envie de venir et de revenir. C’est comme une famille.” “C’est un nid d’artistes. Il commence à y avoir des petits poussins qui sortent de l’œuf.” “Chez Monique, il y a une couleur, une émotion.” Les clients en parlent…

EGGY PEGGY, 11 RUE CLAUDE POUILLET, 03 81 50 87 75 OUVERT TOUS LES SOIRS, SERVICE DE 18 H A MINUIT PROGRAMMATION D’ARTISTES DU MARDI AU SAMEDI. SCENE OUVERTE LES AUTRES SOIRS Un artiste par semaine : Du 22 au 26 février : Fred Aubry, auteur compositeur Du 1er au 5 mars : Momo et/ou Chloé, chanson française Du 8 au 11 mars : Hugues Du 15 au 19 mars : Philippe Henckel Du 22 au 26 mars : Exhausted

Le faux filet au vin jaune. LA SUGGESTION DU CHEF...

Poète et chanteur se retrouvent parfois sur la petite scène de l’Eggy Peggy.

“D e la brise au délu- ge”, ce sont des jeunes motivés et riches de l’expérience d’évé- nements précédents. Toute nou- velle association, elle a pour vocation de “promouvoir l’échange artistique musical et culturel dans un esprit démo- cratique et citoyen et de facili- ter la convergence entre la socié- té civile et les mouvements sociaux.” À l’origine, des jeunes issus d’horizons différents : asso- ciatif, musical, militantisme… s’unissent. “Un esprit démo- cratique et citoyen domine toutes nos orientations avec comme idéal, le dialogue et l’échange, présente Martin Guyon, président de l’asso- ciation. Nous comptons sur un réseau de contacts et de par- tenaires dans le secteur asso- ciatif et souhaitons proposer diverses créations et anima- tions du “spectacle vivant”, au grand public. La rencontre est une priorité : les plus jeunes et les plus anciens, le grand public et le secteur associatif et cul- turel, ou encore entre un public à tendance rurale et les “habi- tués”, plutôt citadins.” ! DE LA BRISE AU DÉLUGE, NOUVELLE ASSOCIATION :

26 MARS 2005 - ESPACE DU MARAIS À SAÔNE

Le frisson des marais

D ans beaucoup de festivals, le public adopte une attitude de consommateur. L’association “De la brise audéluge” remet enques- tion ce statut et propose de passer du consommateur-spectateur à l’acteur- citoyen, le temps d’un festival. L’après-midi du 26mars est consacré au forum de l’Homme et de la Cultu- re. L’Espace duMarais se transforme en espace d’expression, de dialogue et d’échange. Le site est pensé comme une maison, à chaque pièce corres- pond une atmosphère particulière, une animation : la salle de vie, avec une sortede télé alternative (faux jour- nalistes, directs, interviews sur le site,

Une journée complète d’animations, de créations et de musiques, avec deux temps forts : poésie, peinture, conférences, musiques, associations, expositions l’après-midi et concerts le soir. Le tout sous une forme participative du public.

ture seront intégralement taggés . Des structures permettront aux graffeurs de s’exprimer. Le public pourra suivre, entemps réel, laréalisationdesœuvres. Enfin, un mur d’expression libre sera à disposition des talents en herbe. Le jardin d’idée rassemble, sous des petits chapiteaux, des associations

reportages, films collectés par les par- ticipants…). Le grand salon est une scène ouverte qui accueille les poètes du slam, des musiciens, une fanfare des pays de l’Est et les alcoolystes, un joyeux groupe de chanson française, ainsi que deux troupes de théâtre : Gravitation et la Tête d’orange.

(commerce équitable, jour- nal local, aide à la réin- sertion des chômeurs ou des détenus, paix au Proche-Orient, solidarité internationale, protection de l’environnement…). Danslataverne,lesrolistes (personnages déguisés) et échassiers assureront le spectacle. Enfin, la remi- se sera l’endroit surprise

Au fondde la salleuncafé- débat est installé : décor oriental pour déguster un thé à la menthe ou le tra- ditionnel narghilé. Dans la cuisine, tout est à par- tager : le repas n’est ni fourni par les organisa- teurs ni vendu, c’est au festivalier departiciper en apportant des plats pour les partager. “Chacun

AS SOCE

Passer du consommateur-

spectateur à l’acteur- citoyen.

de lamaison, dans un petit espace fer- mé et calfeutré. On pourra s’attendre àdu body painting (peinture sur corps) et des mimes. Enfin, jongleurs, musi- ciens, acrobates, comédiens prendront part au festival en intervenant toute la journée sur les différents espaces. Lajournéesetermineraavec4concerts : JacobDelafonk (funk), Sorry et toutes ses excuses (chanson française festi- ve),Spakr(musiquetzigane-manouche), Shrink Orchestra (jazz électro-dub). De ce premier festival, une dynamique pourra déboucher sur une animation socioculturelle de l’espace rural. L’as- sociation “De la brise au déluge” ne manquepasd’idéeni d’énergie. ! G.C.

apporte, tout le monde partage.” La bibliothèque, espace ouvert sous cha- piteau, sera occupée par des confé- rences et projections : Jacques Nicko- noff, président d’A.T.T.A.C. France, Charles Piaget, intervenant d’Agir contre le chômage, et d’autres inter- venants locauxparleront de l’A.G.S.C., de la constitution européenne, de l’af- faire LIP ou encore de la pollution de la source d’Arcier oude la créationd’un incinérateur de déchets à Besançon. La salle de sport sera sans doute l’es- pace le plus vivant, avec démonstra- tion de capœira, salsa, danse africai- ne, percussions, hiphopet breakdance . Dans l’atelier, deux camions et une voi-

Une partie de l’équipe “de la brise au déluge”, toute nouvelle association d’une dizaine de membres actifs.

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