La Presse Bisontine 51 - Janvier 2005

VOS RÉACTIONS Circulation à Besançon

Courrier des lecteurs 4 Chaque mois, une rubrique est consacrée au “courrier des lecteurs”. Retrouvez sur le site de besac.com une sélection d’articles parus dans La Presse Bisontine. Nous publions un extrait des réactions des internautes. Ventes prochaines du Vox et du Plazza

L a rue de Vesoul ? Pourquoi saturée, et bien demandez aumaire de Besan- çon. Où passer pour aller à Besançon ? Il n’y a plus d’itinéraire bis. Un bon rond- point a été construit sur la D. 75 au niveau du champ de tir mais en même temps une borne a été mis aux Mont- boucons. La route de Gray est saturée également et impossible de passer par l’avenue de l’Observatoire, borne éga- lement. Le chemin de Valentin est fait pour que les voitures ne passent plus. Le détournement n’est pas fini, bloca- ge au niveau de l’échangeur de la rou- te de Dole, etc., etc. Les voitures doi- vent passer au même endroit. Parkings extérieurs : un est fini, celui de Planoise, mais il n’est pas sécurisé, alors laisser sa voiture sans protection. Celui de Temis, pas d’itinéraire pour s’y rendre et toujours pas fini. Besançon, ville sans voiture oui mais il faut mettre en place la possibilité de laisser sa voiture à l’extérieur et per- mettre aux clients potentiels de pouvoir faire ses courses en ville dans de bonnes conditions. Besançon sait faire coût par coût mais ne voit pas l’avenir. Yvon - Besançon H a là là, si chacun d’entre vous emmenait un ami, un voisin, ou un cousin dans sa voiture au lieu de venir seul : ça ferait 4 fois moins de voitures dans le centre-ville !(hé oui, il y a 4 places dans une voiture). Si, chacun d’entre vous prenait le bus de temps en temps, ça ferait moins de voitures au centre-ville ! (il y a plein de bus vides…). Si ceux qui prennent la voiture pour les petits déplacements décidaient de prendre le vélo ou de marcher, ça ferait moins de voitures au centre-ville. En dessous de 20 minutes de marche, c’est tout à fait acceptable et pas fati- gant (vous marchez en moyenne 1 heu- re quand vous allez faire vos courses en grande surface !). Et puis si chacun envoyait un courrier ou un E-mail à nos élus pour faire accé- lérer les travaux de voies bus en site propre (c’est-à-dire, réservés unique- ment aux bus) et les travaux de pistes cyclables sécurisées : il y aurait alors une réelle prise de conscience de la part de vous tous. Alors réfléchissez et agissez… Patricia - Besançon

F aut aussi que les gens com- mencent à intégrer le concept qu'ils vivent et/ou travaillent dans une ville de 120 000 habitants, dans une agglomération de 175 000, aux- quels il faut ajouter tous les gens de Haute-Saône, Baume-les-Dames, Dole, Pontarlier, Valdahon, etc. qui viennent quotidiennement en ville. Ceux-là, vu la pauvreté des trans- ports en train ou en bus en dehors de la C.A.G.B., on peut difficilement leur demander de ne pas prendre leur voiture. Par contre, ceux qui vivent sur place (- de 15 km), c’est à eux d’agir, puisqu’ils sont les pre- miers concernés. Sachant que tra- ditionnellement en France, les élus et le système ne devancent ou n’an- ticipent pas beaucoup les muta- tions, ils ne réagiront que s’il y a une demande identifiée. Tant que les gens sont d’accord pour mettre 35 mn le matin entre Châtillon et la Boucle, ou de perdre une heure dans la côte de Morre, pas besoin de s’inquiéter. Votre dernière remarque dans l’interview du directeur du ser- vice voirie est intéressante dans ce sens. Jacques - Besançon C ’est bien joli de conseiller aux Bisontins d’abandonner leur voi- ture pour prendre le bus, c’est ce que j’ai fait il y a des années, quand les bureaux de mon entreprise étaient à Planoise, quartier extrêmement bien desservi par Ginko. Mais ce n’est de loin pas le cas de tous les quartiers : dans celui où j’habite actuellement, ainsi que dans celui où se trouve mon lieu de travail, il passe, aux heures de pointe, et en période scolaire, un bus toutes les 20 minutes… en dehors des heures de pointe. En période de vacances scolaires, même aux heures de pri- se et sortie du travail, un toute les heures… et à des horaires non res- pectés, retard ou même avance. Résultat, quand on en manque un parce qu’il est passé avant l’heure, il faut attendre le suivant pendant une heure ! Résultat, je me suis à nouveau motorisée, et au lieu de mettre une heure pour aller travailler, je mets 20 mn, malgré les bouchons. Bravo Ginko, pour lequel on voit un tas d’articles dithyrambiques dans le BVV ou autres publications muni- cipales ou départementales. Olivier - Besançon P as toujours facile de se déplacer à pied quand on a une profes- sion qui implique plusieurs rendez- vous par jour et dans tout Besan- çon. J’habite le centre-ville. Quand j’ai des rendez-vous dans la Boucle ou à proximité, j’y vais à pied. Pour le reste, pas d’autres choix que de prendre la voiture. Le bus c’est bien joli, mais ça met beaucoup plus de temps. Je devrais réduire de moitié les rendez-vous que je prends dans une journée. Et le vélo, je suis tout à fait d’accord, c'est une très bon- ne solution. Seul petit bémol (tout à fait personnel) : en 2 ans, je me suis fait voler 2 fois mon vélo… ça décou- rage, je vous assure. Julie - Besançon

J e travaille à Seurre, à 80 km de Besançon, donc pour moi la voi- ture est essentielle même si je suis seul pour aller travailler (et oui mes collègues n’habitent pas si loin). Je ne prends jamais la voiture pour aller au centre ville : normal, j’habite à 10 minutes à pied mais tout le monde n’a pas cette chance. Mais je vais à Châteaufarine en voiture faire mes courses, normal, le bus ce n’est pas pratique et pas très rapide pour ça. Les gens se plaignent de la circula- tion mais croyez-moi, Besançon est très peu saturée en ce sens. Il faut voir Dijon (10 000 habitants de plus que Besançon intra muros ), voire même Belfort aux heures de pointes. Quant à Strasbourg, je n’en parle pas, c’est la jungle. Par exemple à Besançon, on a enco- re de la chance de trouver des places non payantes pas trop loin du centre- ville, ce n’est pas partout pareil. Fabrice - Besançon N on seulement la fluidité n’existe pas à Besançon, sauf à se dépla- cer très tard dans la nuit mais, de plus, les initiatives sont parfois faites pour gêner encore cette fluidité. C’est le cas pour la borne mise en place avenue de l’Observatoire où le trafic était très loin d’être important (je sais, ma fenêtre de bureau donne dessus) et c’est le cas pour le nouveau feu tricolore mis en place depuis hier en haut de l’avenue Carnot. Pour les pié- tons, me direz-vous. Personnellement, je suis piéton et automobiliste à cet endroit-là et malgré tout, le choix d’un feu ne me semble pas judicieux vu l’importance de la circulation, mais, évidemment un passage souterrain est beaucoup plus cher ! Où cela devient grotesque, c’est que le même feu sanctionne la rue de Belfort devant le consulat d’Algérie et là, il ne sert vraiment pas à grand-chose. Ne pour- rait-on conserver celui de l’avenue Carnot en supprimant celui qui lui cor- respond rue de Belfort ? Eva - Besançon D écidément, beaucoup n’ont pas encore compris le plan de dépla- cements urbains. Tout est mis en œuvre pour favoriser les bus, les cycles et les piétons. Voilà pourquoi nous voyons au jour le jour des travaux ça et là pour favoriser ces trois dépla- cements. Bien sûr, l’automobiliste râle de plus en plus mais il râlerait moins s’il laissait sa voiture aux entrées de la ville. À mon avis, on arrivera bientôt à obli- ger les automobilistes à payer plus cher pour les inciter à laisser les voi- tures (parkings du centre-ville payants, augmentation des P.V. de mauvais stationnements ou mauvais payeurs, et pourquoi pas comme à Londres : un centre-ville interdit ou payant avec un péage !). Pour ma part, j’ai compris depuis long- temps et je m’applique à utiliser le vélo ou la marche à pied au centre- ville : ça va beaucoup plus vite, ça ne pollue pas, ça ne gêne personne, je gare mon vélo où je veux et sans rien payer, et je passe à travers les bou- chons. Alors faites comme moi, et arrêtez de râler ! Frédéric - Besançon

U n lieu pour la musique ne serait pas une très bonne idée en plein centre-ville. Pour les concerts, il faut un minimum de parkings à proximité, et surtout pas trop de voisins. Pour ça, le centre-ville est loin d’être l’en- droit idéal. Par contre, pour évoquer la S.M.A.C., le projet semble avancer... Ça pour- rait se faire vers Tarragnoz, mais ça reste encore à confirmer. Quant à la solidarité entre les artistes et ceux qui les accueillent, il y a de très bonnes structures comme le Bas- tion, la Crémerie, le Cylindre…qui accueillent des artistes locaux et qui font pas mal pour leur promotion. Sans compter tous les bars qui accueillent aussi les groupes régionaux et font payer une entrée pas très chère ou pas d’entrée du tout : bodega, bar de l’U, Arcades, Gibus, Carpe diem, Asylum… Et en attendant de trouver mieux à Besançon, il reste le Moulins de Brainans ou la Vapeur à Dijon, pas si loin que ça et avec une très bonne programmation ! Pierre - Besançon I l ne faut pas mettre la FNAC à la place du Plazza ! Je suis d’accord avec le fait que les commerçants du centre-ville pratiquent une politique trop élitiste: le centre-ville ne vous appartient pas ! Laissez les gens qui ont des idées faire vivre le centre. Au centre, il n’y a que des opticiens, des vendeurs de téléphones, et des banques mais il manque cruellement de magasins d’habits “tendan- ce”. Il manque aussi un bar vraiment origi- nal. Je pense qu’un bar-restaurant avec une scène, en gardant le côté magique du Plaz- za, aussi bien au niveau architectural qu’his- torique, serait le bienvenu. Un Bisontin de Paris

N ous disposons d’un complexe instal- lé au centre-ville de Besançon qui doit se reconvertir tout en gardant si j’ai bien compris, sa nature architecturale d’origi- ne. L’organisation en plusieurs anciennes salles de projection peut être conservée, et le grand avantage est que ces diffé- rentes salles sont déjà insonorisées non ? Le constat sur Besançon est que nous dis- posons de salles de concert en dehors du centre-ville, Micropolis (trop gros pour accueillir certains artistes plus modestes,) le Cylindre, où il faut avoir un moyen de locomotion. Certes les bars bougent avec la scène locale mais n’offrent pas de struc- ture bien équipée, ni insonorisée (sauf bien- tôt peut-être le Cousty). Alors pourquoi ne pas utiliser le Plazza pour y installer une voire plusieurs salles de concerts, qui pour- raient être utilisées par la scène locale pour apprendre à évoluer sur une scène digne de ce nom ? Cela permettrait de fai- re venir des artistes de tous styles, à mi- chemin entre le caf’conc’ et la grosse sal- le de spectacle. Bien évidemment, on peut y installer éga- lement des espaces dits culturels : expos, etc. Le tout au centre-ville, avec restau- rants, bars, bus, parkings à proximité. Alors que la ville s’implique financièrement dans ce projet de reprise pour en faire un lieu attractif. Yvan - Besançon

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