La Presse Bisontine 50 - Décembre 2004

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

5

Le parking Marché-Beaux Arts totalement opérationnel l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

Les riverains des Tilleroyes ne désarment pas

U n terrain de sport construit sans auto- risation, c’est le reproche que cer- tains riverains du quartier des Tille- royes ont fait à la ville de Besançon. Construite durant l’été, l’aire de jeux a été installée à quelques mètres seulement des premières habitations, causant aux voisins une telle gêne qu’ils ont obtenu la ferme- ture provisoire du terrain incriminé. Face au mécontentement des riverains et après avoir reconnu ses erreurs en matière d’au- torisation de construire, la ville a opté pour cette fermeture temporaire mais refuse encore de démolir l’installation. Reçus par le maire fin septembre, les voisins les plus proches n’ont pas obtenu satisfaction, mais ils ne baissent pas les bras. “Nous avons eu une réunion des copropriétaires concer- nés le 4 novembre dernier, explique David Bressand, le plus proche habitant. Tous les copropriétaires, soit une quarantaine environ, s’apprêtent à envoyer un courrier

en recommandé à la mairie pour manifes- ter leur mécontentement. C’est une pre- mière étape avant un éventuel recours devant le tribunal administratif pour contes- ter l’illégalité de la construction.” De son côté, David Bressand ne compte pas en rester là. “Nous voulons assigner personnellement la ville en justice et récla- mer des dommages et intérêts par rap- port à la perte de valeur que subit notre maison.” S’ils ne croient guère possible la destruction de ce terrain pourtant construit sans autorisation, les copro- priétaires ne comptent pas en rester là. Jusqu’à maintenant, la réponse de la vil- le ne leur donne pas du tout satisfac- tion. Elle se retranche sur le fait que ce terrain avait été réclamé par les rive- rains eux-mêmes. “Oui, mais pas à cet endroit !” répond David Bressand, tou- jours aussi déterminé à faire entendre ses droits. !

A près quatre ans de tra- vaux, le parking Marché- Beaux Arts est opéra- tionnel. La capacité de stationnement totale est de 1 000 places dont 630 sont réparties sur quatre niveaux enterrés dans une fosse totalement hermétique. Toute la difficulté de la conduite de ce chantier était liée à la proxi- mité du Doubs, dont les eaux menaçaient de s’infiltrer dans cette cavité de 12 m creusée par les équipes techniques du “Grou- pe 1 000”. 6 500 m 3 de béton, 20 000 m 2 de coffrage et 310 tonnes d’armature ont été néces- saires à l’élaboration de ce nou- veau parking dont le premier niveau se situe en dessous du lit du Doubs. Situé à l’entrée de la place du Marché et proche des premiers commerces du bas de ville, ce

parking est une première répon- se apportée aux difficultés de stationnement dans cette partie de la Boucle où la circulation est réglementée. Mais selon certains commerçants, les 1 000 places proposées ne suffiraient pas à répondre à l’ensemble des besoins recensés au centre de Besançon. D’autres parkings seraient les bienvenus dans la Boucle. On parle déjà de celui de l’îlot Pasteur. En dehors de cela, la municipalité n’a pas de marge de manœuvre pour amé- nager d’autres parkings de cet- te importance au centre-ville. Elle souhaite privilégier aujourd’hui les transports en commun et l’or- ganisation de parkings-relais aux portes de Besançon. Une posi- tion qui ne fait pas l’unanimité parmi les commerçants. !

Il n’y a plus de “bulles” au C.H.U. Minjoz

M algré ses difficultés finan- cières et grâce à l’aide pré- cieuse des associations, l’hô- pital de Besançon continue à se moderniser. Dernier exemple en date avec les travaux entrepris à l’unité de soins intensifs du service héma- tologie. Les chambres munies de bulles stériles ont été remplacées au profit de chambres “classiques” munies d’un dispositif d’air filtré et pressurisé permettant de maintenir l’atmosphère stérile, indispensable aux soins prodigués en hématolo- gie. Ces travaux ont été financés grâce à l’appui des associations locales Semons l’espoir, le Liseron et le Rotary, ainsi que la contribu- tion de la Fondation des hôpitaux de Paris. Dans le même service du C.H.U. Minjoz a été aménagée un salon réservé aux familles des malades. “Désormais, les malades peuvent se déplacer dans la chambre, manger, installer un por-

table…Ces travaux ont permis d’hu- maniser les conditions d’hospitali- sation de ces patients afin qu’ils retrouvent une vie quasi-normale” observe la direction qualité et accueil des malades au C.H.U. Le service d’hématologie de l’hô- pital accueille chaque année 700 à 800 patients atteints de mala- dies du sang, dont 120 souffrent de leucémies aiguës. Leur hospi- talisation dure entre 3 semaines et 3 mois. Dans le secteur de soins intensifs, le docteur Deconninck et son équipe prennent en char- ge les patients dont l’état de san- té nécessite une greffe allogé- nique (une trentaine d’adultes et une dizaine d’enfants par an). Ces travaux représentent pour eux et leurs familles un progrès immense. Une fois encore, l’ap- pui des associations s’est révé- lé indispensable. !

Recevez chaque mois à votre domicile

Retrouvez notre offre d’abonnement en page 7

Made with FlippingBook - Online magazine maker