La Presse Bisontine 50 - Décembre 2004

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C ANTON D ’A UDEUX Après ses soucis financiers L’école de musique doit refaire ses gammes Après avoir traversé de sérieuses difficultés financières, l’É.M.I.C.A. (école de musique intercommunale du canton d’Audeux) semble repartir du bon pied. Les élus restent vigilants, un audit est lancé.

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P lus aucune fausse note dans la gestion de l’éco- le, c’est en substance le message que les élus du canton d’Audeux ont adressé aux diri- geants de l’É.M.I.C.A. pour cet- te nouvelle saison. L’école de musique intercommunale du canton d’Audeux a été créée en 2001 au bénéfice des 40 com- munes du canton. L’objectif de départ était d’offrir à tous les

revanche à des discussions assez houleuses. Depuis sa création, l’É.M.I.C.A. a cumulé un déficit de 56 000 euros (6 000 euros dès la pre- mière année, 20 000 la deuxiè- me et 30 000 l’an dernier). Pour tenter de stopper cette hémor- ragie, les élus du canton ont tiré la sonnette d’alarme. L’école est financée en partie par le S.I.C.A. (syndicat intercommunal du canton d’Audeux), présidé jus- qu’à sondécès parClaudeGirard et aujourd’hui emmené par Jacques Thiébaut, maire d’Auxon-Dessous. Le Conseil général duDoubs et le S.I.C.A., co-financeurs publics de l’éco- le, ont accepté de verser une subvention exceptionnelle pour éponger ce déficit. “Chacune des 40 communes du canton abon- de au S.I.C.A. à hauteur de 2 euros par an et par habitant. Cette année, les communes ont décidé d’augmenter leur parti- cipation de 0,67 euro par an et par habitant afin de combler ce trou. Avec l’aidedeGérardGaliot, le nouveau conseiller général et de la députée Françoise Bran- get, nous avons pu effacer la det- te de l’É.M.I.C.A. À eux main- tenant de prouver qu’ils peuvent gérer correctement l’école car nous ne pourrons pas constam- ment signer des chèques enblanc” commente Jacques Thiébaut. Du côté de l’É.M.I.C.A., on assu- re être “repartis du bon pied.” Dominique Boillot, président de l’école demusique reconnaît que “les politiques ont repris les choses

habitants un enseignement musical de qualité, grâce à une organisation bien structurée autour d’un directeur qualifié qui fait l’unanimité pour ses qualités pédagogiques et musi- cales : Laurent Silvant. Si le bien fondé de l’association et le travail qu’elle fournit dans les communes ne suscitent pas la moindre contestation, sa ges- tion financière est sujette en

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get de l’É.M.I.C.A. s’élève à envi- ron 190 000 euros. Au chapitre des recettes, 130 000 euros pro- viennent des adhésions et droits d’écolage, 43 000 euros des aides publiques et 5 000 des mani- festations organisées par l’éco- le. 340 élèves sont inscrits cet- te année à l’É.M.I.C.A. qui emploie 27 professeurs (8 équi-

projets : une soirée cabaret en avril, lamise en place d’un opé- ra d’enfants, nousmettons à dis- position nos professeurs dans certaines écoles primaires du canton, etc. Nous apportons un service de qualité.” Malgré le dynamisme affiché par l’école, les élus restent très vigilants. “Nous ferons un point

en main par une aide excep- tionnelle, pour nous donner le droit de continuer à vivre. Nous avons demandé un audit à un cabinet comptable pour avoir une analyse précise de notre fonc- tionnement et de notre finance- ment. Par ailleurs, nous avons augmenté nos droits d’inscrip- tion de 40 %. Nous sommes maintenant sur de bonnes bases” affirme-t-il. Pour l’année 2004-2005, le bud-

valents temps plein) et undirecteur. “Avec ce budget, nous devrions tenir la rou- te, poursuit le prési- dent. Pour soutenir l’école et assurer sa

précis de la situation tous les trois mois, annonce le président du S.I.C.A. Les diri- geants de l’É.M.I.C.A. ont les moyens tech- niquement de bien

Le président du S.I.C.A. prévient : “Il n’y aura pas de deuxième cadeau.”

On assure être “repartis du bon pied.”

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gérer leur école, il faut qu’ils fas- sent leurs preuves. Il n’y aura pas de deuxième cadeau” pré- vienle président du S.I.C.A. ! J.-F.H.

pérennité, je souhaiteraismettre en place un mécénat d’entre- prises. L’É.M.I.C.A. doit aussi être une vitrine pour tout le can- ton. Nous avons beaucoup de

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