La Presse Bisontine 48 - Octobre 2004
SPORT
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H ANDBALL Le point sur le début de saison Sandrine Delerce : “J’ai envie de passer à autre chose” Après avoir quitté l’équipe de France de handball, la joueuse bisontine reprend la saison avec l’E.S.B.-F. sans afficher la certitude d’aller jusqu’au bout.
L a Presse Bisontine : Comment se présente cette nouvelle sai- son pour l’E.S.B.-F. ? Sandrine Delerce : Je dirais que cest un peu linconnue. Nous avons joué un match amical contre Dijon qui sest bien pas- sé. Maintenant, il faudra que
Petit Poucet que lon nattend pas. Je pense que le cham- pionnat peut se resserrer entre Metz, Le Havre et nous. L.P.B. : Est-ce pour la seule raison financière que l’E.S.B.-F. n’a pas recru- té cette année ? S.D. : Je nen vois pas dautres. À la fin de la saison, des filles ont émis le souhait de partir et personne ne les a retenues. Cétait des salaires en moins à assurer. L.P.B. : Comment le staff technique aborde ce début de saison après le départ de cinq joueuses ? S.D. : Le staff est peut-être un peumoins serein. Mais cest un état de fait, il ny a plus de remords à avoir. La saison com- mence, à partir de là, on sait
apprendre à jouer lune avec lautre. Pour nous, je pense que ce sera un avantage, en tout cas sur le début de saison, par rapport à des clubs commeMetz qui eux, ont recruté. Ces équipes devront trouver leurs marques.
lon concrétise les week-ends à venir où lon disputera les matches à lextérieur. L.P.B. : L’E.S.B.-F. n’a pas recruté, cinq filles ont quit- té l’équipe, faut-il réor- ganiser le groupe pour gagner ?
L.P.B. : Est-il possible que l’on assiste à un coude à coude entre Besançon et Metz ? S.D. : Cest peu pro- bable. Mais je pense que Metz a aussi ses petits soucis. Le fait que ce club ait beau-
“J’envisage avoir un deuxième enfant.”
“Je préfère que Besançon joue le Petit Poucet que l’on n’attend pas.”
quil faudra sarracher tous les week-ends sur le terrain pour obtenir des résultats. Même à domicile, tous lesmatches seront serrés. Finalement, je crois que cette situation amènera un peu de suspense dans le cham- pionnat. L.P.B. : Les travaux du Palais des Sports ne perturbent pas trop l’équi-
désormais demettre un terme à votre carrière ? S.D. : Jenvisage davoir un deuxième enfant. En effet, je ne finirai peut-être pas la sai- son. À tout moment, je peux mécarter du club. Cette fois-ci, je pense que jai envie de pas- ser à autre chose. ! Propos recueillis par T.C.
pe qui n’a plus de salle fixe pour s’en- traîner ? S.D. : Si, ça perturbe un peu lor- ganisation, mais ça ne va durer que le mois de septembre. On espère récupérer le Palais pour le 8 octobre, date à laquelle on reçoit Millau à Besançon. L.P.B. : Et vous, après votre départ de l’équipe de France, envisagez-vous
coup de filles qui jouent au niveau international peut le desservir, car ça implique plus de stages pour les joueuses et de la fatigue. Dans ce schéma, je préfère que Besançon joue le
S.D. : De mon point de vue, il ny a pas de réorganisation à entre- prendre puisquil ny a pas de nouvelles recrues. On se connaît et nous navons donc pas à
H ANDBALL Une saison teintée d’optimisme Yves Chavent : “Notre seule force, c’est la formation” Le président du club de l’Entente Saône-Mamirolle Handball fait le point sur les atouts de ses équipes, capables de réaliser des performances en championnat.
PUBLI-INFORMATION
Nouveaux maillots pour le club de football de Saint-Vit
L a Presse Bisontine : L’Enten- te Saône-Mamirolle Handball entre dans une nouvelle dyna- mique sur le plan de ses effectifs ? Yves Chavent : Cette dynamique nest pas daujourdhui. La sai- son dernière, nous étions 192 licenciés, contre 175 lannée précédente. Pour la saison 2004-2005, je ne peux pas enco- re vous donner les chiffres sur
espoir.
équipes, garçon et fille, de moins de 18 ans se sont qua- lifiées pour la poule qualifica- tive du championnat de moins de 18. Cela veut dire que nous sommes dans les 9 équipes de Franche-Comté capables de jouer au niveau national et inter-régional. Cest moins vrai pour les garçons qui ont des capacités, mais cette équipe
L.P.B. : Quelle est la place de la for- mation dans la politique du club ? Y.C. : Elle est essentielle. On mise toujours sur la formation. Si on parvient à tirer notre épingle du jeu, cest parce quon forme nos jeunes et quon a la chance davoir des joueurs qui sortent du lot. Notre seule for- ce, cest la formation. Pour cela, on sappuie sur une majorité dentraîneurs bénévoles, on organise des stages et cest cet ensemble de choses qui fait que lon progresse. L.P.B. : De quelle structure d’en- traînement disposez-vous à Saône ? Y.C. : Tout dabord, on dispose dun gymnase homologué à Mamirolle où toutes les équipes peuvent jouer. Par contre, celui de Saône ne lest pas. Je crois quil y a un projet, mais il ne se fera pas dans limmédiat. Ceci étant, le gymnase de Saô- ne nous sert surtout pour les entraînements. ! Propos recueillis par T.C.
L a remise officielle des maillots pour 6 équipes du Football Club de Saint-Vit (seniors, équi- pe A, B, et C, jeunes de - 18 ans, - 15 ans et - de 13 ans) s’est déroulée au Campanile Châ- teaufarine (partenaire du club) en présence des nom- breux sponsors et du maire de Saint-Vit, Pascal Rou- thie et de Annick Jacquemet, conseiller général. “C’est la première fois que nous procédons de cet- te façon” , remarque Philippe Bulle, dirigeant accom- pagnateur de l’équipe première et responsable du sponsoring au sein du Club. Le club de Saint-Vit et ses 200 licenciés peuvent compter sur le soutien de la mairie et de nombreux partenaires privés. “La municipalité de Saint-Vit est le premier partenaire du club, elle nous soutient au niveau financier et logistique. L’équipe municipale a fait de gros efforts sur la qualité des infrastructures sportives et enta- mera dans les prochains mois la réalisation d’un terrain synthétique. Côtés sponsors privés, le maillot porte les couleurs de SUPER U Saint-Vit, qui est notre
est composée de nou- velles recrues qui doivent trouver leur place. L.P.B. : Qu’en est-il des seniors ? Y.C. : En senior, les deux équipes sont en
le nombre dadhé- rents, car nous sommes en pleine période de rentrée. Certaines catégories nont pas encore repris le champion- nat. La seule indi- cation que je suis en
“On a réussi cette année à garder nos effectifs.”
sponsor emblématique. Cette entreprise nous a tou- jours soutenus. Aujourd’hui, nous comptons sur de nombreux partenaires locaux comme Manpower, Nicollin, Béton Lacoste, Franche-Comté Express, C.P.B., Ricard, E.M.T. 25, Maison de la presse, Mai- sons Patrick Barbier, Centaure Isolation, Sté Bison- tine de peinture, G.T.V., la société Empreinte et Tré- mas Industrie. Tous ces partenaires permettent au club de pouvoir continuer son parcours sportif ponc- tué notamment par des montées successives de l’équipe première ces dernières années et qui évo- lue actuellement en Division Honneur, sous la hou- lette de Charles Da Silva. MDG Sport est le fournis- seur partenaire de l’USV foot. La formation des jeunes est avec le maintien en DH, deux objectifs du club avec une possibilité d’un éventuel partenariat avec le B.R.C.” précise Philippe Bulle. !
Préfédéral, fille et garçon. Les filles ont le potentiel pour viser la montée en Prénationale dici la fin de saison. Ensemble, elles forment un groupe homogène. Chez les garçons, nous avons recruté des joueurs de Palen- te et de lE.S.B. Je signale éga- lement que dans nos effectifs, deux filles évoluent au pôle espoir féminin, et en moins de 18 ans chez les garçons, un joueur fait aussi partie du pôle
mesure de fournir est au niveau de lécole de handball, elle accueille 21 jeunes de moins de 9 ans contre 9 lannée der- nière. Cest clair, le nombre de licenciés sera au moins équi- valent à celui de la saison 2003- 2004. L.P.B. : Sur le plan des résultats, quels sont vos objectifs ? Y.C. : La saison commence plu- tôt bien puisque nos deux
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