La Presse Bisontine 48 - Octobre 2004

UN VI LLAGE À L’HONNEUR

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M ANIFESTATION Le 2 octobre Pouilley-Français, un village à croquer

140 exposants sont attendus à la 14 ème édition de la foi- re aux saveurs d’automne qui est un hommage de bon goût à la gastronomie de terroir.

L a foire aux saveurs d’automne est désor- mais une tradition dans le village de Pouilley-Français. L’associa- tion qui a donné son nom à cet- te manifestation prépare la 14 ème édition de ce rendez-vous gourmand. La fête du palais,

Tous les petits producteurs récoltant les fruits et légumes sont aussi invités à venir pro- poser à la vente leur produc- tion. Parmi les animations qui vont ponctuer cette journée, on retiendra la démonstration de fabrication de produits du ter- roir, le concours du plus beau stand, l’envol en montgolfiè- re (si le temps le permet), une exposition des élèves de l’éco- le de Pouilley-Français, une exposition de champignons. La curiosité est aussi du côté du village artisans aménagé sur la place de l’église. Ouf ! Tout cela donne faim. Si vous ressentez le besoin de combler un petit creux au terme de cet- te balade gourmande, notez que des dégustations de com- té et de produits bio seront proposées à de nombreux stands. Enfin, si le cœur vous en dit, 600 repas “Saveurs” au prix de 8,50 euros (boisson non comprise) seront cuisinés. Bon appétit ! !

rande, gâteaux, hydromel, vin bio, chocolat, cucurbitacées, foie gras, terrine, et bien d’autres délices. Pour le plai- sir du goût, maintenant, il ne reste qu’à se laisser tenter et à savourer. Sucré salé, il y a de quoi émoustiller les papilles. La réussite de cette manifes-

tation repose sur le côté authentique qui s’en dégage. À notre époque où la culture bio a le vent en poupe com- me le produit de terroir, on com- prend mieux pour- quoi la foire aux saveurs d’autom- ne a trouvé ses

attendue par tous les amateurs du bon goût, est pro- grammée le 2 octobre. Plus de 140 exposants seront présents pour cette nouvel- le rencontre qui a attiré 13 000 visi- teurs l’année der- nière. Ces artisans

600 repas “Saveurs” au prix de 8,50 euros seront cuisinés.

marques auprès des consom- mateurs soucieux de ce qu’ils mangent. La plupart des expo- sants sont francs-comtois car un des principes de cette ren- contre est de rendre homma- ge au terroir et au patrimoi- ne gastronomique départemental et régional.

feront découvrir au grand public des produits gastrono- miques et biologiques. Pour le plaisir des yeux, on se laissera séduire par le mélan- ge des couleurs sur les étals où se mêlent légumes, fruits, noisettes biscuits, miel, noix, salaison, confitures, sel de Gué-

En 2003, la Foire aux saveurs d’automne a rassemblé 13 000 personnes.

S PORT Plusieurs championnats par an

C IRCULATION Rond-point Autoroute, nationale et voie de chemin de fer traversent la commune Seul ombre au tableau à Pouilley- Français : la circulation sous toutes ses formes. À quoi vient s’ajouter la dangerosité de l’accès au village depuis l’axe Besançon-Saint-Vit. L e territoire commu- nal est traversé par

Un circuit d’autos radiocommandées à Pouilley-Français Depuis un peu plus de 20 ans, le club d’auto radiocommandées de Besançon (C.A.R.) s’entraîne sur un circuit à Pouilley-Français. Seul circuit de toute la région, il accueille régulièrement des manches de championnat national, voire international.

L e club d’autos radiocommandées de Besançon fête ses 25 ans cemois- ci. La piste de Pouilley est plus récente. Elle a été construite en 1982-1983. À l’époque, le président du club, Jack Paillard, cher- chait un terrain aux alen- tours de Besançon, qui ne soit pas trop proche des habitations pour ne pas gêner les riverains. “Le ter- rain de explique-t-il. Nous sou- haitions être le plus éloi- gné possible des maisons car nous faisons un peu de bruit. Le circuit fonction- ne quasiment tous les jours. Pour les riverains, ce serait comparable à un essaim de frelons qui bourdonnent toute la journée. ÀPouilley- Français, nous ne gênons personne.” Pouilley- Français était le seul répondant à ces critères,

l’échelle 1/5 ème avait lieu sur le circuit de Pouilley. Cette catégorie d’autos radiocommandées est la plus grosse qui existe. Les voitures à l’échelle 1/5 ème sont longues d’unmètre et pèsent près de 10 kg. Pour les initiés, on parle plus

nisées chaque année, ain- si que plusieurs manches nationales (aumoins deux) et tous les 2 à 3 ans une manche de championnat international. Les 11 et 12 septembre der- niers, une manche de championnat de France de

Depuis 3 à 4 années, le club compte entre 100 et 110 membres venus de toute la région, ainsi qu’une dizai- ne de membres suisses. Les autres circuits les plus proches sont en effet à Mâcon et Dijon. Chaque membre dispose d’une clé et peut venir s’entraîner quand il le souhaite, sur l’une des deux pistes du circuit : “Nous avons une piste bitumée de 276mètres de tout terrain, en terre, avec des sauts, complète- ment différente de la piste de vitesse. Le circuit jouit d’une certaine notoriété et nous organisons réguliè- rement des manches de championnats de ligue, national ou international.” Des manches du cham- pionnat de ligue Bourgogne Franche-Comté sont orga- de dévelop- pement. Cet- te piste vient d’ailleurs d’être refaite. Et une piste

couramment des “grosses voitures”. Si l’entraînement continue durant toute l’an- née, la saison des cham- pionnats reprendra qu’à partir dumois de mars sur la piste tout terrain et à partir d’avril pour la pis- te de vitesse. !

four s’avère très dange- reuse et a déjà provoqué des accidents graves, parfois mortels. Un pro- jet de rond-point serait évoqué, avec Danne- marie-sur-Crète égale- ment. “On peut aussi rejoindre Besançon par Villers-Buzon ou Dan- nemarie où il existe un passage inférieur beau- coup moins dangereux. Mais pour sortir par la nationale, c’est un vrai problème. Le projet de rond-point n’est pas enco- re fait et celui de Pouilley- Français ne sera sans doute pas prioritaire.” Si ce projet voit le jour, la question qui reste actuellement sans réponse précise est de savoir qui financera un tel projet. !

la voie ferrée qui relie Besançon à Dole ainsi que par l’autorouteA36. Les nuisances sonores sont donc bienprésentes. Sur la départementale traversant le village, le comptage établit une moyenne de 1 600 véhi- cules par jour. “Et enco- re ! nuance le maire. Nous avons la chance d’avoir un pont arrondi sous le chemin de fer, qui empêche les semi- remorques de passer par là.” La nationale reliant Besançon à Saint-Vit coupe le village en deux, séparant ainsi Candart, un hameau de 5 mai- sons, du reste du villa- ge. La sortie à ce carre-

276 mètres de développement.

2 pistes sur le circuit de Pouilley-Français : une piste bitumée de vitesse et une piste tout terrain en terre.

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