La Presse Bisontine 48 - Octobre 2004

L’ÉCONOMI E

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T RAVAUX

7,5 millions d’euros Fin du chantier au centre diocésain En rénovant l’ancien séminaire, le Diocèse de Besançon finalise un projet important de sa restructuration. Ce chan- tier est financé pour partie sur un budget extraordinaire.

lution des comptes. Jusqu’au dernier moment, elle n’est jamais certaine de boucler le budget prévisionnel du Diocè- se qui une fois encore, repose sur la générosité des chrétiens. À ce jour, il manque 400 000 euros pour couvrir les besoins

générosité des fidèles est une des particularités du Diocèse de Besançon. Les dons sont encore en légère augmentation. En 2002, le denier de l’Église était de 2,856 millions d’euros contre 2,899 millions d’euros en 2003. “Les donateurs sont

Le Diocèse emploie 250 prêtres, 20 diacres, 29 laïques et 14 religieuses. Marie-Claire Man- tion ajoute : “Il y a aussi les quêtes faites dans les paroisses qui nous sont destinées.” Chaque année, les paroisses reversent 9 quêtes auDiocèse qui en réser- vera lui-même certaines pour soutenir le denier du Pape par exemple. “En 2003, la totalité des quêtes a représenté une som- me de 237 000 euros destinée en particulier à la prise en char- ge des prêtres en maison de retraite.” Il reste donc le bud- get extraordinaire. C’est sur cette dernière enve- loppe que sont financés les tra- vaux comme ceux de la réno- vation de l’ancien séminaire. “Dans ce budget, on retrouve les dons et les legs. Nous avons la chance dans le Diocèse de Besançon de recevoir des legs importants qui correspondent en moyenne à 300 000 euros par an” poursuit l’économe. La

du Diocèse jusqu’à la fin de l’année. L’institution reli- gieuse s’apprête à envoyer une relan- ce auprès des paroisses pour sol- liciter la bonté des fidèles et espérer ainsi boucler le bud- get. “Gérer les finances de l’Église

plutôt des gens qui dépassent la cin- quantaine pour ne pas dire la soixantaine. Je crois que l’on peut expliquer cette pro- gression des dons par le fait que les chré- tiens se sentent de plus en plus responsables de leur Église. Ils com- prennent que leur

“70 % de notre budget reposent sur les deniers du culte.”

L es travaux du centre diocésain à Besan- çon touchent à leur fin. Ils devraient être finalisés dans les semaines à venir. La rénova- tion de l’ancien séminaire est sans doute un des plus vastes chantiers de ce type menés au centre-ville ces dernières années. C’est aussi une opé- ration immobilière d’envergu- re pour le Diocèse qui est dans une phase de restructuration. L’institution religieuse se sépa- re d’une partie de son patri- moine pour concentrer ses ser- vices sur le seul et même site du centre diocésain, futur pôle

névralgique de l’Église. Quelques chiffres permettent de mesurer l’ampleur des tra- vaux qui concernent l’aména- gement d’une surface de 11 000 m 2 , la pose de 920 fenêtres et de 30 000 m 2 de toi- ture. Le coût final de ce projet est de 7,5 millions d’euros financés à hauteur de “3 mil- lions d’euros par un prêt ban- caire. 3 millions d’euros pro- viennent de nos fonds propres qui résultent de provisions constituées lors de la vente de biens et des successions mises en réserves dans la perspecti- ve de ce chantier. Le solde doit être assuré par la vente de notre

patrimoine, en particulier des bâtiments situés rue des Cha- lets” indiqueMarie-ClaireMan- tion, économe du Diocèse. À aucun moment pour financer son projet, l’Évêché ne s’est appuyé sur les deniers de l’É- glise qui correspondent aux dons des fidèles. Cette spécialiste des comptes tient à rappeler le distinguo entre les différentes sources de revenus du Diocèse et leurs attributions. “ 70 % de notre budget reposent sur les deniers de l’Église qui nous permettent de financer le traitement des prêtres et de s’acquitter des charges.”

est un souci permanent car nous ne sommes jamais sûrs de rien.” Dans le pire des cas, le Diocè- se dispose d’une réserve finan- cière qui correspond à une année de fonctionnement d’avance. Économe. ! T.C.

appartenance à l’Église néces- site aussi une adhésion finan- cière.” Certains Diocèses sont plus en difficultés que celui de Besançon. Malgré tout, avec la fin de l’an- née qui approche, Marie-Clai- re Mantion suit de près l’évo-

Client Roi joue coup double... et triple du 4 au 16 octobre

F ort de ses 55 commerçants adhérents dans des secteurs d’activités très variés (vêtement, fleuriste, libraire, vins…), la car- te Client Roi connaît un succès grandis- sant auprès des consommateurs comme en témoignent les 20 000 possesseurs actifs de la carte Client Roi “La carte Client Roi est la seule carte de fidélité qui permettent aux clients d’avoir un chèque dont son utilisation est libre, il peut soit le remettre en banque ou l’utiliser chez tous les commerçants adhérents. Ce chèque lui est remis au terme de ses 10 achats” note LucDutruy, jeune président du G.I.E. Client Roi Besançon. Deux fois par an, les commerçants adhérents mènent une opération d’ampleur “Coup Double” qui se déroulera du 4 au 16 octobre. Elle permet ainsi à tous les possesseurs de la carte ou nou- veaux clients d’avoir un crédit de 10 % sur leur carte au lieu des 5 % pratiqués tout au long de l’année. “Cette somme est créditée sur le comp- te de sa carte Client Roi le soir même de son achat.” note Luc Dutruy . Mais cette année, les responsables de Client Roi ont décidé de récom- penser leurs meilleurs clients en les invitant à une soirée spéciale cinéma à l’occasion de la sortie du dernier film d’Étienne Chatiliez. ”C’est la première fois que nous conduisons ce type d’opération, il nous semblait important de remer- cier nos plus fidèles clients. Ils recevront une invi-

tation personnelle à cette soirée événement valable pour 2 personnes où ils gagneront en plus de nombreux cadeaux. Ensuite, nous comp- tons sur ce type d’événement pour renforcer la notoriété de Client Roi auprès de nos clientsmais également pour inciter d’autres commerçants à rejoindre l’équipe dynamique de Client Roi. Enfin, le choix d’une invitation à une soirée spéciale cinéma est intéressant car nous disposons aujour- d’hui d’un très bel outil avec le cinéma Marché Beaux-Arts du centre ville.”

Marie-Claire Mantion : “Gérer les finances de l’Église est un souci permanent car nous ne sommes jamais sûrs de rien.”

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