La Presse Bisontine 275 - Avril 2025

Le Grand Besançon 37

La Presse Bisontine - Avril 2025

MOBILITÉS

Des véhicules électriques En route vers une flotte plus propre

Grand Besançon Métropole poursuit son renouvellement de véhicules plus propres. Un camion-benne électrique ainsi que quatre véhicules Ami pour la ville de Besançon complètent la flotte qui utilise également du biocarburant.

économisé 1 316 000 kg de CO2 grâce au biocarburant. Mais comme pour les véhicules élec triques, cela coûte plus cher, le surcoût est estimé à 60 000 euros. Globalement, deux tiers des véhicules de G.B.M. bénéficient d’une solution de décarbona tion. n L.P. En 2025, le budget de la col lectivité pour la gestion des déchets se porte à 32 millions d’euros. Il est aussi question du développement de la collecte en points d’apport volontaire et la poursuite d’actions liées à la sécurisation. n Une détection automatique des erreurs de tri Parmi ses axes de développe ment dans la gestion des déchets, Grand Besançon Métropole lance une “expéri mentation d’un outil embarqué de détection automatique des erreurs de tri.” Un outil qui per mettra d’analyser directement le contenu des bacs lors de la collecte afin de vérifier qu’il est bien conforme aux usages attendus.

A nne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, le précise d’emblée : “Le tout élec trique n’est pas envisageable. Nous sommes dans un mix éner gétique pour apporter un maxi mum de sécurité dans l’appro visionnement.” L’élue écologiste met ainsi en avant la décarbo nation progressive de la flotte de véhicules de la collectivité. Dernier achat en date : un camion-benne électrique qui assure la collecte des bacs gris dans le centre-ville. Ce véhicule,

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malgré son coût supérieur par rapport à un modèle thermique (550 000 euros T.T.C. contre 390 000 euros) apporte un confort de conduite et une réduc tion des nuisances sonores pour les riverains non négligeable. “Ce type de camion-benne élec trique est utile en centre-ville avec des tournées qui commen cent très tôt, note Daniel Huot, vice-président délégué à la ges tion des déchets. Mais il faut être vigilant sur l’autonomie qui mérite d’être améliorée.” Pour exemple, ce camion-benne ne

peut pas réaliser la tournée à Saint-Vit en raison d’une auto nomie insuffisante. Le vice-pré sident l’assure : la collectivité va s’assurer que l’ensemble de ces équipements ne pèse pas sur les tarifs. De son côté, la ville de Besançon a acheté quatre véhicules élec triques Citroën Ami (8 500 euros par véhicule). D’une autonomie de 70 km et d’un confort som maire, ces petites voitures sont utilisées pour les trajets pro fessionnels interurbains des agents de la Ville, de G.B.M. et du C.C.A.S. Elles se situent comme un intermédiaire entre le vélo et la voiture. “80 % des déplacements sont des petits trajets, relève Annaïck Chauvet, adjointe municipale déléguée à la transition énergétique et au parc automobile. La Ville possède 725 cartes grises, 166 véhicules sont en pool (avec l’ob jectif d’un partage dans les usages, N.D.L.R.). En 2019, nous avions 895 cartes grises.” 82 véhicules sont 100 % élec triques, quand 347 utilisent le biocarburant H.V.O. X.T.L., issu de déchets végétaux et animaux. Ce biocarburant réduit les émis sions de CO2 jusqu’à 85 %. En 2024, la collectivité estime avoir

vous trouvez que votre fiscalité pèse trop lourd ? Bonne nouvelle : il existe des solutions pour alléger la note tout en investissant intelligemment. Les niches fiscales sont des dispositifs légaux qui vous per mettent de réduire vos impôts tout en finançant des projets qui ont du sens. Immobilier, Plan d’Épargne retraite ou encore d’autres dispositifs comme le Girardin pour soutenir l’Outre-mer : il y a forcément une solution adaptée à votre situation. L’important est de bien choisir pour optimiser vos avantages sans prendre de risques inutiles. Mais attention, défiscaliser ne veut pas dire foncer tête baissée ! Chaque dispositif a ses règles, ses plafonds et ses conditions. L’idée n’est pas seulement de payer moins d’impôts cette année, mais de construire une stratégie sur mesure qui vous permettra de faire fructifier votre argent sur le long terme. C’est là que beaucoup se trompent : mal utilisé, un dispositif peut devenir plus contraignant que bénéfique. Mieux vaut donc bien s’informer avant d’agir. C’est là que le cabinet RVR Patrimoine intervient ! Notre rôle est de vous aider à choisir les meilleures solutions en fonction de votre situation et de vos objectifs. Ensemble, nous mettrons en place une stratégie efficace pour réduire votre fiscalité tout en boostant votre patrimoine. n Réduisez vos impôts intelligemment tout en faisant fructifier votre patrimoine !

Un camion-benne électrique et quatre véhicules Ami viennent compléter la flotte de G.B.M., qui bénéficie pour les deux tiers d’une solution de décarbonation.

FORMATION C.F.A.A. de Châteaufarine Des simulateurs de sciage pour les élèves du C.F.A. Le Centre de Formation d’Apprentis Agricoles (C.F.A.A.) de Château farine a fait le choix de s’équiper de trois simulateurs de sciage pour former les futurs agents et techniciens de scieries.

a donc été prise d’investir dans trois simu lateurs de scie de tête. Le résultat est assez bluffant. Graphisme, bruits, il ne manque plus que l’odeur du bois frais pour se croire au cœur de la scierie. Socle de quatre pédales, boîtiers de commandes, joysticks et sélecteurs de position rotatifs : le poste de contrôle est identique aux engins réels. Si dans la réalité, la moindre erreur peut entraîner de gros dégâts et bloquer toute l’activité de la scierie le temps de procéder à la réparation, ces risques n’existent pas en simulation. La machine s’arrête à l’écran. Il ne reste plus qu’à l’opérateur de trouver l’origine de la panne avant de remettre en route l’application. Le coût des trois simulateurs s’élève à 190 000 euros. n

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C omme pour le B.T.P. ou les froma geries, la représentation que l’on se fait des scieries repose encore sur des clichés de métiers très phy siques, exposés aux quatre vents. Sauf que la mécanisation est aussi passée dans les sites de première transformation du bois. “Il y a de plus en plus d’automatisation, ce qui évite par exemple aux employés de scierie d’avoir à porter des planches” , explique Pierre Bassez, responsable de formation au C.F.A.A. de Châteaufarine.

C’est pourquoi en accord avec la profession, un nouveau Bac pro technicien de scierie ouvrira à la prochaine rentrée au C.F.A.A. de Châteaufarine. Mais le C.F.A.A. n’avait ni la place, ni les moyens pour investir dans un plateau technique digne d’une vraie scierie. Décision

“On peut tout à fait adapter le poste de contrôle aux caractéristiques de telle ou telle scierie”, indique Pierre Bassez aux commandes d’un des trois s imulateurs de scie de tête installés

Mélanie Ravier Gérante du cabinet RVR Patrimoine

La filière forêt-bois peine également à trouver du personnel qualifié capable de prendre en main des machines de plus en plus sophistiquées. À l’échelle nationale, entre 14 000 et 17 000 postes sont à pour voir. La fermeture du pla teau technique au lycée du bois à Mouchard en 2014 n’a pas arrangé le recru tement dans les scieries.

“Il ne manque plus que l’odeur du bois frais.”

27A, Rue Clément Marot, 25000 BesAnçon Tél. : 06 89 58 94 15 www.rvr-patrimoine.fr

au C.F.A.A. de Châteaufarine.

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