La Presse Bisontine 271 - Décembre 2024 - Janvier 2025

22 Le dossier

La Presse Bisontine n°271 - Décembre 2024 - Janvier 2025

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l Politique L’élue au commerce “Il n’existe pas pour l’instant de signaux d’alerte graves sur le commerce” Frédérique Baehr est l’élue bisontine chargée du commerce. Le dialogue n’est pas toujours simple entre des commerçants qui se disent parfois ignorés et une Ville qui n’a pas toutes les manettes en main.

APPARTEMENT

MAISON

78 000 €

224 000 €

MONTFERRAND-LE-CHÂTEAU Maison construite en 1993 sur un terrain de 999m². Secteur calme, exposition sud, et cadre champêtre. Elle comprend entrée, WC, salon séjour avec accès terrasse, cui sine semi ouverte, dégagement. $ O·pWDJH FKDPEUHV XQ EXUHDX salle de bain avec baignoire et douche. Surface habitable de 117 m². En annexe piscine hors sol avec terrasse en bois, chalet de jardin, bassin à poisson, double garage avec grenier et cave. Terrain fermé, portail électrique. Chauffage par géothermie à complété par poêle à granule ou pompe à chaleur. Prévoir travaux de rénovation intérieure. Taxe foncière : 1024 € DPE Conso : Energ. 127 DPE Emiss. CO2 : 4 Honoraires inclus : 13 152 €

BESANÇON (BUTTE) Dans un immeuble de 1954 , ré cemment ravalé avec isolation exté rieure, isolation des combles et du sous sol, un appartement T2 loué, situé au 4 e étage sans ascenseur, en bon état, fenêtres PVC double vitrage, chauffage individuel au gaz. Il comprend entrée, salle de bain avec baignoire, wc indépendant, sé jour, cuisine simple, une chambre, dressing. En annexe une cave et un grenier. Taxe foncière environ 680 € Charges trimestrielles de 204 € DPE Conso : Energ. 211 DPE Emiss. CO2 : 45 Honoraires inclus : 6 144 €

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Frédérique Baehr, la conseillère municipale déléguée au commerce.

question de sécurité publique. À Bat tant, les bornes fonctionnent comme Grand rue ou rue des Granges, elles sont ouvertes le matin. Ce mode de fonctionnement demande forcément un temps d’ajustement. À Battant, il y a des parkings tout autour du quar tier, certains commerçants l’ont bien compris et indiquent à leurs clients la bonne marche à suivre. Il pourrait y avoir peut-être des ajustements à la marge sur cette question de bornes, mais le principe retenu est d’apaiser le quartier. Battant est un quartier dont on parle toujours trop négative ment. J’aimerais qu’on retourne la per ception sur ce quartier où il se passe plein de choses, au niveau commercial, associatif, culturel, artisanal… Sur le plan du commerce, j’en appelle encore une fois les commerçants à se regrouper en association et nous pourrons tra vailler encore mieux avec eux. Ce quar tier a besoin que se crée une dynamique collective qui bénéficiera aussi à ses commerces. n Propos recueillis par J.-F.H.

L.P.B. : Tout ne semble pas être fait à Besançon pour faciliter la vie des commerçants. Exemple avec l’interdiction de déployer un écran sur leur terrasse au moment des grandes com pétitions sportives. La Ville ne sera pas plus souple à l’avenir ? F.B. : C’est une question qui concerne le commerce, mais aussi la tranquillité publique. Il faut toujours avoir en tête qu’une ville est composée de trois popu lations différentes : les gens qui vien nent y travailler, les clients et personnes de l’extérieur, et les habitants. La charte des terrasses existe depuis un certain temps, les commerçants ne l’ont pas découverte la veille des événements sportifs en question. C’est le rôle de la Ville de veiller aussi à la tranquillité publique, on peut très bien mettre un écran à l’intérieur de son bar sans être obligé de le déployer en terrasse. Il est normal qu’à un moment donné, les pouvoirs publics se positionnent. L.P.B. : Et les bornes à Battant ? Aucun chan gement de pied prévu par la Ville ? F.B. : Là encore, c’est avant tout une

L a Presse Bisontine : On entend souvent les commerçants du cen tre-ville dire que la Ville n’est pas suffisamment à leurs côtés. Que leur répondez-vous ? Frédérique Baehr : Je comprends évidem ment la détresse de certains commer çants et j’ai bien conscience que la période peut être compliquée pour le commerce, mais heureusement certains commerces tournent très bien et des commerçants qui s’installent croient encore au potentiel du centre-ville et font tout ce qu’il faut pour que ça marche. Il y a des secteurs qui souffrent plus que d’autres comme le textile, la chaussure, l’équipement de la maison et d’autres comme les métiers de bouche qui ont de grosses difficultés de recru tement. Ajoutons à cela la baisse du pouvoir d’achat. Malgré tout cela, à

ce que nous faisons en soutenant les associations comme l’U.C.B., l’O.C.A.B., l’association des Chaprais, etc. dès qu’elles organisent une animation. C’est aussi de lancer des actions de requalification de certains immeubles vétustes comme nous l’avons engagé par exemple rue Bersot, comme nous le ferons aussi à Battant (rue de la Madeleine, rue de l’École notamment) dans le cadre de l’action Cœur de ville. On agit aussi en améliorant l’espace public comme on l’a fait récemment place de la Révolution où voit que les gens se sont tout de suite emparés de ces espaces situés au cœur du centre commerçant. On n’est pas habilité à aider directement financièrement les commerçants individuellement. Raison pour laquelle je les incite vivement, comme je souhaiterais que ce soit le cas à Battant, à s’organiser en asso ciation, seul moyen pour eux d’obtenir des aides quand ils prennent certaines initiatives. À chaque fois qu’on peut faire quelque chose pour aider le com merce, on le fait. L.P.B. : Combien a donné la Ville cette année pour soutenir les animations commerciales ? F.B. : Nous avons versé cette année 241 000 euros en subventions aux asso ciations de commerçants ou au service du commerce : association des Com merçants et artisans des Chaprais, association des commerçants des Halles beaux-arts, U.C.B., commerçants du quartier Pasteur, Office du commerce, association Récidev (marché Solidaire

de Noël).

L.P.B. : Et en dehors du cadre classique, vous ne pouvez rien initier de plus ? F.B. : Il peut y avoir aussi le levier régle mentaire ou législatif, plus politique. Pour cela, Anne Vignot avait par exem ple sollicité la ministre du Commerce pour tenter de la convaincre de prendre une loi pour plafonner les loyers com merciaux dans certaines zones du cen tre-ville, comme elle l’a fait pour les loyers des logements.

Besançon pour l’instant, il n’existe pas de signaux d’alerte graves sur la santé du commerce. Beaucoup de cellules vides sont reprises, cer taines ne le sont pas parce qu’elles sont trop vétustes ou parce que leurs propriétaires ne souhaitent pas les louer. L.P.B. : Quel est le rôle de la Ville dans ce contexte ? F.B. : C’est d’aider toutes les initiatives qui vont dans le sens de l’anima tion du centre-ville. C’est

“Battant a besoin que se crée une dynamique collective.”

Dans la seule rue Battant, une douzaine d’enseignes vides. La Ville va engager des opérations de requalification de bâtiments

dans ce quartier.

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