La Presse Bisontine 268 - Octobre 2024
24 Retour sur info - Le Grand Besançon L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le Campus Saint-Joseph Saint-Paul inaugure une nouvelle licence pro L e pôle d’enseignements Sainte-Colette Saint-Joseph Saint-Paul à Besançon,
La Presse Bisontine n°268 - Octobre 2024
Terres de Jim : en attendant le bilan financier
l’opération. “La comptabilité n’est pas terminée” confirme Mélanie Gruet, mais “on devrait équilibrer l’opération” espère-t-elle. Le budget des Terres de Jim 2024 avoisinait 1,5 million d’euros. Des dépenses imprévues comme les plaquettes de bois déversées sur le site pour éviter qu’il ne se transforme en bourbier se sont chiffrées à 40 000 euros et la fer meture anticipée le samedi soir pour cause de pluie aura limité les recettes espérées. Malgré ces aléas, les J.A. espèrent ter miner à l’équilibre. Les Jeunes Agriculteurs se don nent rendez l’an prochain en Seine-Maritime pour les Terres de Jim 2025. “Nous irons en tant que bénévoles” note Mélanie Gruet. ■
M élanie Gruet, la pré sidente des Jeunes agriculteurs du Doubs, peut pousser un ouf de soulagement. “Sur le plan humain, de public, des par tenaires, on a coché toutes les cases : tout le monde était très content de ce week-end de fête” commente-t-elle. Même si la jauge finale des 100 000 visiteurs annoncés s’est arrêtée à 70 000
visiteurs, “on a réussi notre pari” juge la présidente installée à Bouclans. Le tout, “en réalisant une restauration 100 % locale, en mobilisant plus de 1 200 béné voles, et en assurant la bonne tenue de l’événement durant trois jours” ajoutent les J.A. natio naux. Les J.A. du Doubs se donnent encore quelques semaines pour dresser un bilan financier de
questionner sur ce que nous devons proposer aux jeunes en termes de formation” se félicite Frédéric Chabod, le chef d’éta blissement. “Le partenariat engagé avec ce campus est d’une grande richesse. Ce parcours a été créé ex nihilo et répond à des besoins avec une précision quasi chirurgicale” ajoute Christophe Decreuse, directeur général du C.N.A.M. Bourgogne-Franche Comté. Les compétences proposées dans le cadre de la licence C.A.C.D. sont recherchées. Le secteur économique du bâtiment est en évolution constante influencé par une dimension envi ronnementale qui modifie la cul ture de la construction. C’est ce changement de cap qui a motivé Camille à poursuivre ses études dans cette licence pro après avoir décroché un B.T.S. E.R.A. (étude réalisation d’agencement) au sein du pôle d’enseignements Sainte Colette Saint-Joseph Saint-Paul. “Ce qui me motive c’est d’avoir les compétences pour travailler sur des bâtiments durables. Avec le réchauffement climatique, elles sont de plus en plus demandées. C’est une façon pour moi de m’engager au service des géné rations futures” remarque l’étu diante, heureuse de faire partie de cette première promotion.
Anne Vignot, maire de Besançon, s’est également félicitée de la création de cette nouvelle licence lors de l’inauguration le 20 sep tembre des nouveaux locaux du campus Boulevard Diderot. “Avec vos formations, vous contribuez à la vitalité de la vie étudiante à Besançon. Cette licence a du sens. Elle répond à de nouveaux enjeux. C’est très important d’avoir ce foisonnement de for mations qui correspond à nos besoins. Vous y répondez avec une vitalité d’accueil et de moder nité” a déclaré l’élue, fière de la dimension universitaire de Besan çon, “une ville campus.” De son côté, le pôle d’enseignements Sainte-Colette Saint Joseph Saint-Paul réfléchit déjà à créer d’autres formations. ■
c’est aussi un campus qui donne accès à des études supérieures dont l’offre ne cesse de s’étendre en résonance avec les besoins du marché du travail. Le 5 septembre, l’établissement privé du boulevard Diderot a inau guré sa nouvelle licence profes sionnelle de Chargé d’affaires en construction durable (C.A.C.D.) en partenariat avec le C.N.A.M. Bourgogne-Franche-Comté (Conservatoire National des Arts et Métiers). Elle s’articule autour de trois modules principaux qui forment les étudiants au suivi de chantier, à la réhabilitation dura ble, au B.I.M. (building information modeling), aux normes de construction, ou encore au bâti ment passif. À la fin de leurs études, ces jeunes sont destinés à travailler, par exemple, en bureau d’études. Cette formation s’ajoute aux qua tre autres que propose déjà le campus. La première promotion compte 13 étudiants qui ont cha cun trouvé une entreprise pour les accueillir dans le cadre ce nouveau parcours en alternance. “À l’évidence, cette licence répond à un besoin dans les entreprises. Cela nous encourage à développer notre offre, à nous
Les Terres de Jim ont rassemblé le monde agricole durant trois jours à Mamirolle.
Zone des Champs Chevaux à Saint-Vit : toujours pas d’apaisement G rand Besançon tenait le 11 septembre dernier une nouvelle réunion de
plètes mais montrent une large partie des parcelles non exploi tables du fait des dolines ou de sols potentiellement pas assez portants ajoute l’association suite à cette réunion.” Pour la F.D.S.E.A., présente également à cette réunion, sou vent les entreprises surestiment les surfaces lors de leur instal lation, dans un espoir de crois sance. “Il y aurait sans doute encore de l’espace à investir dans les zones existantes avant d’attaquer les espaces agri coles.” L’achat des parcelles a déjà commencé : une parcelle exploi tée par la S.A.R.L. de Torpes (Patrick Geistel) et appartenant à la famille Courtois, d’une sur face d’1,68 hectare, a par exem ple été achetée 112 500 euros par G.B.M. Au final, les opposants à ce pro jet de Z.A.E. estiment que c’est “une opération stupide, où les élus ont privilégié une superficie d’un seul tenant sans se préoc cuper de la topographie et de la géologie des lieux, en pente, encombrés de dolines, ce qui va compliquer l’aménagement de la voirie et l’installation des entreprises.” Ils la comparent à la zone des Auxons, en marge de la gare T.G.V. qui attend tou jours ses entreprises… ■
l’économie, et Mickaël Grissa, le chef de projet aménagement urbain, la présentation a confirmé aux participants la fin définitive de l’exploitation agri cole du site en 2028. A été confirmée également l’in demnisation des exploitants impactés par les tranchées du
diagnostic archéologique qui sera réglée “dans le mois” ont confirmé les responsables de G.B.M. L’achat des parcelles concernées par la future Z.A.E. (une des plus vastes du Grand Besançon) se ferait d’ici 2028 Quant à l’impact de la Z.A.E. sur les parcelles exploitées par la ferme du Lycée agricole de Dannemarie-sur-Crète. Les élus présents, notamment le maire de Saint-Vit Pascal Routhier ont tenté de minimiser l’impact négatif de la perte de ces par celles en prétendant que la ferme en trouverait ailleurs. “Ces réponses leur ont valu une volée de bois vert de la part d’un agent de la ferme qui a rappelé com bien celle-ci subissait les contraintes du rétrécissement des terres accessibles aux élèves et étudiants du Lycée agricole, en raison de l’urbani sation galopante de la commune de Dannemarie” rapporte Fran çois Favory, présent en tant que membre de l’Association de défense des vals de Sobant et de la Sonoche (Velesmes Essarts). Pour les opposants à la zone, il reste encore trop d’ar guments en défaveur d’une telle zone. “G.B.M. ignore la topo graphie et le substrat géologique des terrains. Les études du sous-sol sont encore incom
présentation du projet d’amé nagement de la zone d’activité économique (Z.A.E.) dite des Champs Chevaux à Saint-Vit. Commentée par Nicolas Bodin, le vice-président chargé de
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