La Presse Bisontine 267 - Septembre 2024

12 Besançon

La Presse Bisontine n°267 - Septembre 2024

FORÊTS

Bonne nouvelle pour les promeneurs Finie la chasse à Besançon les mercredis et samedis après-midi

La nouvelle convention signée pour trois ans, entre la mairie et l’association communale de chasse agréée (A.C.C.A.), réduit le nombre de jours de chasse. D’un commun accord et dans une volonté partagée d’équilibre des usages.

des sangliers (sauf en cas de grande sécheresse). “C’est déjà ce que nous faisions. Cela ne doit venir, à mon sens, qu’en substitution, et nous avons par ticipé à montrer l’exemple là dessus.” Réduits progressivement sur la précédente convention, les lâchers de faisans ont, de même, été supprimés pour les pro chaines années. Les chasseurs bisontins ont proposé dans la même finalité d’améliorer le biotope, en plantant des haies pour garantir l’installation d’une petite population de fai sans sauvages, sur le secteur des plaines en forêt de Chailluz. Ce qui a été accepté par la muni cipalité qui salue elle aussi, dans un communiqué, le travail collaboratif et “les avancées notoires.” Un peu dans la conti nuité de l’opération de ramas sage des déchets, “J’aime la nature propre”, pilotée par l’A.C.C.A. le 16 mars dernier (sur invitation de la Fédération de chasse), qui avait réuni 126 personnes dont 86 non-chas seurs. n S.G.

La pratique de la chasse, qui n’était déjà pas autorisée les dimanches après-midi et les vendredis toute la journée, se trouve ainsi un peu plus réduite dans Besançon. Mais ce chan gement, discuté en amont entre chasseurs, les impacterait fina lement assez peu. “On n’était pas nombreux ces jours-là” , avoue Julien Lamure, “et nos adhérents entendent aussi les questions de sécurité, même si toutes les mesures de précaution sont prises.” Les Bisontins pourront ainsi se balader l’esprit plus tran quille durant leur temps libre. La chasse du petit gibier se limi tant désormais aux lundis, mar dis, jeudis et aux samedis et dimanches matin. Les battues (gros gibier), qui débutent géné ralement au 15 octobre à Besan çon, continueront, elles, de se tenir en alternance les samedis ou dimanches matin. “Elles sont planifiées et communiquées en amont sur nos sites respectifs et les panneaux en forêts” , rap pelle Julien Lamure. Parmi les autres mesures prises figure aussi la fin de l’agrainage

R enégociés tous les trois ans, les droits de chasse ont été revus et validés par les deux parties en juin dernier. En un temps record. “Nous avons signé en une semaine, du jamais vu” , ironise Julien Lamure, prési dent de l’A.C.C.A. bisontine. Preuve que le dialogue est de nouveau en place dans les forêts bisontines, et que chasseurs et élus à majorité écologiste peu vent s’entendre. Bien que cer tains continuent d’en douter. “On sent qu’un climat de confiance s’est installé. Il a fallu du temps mais aujourd’hui, tout se fait en bonne intelligence. On a l’impression d’être davantage écoutés” , note Julien Lamure. Les tensions suscitées en 2019 par l’arrêté municipal, qui avait interdit temporairement l’accès des chasseurs à une grande par

tie des forêts communales pour des raisons de sécurité, sem blent faire partie du passé. Cha cun y allant aujourd’hui de ses efforts. Sur demande de la Ville qui recevait régulièrement des courriers de mécontentement, il a ainsi été décidé de faire évo luer les jours de chasse. “Plu sieurs promeneurs disaient entendre des coups de feu et s’en inquiétaient. Ce qui fait qu’on nous a demandé d’arrêter de

chasser les mer credis et samedis après-midi” , explique le pré sident de l’A.C.C.A. “On est bien sûr pour le partage du bois, même si on est également des ayants droit.”

“On est bien sûr pour le partage du bois.”

Julien Lamure est à la tête de l’A.C.C.A. Besançon depuis 5 ans.

BESANÇON Sainte-Colette-Saint-Joseph-Saint-Paul Un label “Zéro Gaspil’” 2 étoiles pour le restaurant du groupe scolaire Manger à sa faim sans avoir les yeux plus gros que le ventre. Pari gagné pour le groupe scolaire privé qui décroche le label “Zéro Gaspil’”. Le principe : réduire au minimum les déchets alimentaires à la cantine e n incitant les élèves à adapter leur quantité de nourriture à leurs besoins.

À Besançon, le groupe sco laire Sainte-Colette Saint-Joseph-Saint-Paul vient de se voir attribuer le label “Zéro Gaspil’” par Mille et Un Repas, une société spé cialisée dans la restauration col lective. Cette reconnaissance vient couronner le travail engagé par l’établissement dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Ici, du petit-déjeuner au dîner, 1 000 repas sont préparés chaque jour dans les cuisines de la cantine par le chef Marc Ragueneau entouré de sa bri gade. Limiter au maximum les

restes alimentaires est donc devenu un véritable enjeu. Dans le cadre du projet “Zéro Gaspil’”, des actions sont mises en place pour inciter les enfants

Aujourd’hui, sur un plateau, la quantité de déchets est environ de 20 grammes, c’est six fois moins que dans les établisse ments hors du cercle vertueux du “Zéro Gaspil’”. “En 2013, sur un plateau de 450 grammes, on jetait en moyenne 167 grammes. Aujourd’hui, on est tombé à 120 grammes. Mais dans les restau rants “Zéro Gaspil’”, ce chiffre descend à 20 grammes, voire à 10 grammes de déchets par pla teau selon les établissements” remarque David Chicot, direc teur général de Mille et un Repas.

Frédéric Chabod (au centre), chef d’établissement, entouré de David Barthe son adjoint, du chef Marc Ragueneau, de David Chicot (Mille et Un repas), de Françoise Presse (conseillère municipale) et de Sidonie et Manon les éco-délégués.

à mieux manger en adaptant, à leurs besoins, ce qu’ils mettent leur assiette. Il s’agit de manger à sa faim sans avoir pour autant les yeux plus gros que le ventre. Et ça marche !

“Un gage de sérieux et de qualité.”

labellisation E3D (établissement en démarche globale de dévelop pement durable N.D.L.R.), et dans notre labellisation Qualiopi pour notre unité de formation pour apprentis” se félicite Fré déric Chabod, le chef d’établis sement. “Zéro Gaspil’” c’est le bon, le sens, le bon sens. n T.C.

par le Bureau Véritas) sur les trois possibles. Pendant un an, les équipes ont travaillé main dans la main avec Mille et Un Repas afin d’obtenir ce résultat. Les élèves ont été impliqués par le biais des éco-délégués. “Ce label “Zéro Gaspil’” est pour nous un gage de sérieux et de qualité. Il s’inscrit pleinement dans notre

Cette entreprise dont 75 % de l’activité est la restauration col lective scolaire intervient en tant que prestataire dans 85 établissements du Grand Est. Sur cet ensemble, 17 sont label lisés “Zéro Gaspil’” dont le groupe scolaire Sainte-Colette-Saint Joseph-Saint-Paul qui a décro ché un label deux étoiles (certifié

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