La Presse Bisontine 263 - Mai 2024
14 Besançon
La Presse Bisontine n°263 - Mai 2024
SÉCURITÉ Les 6 bornes en fonctionnement Battant, quartier (trop) apaisé ? Les bornes promises à l’automne sont opérationnelles. Il faut désormais montrer patte blanche pour accéder au quartier en voiture. La mesure ne fait toujours pas l’unanimité.
Les bornes, comme ici en haut de la rue Battant, sont
Animations Appel à candidature : Besac dit bienvenue à ses étudiants ! Afin de renforcer la notoriété de sa programmation de rentrée, la Ville de Besançon recense tous les événements destinés aux étudiants (concerts, visites guidées, portes ouvertes…) organisés entre le 1er septembre et le 31 octobre à travers Besac dit bienvenue à ses étudiants ! Jusqu’au 30 mai, entreprises, associations, établissements d’enseignement supérieur, structures culturelles, sportives programme en proposant une activité dédiée et ainsi se faire connaître auprès des 25 000 étudiants de Besançon et de sa Métropole. La candidature se fait par mail : vieetudiante@grandbesancon.fr ou par téléphone au 03 81 61 51 59. Commémoration Les cérémonies du 8 mai auront une couleur particulière cette année à Vauchamps, commune de Bouclans. Un hommage sera rendu à un Poilu de la Grande guerre, originaire de Vauchamps, le Sergent Muller dont les descendants vivent toujours au village. La 370ème promotion de l’école des sous-officiers d’active de Saint-Maixent (Deux-Sèvres) l’a choisi pour parrain. Le Sergent Muller avait été blessé à la tête mais s’est porté volontaire pour retourner au front, pour en fin de compte y laisser la vie en juillet 1918. Une cérémonie en son honneur se tiendra le 8 mai à Vauchamps à 16 heures. La place de la mairie, sera baptisée place Sergent Muller. ormais bouclé par un dispositif de bornes, seulement escamotables pour les riverains, et pour les livraisons avant 11 heures. Rue d’Arènes, rue Léon Deubel, rue Richebourg, face au square Bouchot en haut de la rue Bat tant, quai de Strasbourg, et bientôt rue de la Madeleine : le quartier Bat tant-Madeleine est désormais bouclé. Une décision prise, selon la mairie, “à la demande de nombreux habitants du quartier Battant qui sont confrontés à des nuisances récurrentes : vitesse exces sive, bruit, insécurité, encombrement.” Pour Battant, ce n’est ni plus ni moins et maisons de quartiers peuvent prendre part au ENBREF L a mairie parle d’apaisement pen dant que d’autres redoutent l’en dormissement, voire le déclin commercial de ce quartier dés
qu’une extension du secteur réglementé de la Boucle, “un système qui a fait ses preuves” toujours selon la mairie. Cette décision a été prise à l’issue d’une
entrées en service le 8avril.
réunion de concerta tion des riverains organisée à l’automne dernier. Concertation, c’est un terme qui n’est pas tout à fait approprié selon cer tains commerçants auxquels on a imposé cette mesure contre leur gré. “J’ai suivi tous les dispositifs, depuis la mise en place du secteur pié ton en bas de la rue
“Anne Vignot, c’est un peu Vauban, mais sans les portes !”
Battant en 1987, se souvient Christian Mourey, un commerçant installé là avec son magasin de musique depuis près de 50 ans : autant les concertations étaient bien organisées du temps de Robert Schwint ou de Jean-Louis Fous seret, autant là, je ne considère pas ça comme de la concertation avec un pres tataire privé qui animait les débats et qui répondait aux questions et tout était décidé d’avance” dit-il avant d’ajou
ter dans un sourire : “Anne Vignot, c’est un peu Vauban, mais sans les portes!” pour évoquer la bunkérisation de Battant. En échangeant avec les commerçants, on constate vite contrairement au sen timent des riverains du quartier, que l’installation de ces bornes ne va pas aller dans le sens de la dynamisation du commerce. Pour eux, la priorité de la mairie devrait être ailleurs : “S’oc
cuper des S.D.F. et des personnes alcoo lisées et droguées qui pourrissent la vie du quartier” lâche l’un d’entre eux. Les commerçants reconnaissent néan moins qu’il est encore tôt pour tirer un bilan, positif ou négatif, de l’instal lation des bornes qui fonctionnent depuis le 8 avril. “La déambulation et l’accès aux commerces seront plus apaisés” soutient de son côté la Ville. n J.-F.H.
SPORT
Tennis À Roland-Garros, dans la cour des très grands Dans un mois, il participera à son 22 ème Roland-Garros. Juge de ligne
nement. “C’est une très grande satisfaction et l’aboutissement du travail que je peux réaliser tout au long de l’année, de manière individuelle, au niveau de la Ligue ou de la Fédération” se réjouit Jean-Christophe Conry, qui est salarié de la Ligue Bourgogne-Franche Comté de tennis tout en étant juge arbitre et chef des arbitres “international”. Durant la quin zaine de Roland-Garros, il sera affecté à un, deux ou trois ter rains durant la journée. Ses missions seront variées. “Il y a une réunion le matin où il s’agit de faire passer le message du chef arbitre aux officiels, de conseiller les juges de ligne tout au long de la journée et d’analyser et traiter certaines problématiques récentes liées à l’arbitrage.” Chaque année, il y a des nou veautés à intégrer. “En 2024, la principale est l’autorisation du coaching pendant le match” détaille Jean-Christophe Conry. “C’était, semble-t-il, une demande des joueurs. Le coach a une place réservée autour du court d’où il peut discuter ou faire des gestes avec son joueur… entre deux points. C’est aussi une bonne chose pour l’arbitre de chaise qui peut se concentrer plus particuliè rement sur le terrain.” Le ter rain, justement, Jean-Chris tophe Conry ne saura le sien que du jour au lendemain à cause de la réglementation sur les paris sportifs qui a fait évo
luer les désignations. À un mois de l’événement, la pression monte tout douce ment. Il le sait, un tournoi réussi, c’est un tournoi où la communication et la gestion des arbitres seront optimales. La connaissance et l’application des règles, nouveaux règle ments et techniques, sont elle aussi fondamentales. “J’aborde ce Roland-Garros 2024 avec envie et impatience” conclut Jean-Christophe Conry. “Ilme tarde de voir les évolutions du tournoi. Nous aurons plusieurs nocturnes quotidiennes sur le court central et l’apparition du toit sur le court Suzanne-Len glen. Être à Roland-Garros, c’est toujours une grande fierté.” n A.A. Jean-Christophe Conry ne sera pas le seul conseiller technique franc-comtois. Il sera accompagné d’Aline Utzeri et Julien Wolff. Quatre juges de ligne de notre région seront également de la partie : Léonard Bodin, Marine Nela ton, Laura Triponney et Pierre Feutry. n Les autres francs-comtois présents pour l’événement
en finale en 2004, 2005 et 2006, Jean-Christophe Conry sera conseiller technique cette année encore. Il l’est depuis 2007.
S uivre et évaluer les juges de ligne de Roland-Garros. Les motiver, leur donner les informations essentielles et des conseils pour faire en sorte qu’ils respectent la charte de l’arbitrage. Évaluer aussi, ses
noi de tennis parisien en tant que conseiller technique de l’arbitrage. Il a été désigné par le chef des arbitres Jean Patrick Reydellet qui l’a choisi dans son équipe officielle pour cette édition 2024. 340 arbitres seront présents durant l’évé
appréciations entreront en ligne de compte dans les sélec tions de ceux qui iront loin dans le tournoi et jusqu’en finale. Du 26 mai au 9 juin, le bisontin Jean-Christophe Conry, 43 ans, participera au mythique tour
Jean-Christophe Conry participera à son 22 ème Roland-Garros.
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