La Presse Bisontine 262 - Avril 2024
6 L’ÉVÉNEMENT
La Presse Bisontine n°262 - Avril 2024
L’ÉGLISE ÉVANGÉLIQUE DE BESANÇON SEDÉVOILE
Que ce soit à la Bonne Nouvelle rue Xavier-Marmier, à l’Église évangélique baptiste rue de Belfort ou dans d’autres églises de la cité comtoise, des centaines d’évangéliques bisontins se retrouvent chaque semaine. Ces évangéliques, des chrétiens dont la religion prend ses racines dans le protestantisme, se démarquent dans leur manière de célébrer leur foi. Découverte.
l Rencontre On a assisté à un office À la découverte du culte évangélique Le phénomène évangélique s’est largement développé en France ces dernières années. Besançon n’y a pas échappé. Chaque dimanche, des centaines de fidèles se pressent dans les églises de la capitale comtoise, que ce soit à la Bonne Nouvelle rue Xavier-Marmier, à l’Église évangélique baptiste rue de Belfort, ou ailleurs dans la ville.
P ar leur rapide croissance et leur culture adaptée à la société contempo raine, les évangéliques bouleversent le fait religieux dans le monde. À tel point que depuis plusieurs années, le protestan tisme évangélique est devenu une religion mondiale au même titre que le catholicisme et l’islam. Constitués d’une multitude de courants, les évangéliques par tagent néanmoins de nombreux codes sociaux souvent calqués sur ceux des églises états-uniennes. Besançon n’échappe pas à la tra dition. Il suffit de se rendre dans l’une des églises évangéliques de la capitale comtoise, la Bonne Nouvelle rue Xavier-Marmier un
dimanche matin, pour s’en rendre compte. Bien sûr les prières ont la part belle : “Ta parole portée par l’Esprit te révèle et te glori fie…” Mais ce qui marque d’entrée, c’est l’importance de l’assemblée : une centaine de personnes pré sentes, c’est à remarquer.
reprises en chœur par l’assemblée et lues sur un rétroprojecteur. Une fibre religieuse qui met l’ac cent sur l’épanouissement per sonnel. Les prêches, relayés en direct sur Internet, multiplient les réfé rences à l’actualité. Au cœur d’un culte divisé en trois parties où l’on chante et l’on prie. Des prêches libres aussi importants que le rôle crucial de la musique et du chant. Des prédications sans inter dit qui tentent d’apporter des réponses aux interrogations de tous les jours. On y parle de Par coursup, des futurs J.O., toujours, tôt ou tard, en ramenant à Dieu, l’infiniment Grand. L’important est de vivre les choses en étant
Une religion d’espoir plus que de mémoire.
Sans parler de la joie qui peut s’y manifester : des prières, des chants, beau coup de chants, accompagnés à la guitare, au violon et à la trompette. Et des paroles
À l’église évangélique baptiste de la rue de Belfort, une centaine de fidèles étaient réunis ce dimanche matin de mars.
gent les bribes d’une prière dis persée. À l’Église évangélique baptiste de la rue de Belfort, les fidèles, au micro, rendent grâce à Dieu. Avec de larges sourires et en
plus acteur que spectateur de sa foi. Et chacun peut venir devant l’assemblée pour prier. Ainsi des voix s’élèvent spontanément : Ici “Merci Seigneur.” Là : “Je t’adore de tout mon cœur.” Plus loin émer
rythme pour faire rimer religion et décontraction. Ou quand la religion évangélique est moins une religion de mémoire qu’une religion d’espoir. n A.A.
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