La Presse Bisontine 262 - Avril 2024

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La Presse Bisontine n°262 - Avril 2024

Un tour du monde - écoresponsable - en80plats Le concept est fait toujours recette où le Kursaal se transforme en temple de la gastronomie mondiale grâce à cette initiative que le C.L.A. perpétue depuis près de 35 ans. Découverte 11 et 12 avril

Le succès de cette

manifestation multiculturelle ne se dément pas d’année enannée.

V oilà plus de 35 ans que le Centre de linguistique appliquée (C.L.A.) de l’Université de Franche Comté suit la même recette, et les convives en redemandent toujours ! Le “Tour du Monde en 80 plats” est une institution à Besançon. Cette année, pour cette 35 ème édition, “le Tour du Monde devient éco-responsable” prévient le C.L.A. Plus de 1 200 convives sont attendus lors des deux services par soir (à 18 heures et à 21 heures) pour venir déguster de délicieuses spécialités culi naires salées, sucrées et épicées du monde entier confectionnées par les étudiants internationaux

du C.L.A. “Tout au long de la soirée, les étudiants parés dans les vêtements traditionnels de leur pays alternent chants et danses. L’ambiance et la convi vialité rendent ces moments inou bliables” décri vent les organisateurs. Quand les

Le tour du monde en 80 plats Les 11 et 12 avril Grand Kursaal de Besançon Plus d’infos en contactant : cla@univ-fcomte.fr ou en appelant le 03 81 66 56 40

disposition des participants à l’entrée du Kursaal. Il y aura également des espaces à l’inté rieur pour trier ses déchets” pré cise la direction du C.L.A. Les personnes pourront également venir avec leurs propres conte nants s’ils le souhaitent.

Ce voyage culturel et gustatif a été créé à la fin des années 1980. Véritable fenêtre sur le monde, le Tour du Monde en 80 plats, c’est la rencontre des cinq continents, c’est aussi une façon pour les étudiants du C.L.A. de partager leur culture. n

propose des spécialités culinaires présentées en portions de dégus tation allant de 1 à 3 euros, du thé, du café. Au bar du Tour du Monde, il est possible de dégus ter des bières et des vins étran gers. L’événement devient en effet éco-responsable parce que cette année, “les 1 200 assiettes et gobelets en plastique, c’est fini ! Cette année, pour participer à la soirée, il faudra utiliser de la vaisselle réutilisable (sous caution) que nous mettrons à

LeTour du Monde en 80plats, c’est la rencontre des cinq continents.

rideaux du Grand Kursaal s’ou vrent, les convives peuvent ainsi voyager de pays en pays et compo ser leur repas avec des mets du monde entier. Chaque stand

Au rendez-vous de l’emploi Avec l’organisation du salon des recruteurs et de l’apprentissage ce 26 mars, le Département du Doubs espère faire baisser encore de quelques points un taux de chômage déjà assez faible sur le territoire. Économie Salon des recruteurs

Freed from designer, l’exposition subversive et pop Signée de deux graphistes de renommée nationale, l’exposition visible jusqu’à la fin du mois à l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon mélange militantisme et humour dans une scénographie pleine de couleurs. Exposition Institut des beaux-arts

L e taux de chômage est actuellement de 6,7 % à l’échelle du départe ment du Doubs, de 5,7 % sur le bassin d’emploi de Besançon, et même de moins de 4 % dans le Haut-Doubs frontalier. Malgré ces bons chif fres, les collectivités locales continuent à prendre des ini tiatives comme l’organisation de salons de l’emploi. Grand Besançon Métropole a le sien, à la rentrée de septembre, et le Département du Doubs éga lement, qu’il organisait ce mardi 26 mars à Micropolis. “Les chiffres du chômage sont plutôt bas, mais il ne faut pas

tissage. Cette filière offre elle aussi de nombreux emplois” ajoute l’élu. Quelque 130 expo sants étaient attendus à ce nouveau salon des recruteurs, avec dans la besace “plus de 1 500 offres d’emploi, dont plus de 400 dans le secteur de l’aide à la personne, 200 dans l’in dustrie et plus de 150 dans les T.P.” En matière d’apprentis sage, le salon promettait 778 offres d’alternance. Pour les organisateurs, l’orga nisation de ce rendez-vous de l’emploi se justifie par un seul chiffre : “L’an dernier, 160 contrats avaient été signés à l’issue du salon.” n

oublier que le Doubs concentre 12 100 allocataires du R.S.A., dont 50 % sont issus du terri toire bisontin” justifie Ludovic Fagaut, vice-président du Département en charge du retour à l’emploi et du social. “Même si on a des bons chiffres localement, il reste à lever les derniers freins au retour à l’em ploi que sont la mobilité, la santé et la garde d’enfants” ajoute Sarah Jeantet de France Travail. L’an dernier, 2 600 personnes avaient parcouru les allées de ce salon des recruteurs à Micropolis. “Cette année, nous avons ajouté le volet appren

G rincheux et autres esprits étriqués, évitez de mettre les pieds dans ce lieu de débauche progressiste ! Militants de la cause zemmourienne, s’abstenir égale ment, cette exposition n’est pas faite pour vous. Roxanne Maillet et Félicité Landrivon, deux graphistes de renom, et accessoirement militantes appuyées de la cause L.G.B.T., signent cette exposition pétillante où l’humour se cache dans chaque recoin et sur tous les objets de la vie quotidienne que les deux artistes ont revisités à la mode pop-art, dans une joyeuse mise en scène. “Cette exposition est prêtée par la Fondation des artistes avec qui nous avons signé un par tenariat. C’est la dernière occasion en France de lavoir” signale Mathieu Ducoudray, le directeur de l’I.S.B.A. Pour Aline Chassagne, l’adjointe bisontine à la Culture et à ce titre présidente de l’I.S.B.A., “cette exposition de qualité colle très bien au projet pédagogique de l’établissement qui est une des sept écoles des beaux-arts en France à avoir une option design graphique que suivent environ 70 étudiants dont certains ont d’ailleurs participé au montage de l’exposition.” Des étudiants qui semblent particulièrement concernés par l’audace dont ont fait preuve les deux artistes dans un établissement où la tolérance et la lutte contre toute forme de discrimination - nous n’avons pas dit wokisme ! - semblent être des valeurs cardinales. “C’est très intéressant de voir comment les deux artistes ont détourné des symboles du

capitalisme marchand en y mettant des messages L.G.B.T.” opine Marilou, une des étudiantes en design graphique dont le combat pour l’inclusion semble parfaitement bien illustré par cette expo sition pétillante. n J.-F.H. Mathieu Ducoudray, directeur de l’I.S.B.A. et Aline Chassagne, présidente de l’institut. Freed from designer Jusqu’au 29 mars à l’I.S.B.A., rue Denis-Papin à Besançon Exposition accessible tous les après-midi

Le salon avait attiré 2 600 personnes l’an dernier (photo Département duDoubs - B. Grosjean).