La Presse Bisontine 262 - Avril 2024

Besançon 17

La Presse Bisontine n°262 - Avril 2024

de Nicolas était ainsi ouverte y compris en soirée. Une amplitude horaire et un besoin de personnel qui peuvent sans doute freiner les candidatures. Dans le cas présent, le maintien de deux activités parallèles de l’ancien gérant et le contrecoup du Covid n’auront pas permis de voir décoller l’activité. “C’est pour cela aussi que l’on veut mieux accompagner le prochain occupant. Aujourd’hui, on ne va pas au bout de l’offre sportive et de restaurant. On peut imaginer organiser des anniversaires, développer des manifestations en com mun ou créer un package, incluant entrée et repas” , souligne Simon Devaux. La redevance modérée à l’année appliquée par la collectivité offre aussi, selon lui, C’ est la surface précise du mur d’enceinte du front Saint-Étienne à la Citadelle de Besançon, que la société Kärcher a commencé à nettoyer à la vapeur chaude. La société allemande a signé avec le monument Vauban 1065,5m² L e c h if f re un mécénat de compé tences, c’est-à-dire qu’elle met des colla

COMMERCE

Sous concession d’exploitation

La Table de Nicolas cherche son remplaçant au complexe Lafayette

“de bonnes conditions d’exercice et un moindre risque, pour qui voudrait se lancer.” La Ville, qui a lancé sa consultation fin mars, sélectionnera le futur exploitant à la mi-mai en fonction des projets reçus. Le restaurant rouvrira ensuite en sep tembre, le temps de son aménagement et de la fermeture parallèle de la piscine Lafayette. Celle-ci ne sera, en effet, pas accessible de fin juin à fin août, en raison de travaux structurels (étanchéité, éclai rage, économies d’énergie…). En atten dant, les usagers pourront se tourner vers les autres sites de la ville, dont la piscine Mallarmé, qui sera exception nellement ouverte cet été. n S.G. borateurs à disposition de la Citadelle pour ce travail qui s’étale sur trois semaines. Avant la Citadelle, Kärcher a déjà mis son expertise au ser vice d’autres édifices connus mondialement comme le mont Rushmore, la statue de la Liberté, la statue du Christ Rédempteur à Rio, les colon nades du Vatican à Rome ou encore le Grand Bouddha de Ling Shan en Chine. l

Fermé depuis début février, le bar-restaurant de la piscine et patinoire Lafayette doit trouver un nouveau gérant. La Ville de Besançon vient de lancer une consultation et envisage une reprise d’activité à la rentrée.

RELA TOP ée à é limit Quantit à D’un commun accord avec la Ville, il a ainsi anticipé la fin de sa concession d’occupation et d’exploitation, qui allait en principe jusqu’en septembre 2024. Elle avait été reconduite en 2021 pour 3ans. “On lui a demandé de maintenir une partie de l’activité jusqu’à la fin de la saison de la patinoire. Il continue donc d’assurer l’offre pour les clubs, sur la partie traiteur et snack jusqu’à mi avril ou début mai” , précise Simon D epuis quelques semaines, les familles de sortie à la piscine et désireuses de manger un mor ceau après leur séance, se cas sent le nez sur les portes de l’établis sement. Comme d’autres usagers, habitués à prendre un petit café après leurs cours hebdomadaires. Une affiche en devanture du restaurant annonce en effet qu’il est fermé définitivement. L’ancien gérant, Nicolas Morel, a choisi de recentrer ses activités sur son maga sin et son service traiteur à Franois. Une décision qui couvait, semble-t-il, depuis un moment.

Devaux, chef de service aux sports à la Ville de Besançon. Mais le bar-restau rant, lui, est bel et bien vidé de ses occu pants. “Bien sûr, c’est un service en moins et on veut corriger ça assez vite” , poursuit-il. La Ville ne semble pas nourrir spécia lement d’inquiétude sur la reprise poten tielle. Le site connaît pourtant une activité fluctuante au fil des ans et des exploi tants (Bonnet, Léonard…). Excentré, il a plus de difficultés à trouver son rythme de croisière que le restaurant de la piscine Port Joint pourtant sai sonnier. “Ici, on a l’avantage d’être sur une offre permanente, toute l’année. De plus, quel restaurant propose à la fois une vue mer et montagne ?” , ironise le chef d’équipe du complexe Lafayette, André Yohan, en référence aux vitres qui donnent à la fois sur la piscine et la patinoire. Il estime, comme Simon Devaux, qu’il y a un bon potentiel d’activité. “Ilyavait pas mal de passage le midi des entre

prises et des écoles de commerce à proxi mité. Tous les soirs, il y a également des créneaux entraînements, sans parler des rencontres le week-end et des pres tations apportées aux clubs.” Divers services sont proposés entre le restaurant, le snack en rez-de-chaussée (côté patinoire) et l’offre à destination des clubs. Les contours de l’exploitation sont laissés volontairement assez libres par la Ville (décoration, mobilier, type de cuisine…), et ne se cantonne pas aux heures d’ouverture des deux équipe ments. À son arrivée en 2018, La Table Simon Devaux est convaincu du potentiel de ce restaurant, pas uniquement fréquenté par les usagers du site.

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