La Presse Bisontine 261 - Mars 2024
Besançon 17
La Presse Bisontine n°261 - Mars 2024
L ’ h u me u r
GRETTE-BUTTE
Patrimoine immobilier
Quel avenir pour l’ancien bâtiment de la D.D.T.? Libéré de ses fonctionnaires à l’été 2021 suite au déménage ment des services de l’État au pôle Viotte, le bâtiment de la Direction départementale des territoires (D.D.T.) de la rue Roussillon n’a toujours pas de nouvelle destination. Il sera prochainement mis en vente par appel d’offres.
Propagande ?
A nne Vignot est sans doute passée trop vite dans ses explications, tentant de faire passer sa longue interview dans les colonnes du journal municipal B.V.V. pour un sujet purement bisontin, alors qu’il s’agit ni plus ni moins que d’une tribune intégralement poli tique, elle le sait pertinem
autrefois occupé par la D.R.E.A.L., au 21 B, rue Alain-Savary (sur près de 1200m 2 ), a ainsi été vendu à une S.C.I. en 2021 (le reste des bureaux au 17 21, rue Alain Savary étaient en loca tion). Ne restaient donc plus que ce grand bâtiment de la D.D.T., du 6, rue Roussillon, et son annexe proche, au 17, rue Xavier-Marmier. “Après avoir examiné différents scénarios de réuti lisation et financement non retenus, le site principal va être prochainement mis en vente par appel d’offres” , signale la Préfecture. L’annexe de 960 m 2 aurait, elle, trouvé acquéreur, et vu la signature d’un compromis de vente l’été dernier. n S.G. pour des imbéciles. Sur ce point précis, si les deux opposants Laurent Croizier er Ludovic Fagaut allaient au bout de leur démarche, ils pourraient sans doute obtenir du tribunal un jugement en leur faveur. Pas sûr que Jean Minjoz, Robert Schwint et Jean-Louis Fousseret aient un jour usé de la sorte de telles grosses ficelles aux confins de la malhonnêteté et de la léga lité… l
L e site est désert et sert de lieu de promenade pour les habitants des immeubles voisins. Si on imagine assez bien l’activité qui pouvait se tenir ici, à la vue des étages du bâtiment de 4200m 2 et de ses nombreuses places de parking, les quelques panneaux éli més restants rappellent qu’il n’est plus occupé depuis un moment. Deux ans et demi se sont, en fait, écoulés depuis le départ des fonctionnaires de la D.D.T. pour le pôle Viotte. “Des rumeurs disaient que la gendarmerie viendrait y installer son centre d’apprentissage, mais on ne voit rien venir” , explique l’un d’entre eux. Pour lui comme pour d’autres, le regroupement des services de l’État en un même espace - pourtant beau sur le papier - n’a pas tenu toutes ses promesses. L’emménagement au pôle administratif Viotte s’est accompagnée d’un certain nombre de désillusions, à commencer par les défauts de conception ou de
ment, et elle a tort de prendre les lecteurs de ce journal municipal
finition du bâtiment, l’absence de solu tions de stationnement “qui constitue encore aujourd’hui un gros point noir” , ou les économies espérées dans la mutualisation “ qui ne se vérifient pas” , selon cet agent. “Certains de mes collègues se deman dent aujourd’hui pourquoi on n’a pas conservé nos anciens bâtiments, en les rénovant. Bien sûr, on a gagné en inter action et les échanges entre services sont facilités” , admet-il. “Heureusement qu’on avait également insisté pour avoir un restaurant interadministratif,
gare Viotte, le pôle regroupe aujourd’hui un peu moins d’une dizaine d’admi nistrations, qui étaient disséminées un peu partout dans Besançon. D.R.E.A.L. (Direction régionale de l'en vironnement, de l’aménagement et du logement), A.R.S. (Agence régionale de santé), I.N.S.E.E., D.R.A.A.F. (Direc tion régionale de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt), D.D.E.T.S.P.P.du Doubs (Direction départementale de l’emploi, du travail de la solidarité et de la protection des populations), D.D.T. du Doubs (Direction départementale des Territoires), S.G.C.D. (Secrétariat général commun départemental). Elles sont rejointes, depuis peu, par une partie des person Le site de 4 260 m 2 , auparavant occupé par la D.D.T., cherche un acquéreur.
nels de la Région Bourgogne-Franche Comté dans un second bâtiment. L’objectif pour l’État était bien de ratio naliser ses implantations immobilières, tout en améliorant les conditions de travail de ses agents. Mais que sont devenus les sites libérés? Seuls trois appartenaient effectivement à l’État, et cinq autres étaient loués à des pro priétaires privés à Témis, au parc Lafayette, à la City, rue de Belfort et rue Nicolas-Bruand. Ceux-là ont vu “leurs baux résiliés et les locaux restitués à leur propriétaire en 2021” , nous pré cise la Préfecture du Doubs. Concernant les trois bâtiments en sa propriété, ils n’ont pas été réutilisés et ont été mis en vente. Le bâtiment
‘
comme sur notre ancien site. Quand on voit comme il est surchargé aujourd’hui, cela montre bien qu’on avait raison” , ajoute-t-il. Situé à proximité immédiate de la
La gendarmerie serait peut-être intéressée.
Votre agence de communication globale JS +WFSHMJ (TRY
presse écrite
identité visuelle
document d’impression
site internet
application tactile
PLV dynamique
reportage photo
visite virtuelle
reportage vidéo
Vous avez un projet ? Parlons-en ! - Anthony Gloriod : 07 86 50 05 23 | anthony@publipresse.fr | www.publipresse.fr
Made with FlippingBook Online newsletter creator