La Presse Bisontine 259 - Janvier 2024

Besançon 17

La Presse Bisontine n°259 - Janvier 2024

I ls ont eu bien du courage les 37 Bisontines ou Bisontins connectés au site Internet de la Ville pour suivre jusqu’au bout pour certains, en direct, le dernier conseil municipal de Besançon le 7 décembre. Toujours les mêmes dialogues de sourds, toujours le même mépris mutuel entre la maire Anne Vignot et son principal opposant Ludovic Fagaut qui s’obstine à donner du “Madame le maire” de Lassitude L ’ h u me u r

Anne Vignot et Arnaud Mouly attendent avec impatience l’ouverture de l’équipement.

tives, poussives, de rester courtois. Toujours aussi peu de réponses aux questions de l’opposition non plus, un vide qui nourrit légiti mement les rancœurs des oppo sants. Et l’impression, de conseil en conseil, d’assister à un mauvais film aux rediffusions éculées. On raillait à l’époque les joutes qui opposaient Jean-Louis Fousseret à Jean Rosselot le leader de la droite. Les envolées lyriques de ce dernier avaient-elles au moins un peu plus de panache et les débats un peu plus de hauteur de vue que les bien tristes échanges de l’actuel conseil. Espérons mieux en 2024 ! l

L’accès aux personnes à mobilité réduite sera garanti partout.

Arnaud Mouly. Une autre partie de ce rez-de-chaussée sera occupée par les locaux techniques, la graineterie et les bureaux.Dans le reste du parcours de visite, le public aura aussi une présen tation spécifique des plantes médicinales, et des plantes rares. Des serres de conser vation, non accessibles mais visibles depuis le cheminement, pourront éga lement servir de support de médiation. Tout comme l’espace d’accueil polyvalent

d’ailleurs partagé entre le Jardin bota nique et la Fabrikà sciences. Reste à trouver un nom à cet ensemble, l’appel lation “Jardin des sciences” (initialement envisagée) étant déjà déposée. Pour le jardin botanique de l’Université de Franche-Comté et de la Ville, c’est en tout cas une nouvelle éclosion. L’insti tution, âgée de près de 300 ans, ayant déjà changé plusieurs fois de sites, de la Boucle aux abords de la place Leclerc. La maire de Besançon, qui l’a elle-même dirigé de 2006 à 2014, ne boude pas son plaisir. “C’est un projet très émouvant pour moi. Dès 2006, on avait eu cette idée de repenser les jardins botaniques comme un outil pédagogique mobilisateur. Entre ce qu’on imaginait alors et aujourd’hui, il y a encore eu du changement. Cela a sans doute encore plus d’intérêts” ,conclut Anne Vignot. Le chantier mobilise 4,2 mil lions d’euros, subventionné par l’Europe, la Région, le Département du Doubs, l’Université de Franche-Comté et la Ville de Besançon. n S.G.

conseil en conseil, les mêmes regards pleins de mépris, malgré les tenta

rappelle Arnaud Mouly. Les visiteurs seront ensuite invités à pénétrer dans une grande serre tropicale de 700 m 2 ,à l’atmosphère chaude et humide.Au cen tre, un bassin à débordement ne manque pas d’attirer le regard jusqu’à la fosse en contrebas. Cet espace en partie enterré (accessible par un escalier en colimaçon et un ascenseur) abritera la riche col lection de plantes d’Amérique centrale et du sud du jardin botanique, dans l’es prit d’une reconstitution de la jungle guyanaise. “Les murs ont fait l’objet d’une attention particulière, recouverts d’une sorte de béton caverneux, pour permettre aux plantes de s’accrocher et que les parois soient à terme végétalisées” , explique

à l’entrée (qui pourra héberger des expositions, des concerts, des after works…). “L’objectif n’est pas de faire que de la bota nique. Il y aura une valo risation de l’ensemble des sciences au sens large” ,sou ligne Arnaud Mouly. Cette nouvelle implantation sur le campus veut s’inscrire dans une cohérence avec les autres outils de culture scientifique de l’Université. Un parvis commun sera

5000 espèces de plantes présentées.

1 000m 2 de serres s’ouvrent aux visiteurs.

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