La Presse Bisontine 257 - Novembre 2023

Retour sur info - Le Grand Besançon 25 L’appli bisontine Holy Owly s’ouvre désormais aussi aux maths A près l’apprentissage des langues, la start-up, créée en 2015 à Besançon, s’at

La Presse Bisontine n°257 - Novembre 2023

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Les sénateurs Grosperrin et Longeot confortés dans leur fonction, nouvelle commission pour la sénatrice Jacquemet

taque aux mathématiques. Un défi de taille à l’heure où les maths redeviennent une priorité de l’Éducation nationale, et alors même que le niveau des élèves français demeure parmi les plus faibles d’Europe. La toute nou velle application, lancée en sep tembre, fonctionnera sur le même principe que celle initialement développée pour l’anglais. “L’idée est d’apprendre en s’amusant. Il ne s’agit pas de remplacer le professeur mais d’arriver en ren fort, à travers une routine quo tidienne, en jouant 10 minutes par jour” , explique Julie Boucon, co-fondatrice d’Holy Owly. Destinée aux élèves du CP au CM2, l’application a recours à la même interface. Les enfants qui l’utilisent déjà pour se fami liariser avec l’anglais (ou l’une des autres langues développées depuis, dont l’espagnol, le fran çais langue étrangère et bientôt le chinois) se retrouveront ainsi en terrain connu et pourront même cumuler les deux appli cations. Avec des tarifs groupés à venir d’ici la fin d’année. La version 2, espérée pour le second trimestre 2024, prévoit d’ailleurs d’intégrer le tamagotchi, “très apprécié de nos jeunes utilisa teurs et qui récompense leur assiduité” , ainsi que des modules supplémentaires de calcul mental P our toutes les personnes présentes en ce 11 octo bre sur le site de l’U.F.R. Santé aux Hauts-du-Chazal à Besançon, cette inauguration était “un événement” résumait le préfet de Région Franck Robine qui avait fait le déplace ment. Après des années, voire des décennies d’attente, l’Uni versité de Franche-Comté inau gurait donc cette filière où se

L e 24 septembre dernier, des élections sénatoriales ont renouvelé la moitié des sièges, soit 170. Si les trois sénateurs du Doubs, Jean-François Longeot, Annick Jacquemet et Jacques Grosperrin ne remettaient pas leur place en jeu, ils n’étaient pas pour autant sûrs de retrouver les mêmes fonctions. En l’espèce, Jean-Fran çois Longeot a été conforté dans sa fonction de président de la com mission de l’aménagement du ter ritoire et du développement durable. Le 10 octobre, il s’est d’ailleurs exprimé en séance publique sur la sécurité des élus locaux et la pro tection des maires. L’ancien maire d’Ornans a d’ailleurs rappelé l’agres sion du maire de Vennans par un livreur et déploré le jugement défa vorable à l’élu car il n’avait pas indi qué sa fonction de maire. “Si ce n’était pas si grave, ce serait ubuesque” , a-t-il souligné.

des énergies renouvelables. “Com ment le gouvernement entend répondre à l’inquiétude des élus locaux sur la mise en place de ces zones dans les délais impartis (le 31 décembre, N.D.L.R.) ?” n

Jacques Grosperrin poursuit éga lement sa mission à la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, en tant que vice président. Le 17 octobre, il a notam ment auditionné Mickaëlle Paty (la sœur de Samuel) par rapport aux agressions subies par les ensei gnants, faisant suite à l'actualité tragique avec un nouvel enseignant tué à Arras, presque trois ans après l’assassinat de Samuel Paty. Enfin, Annick Jacquemet a quant à elle quitté la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre hommes et femmes. Elle est devenue membre de la commission des affaires écono miques et vice-présidente de la délégation sénatoriale à la pros pective. La sénatrice a notamment questionné la ministre de la tran sition énergétique Agnès Pannier Runacher le 18 octobre sur la mise en place des zones d'accélération

La Bisontine Julie Boucon, la co foondatrice d’Holy Owly.

chargée de l’adapter au programme scolaire français.” Cette ouverture aux mathéma tiques, à laquelle Julie et sa sœur, Stéphanie Bourgeois, avaient déjà pensé sans avoir eu le temps de la concrétiser, participe au développement souhaité de l’ap plication. Les deux co-fonda trices continuent d’ailleurs d’ac compagner le groupe suédois dans cette démarche. Des nou velles solutions pourraient émer ger à l’avenir, notamment sur le codage. Soucieuses aussi d’ap porter plus de parité dans les filières scientifiques, les fonda trices d’Holy Owly espèrent par ailleurs “donner confiance aux fillettes en leurs capacités à deve nir astronaute et à pouvoir décro cher la lune.” n France” constate Thierry Gamond-Rius, le directeur géné ral du C.H.U. de Besançon par tenaire de ce nouveau cursus. “Il était urgent de réagir” note Marie-Guite Dufay, la présidente de la Région tandis qu’Anne Vignot indique qu’à Besançon, “on voit régulièrement des enfants qui arrivent à l’école avec un abcès. Ce n’est pas normal.” D’ici 2029, 250 étudiants par an suivront ce cursus en odon tologie. Avant l’ouverture de ce cursus, les étudiants de notre région qui souhaitaient devenir dentistes étaient envoyés à Nancy ou à Strasbourg. Les études démontrent qu’il y a un lien direct entre le lieu d’études et le lieu d’installation. Une “dent creuse” est désormais comblée à Besançon. n 39 nouveaux étudiants ont fait leur rentrée dans la filière odontologie.

et d’apprentissage des tables de multiplication. Pour se réconcilier définitivement avec les maths, une liberté d’uti lisation est également laissée (à l’inverse de l’application de langue, qui se cale sur un algo rithme et le niveau estimé de l’enfant). “Les enfants ont accès à trois niveaux et vont voir libre ment les notions qui les intéres sent (géométrie, fraction, numé ration…).” Rachetée fin 2022 par le groupe suédois Albert, spécialisé dans la Ed-tech, la start-up a pu béné ficier ici de son expertise sur les matières scientifiques. “Le contenu pédagogique est tiré de ce qu’ils proposent déjà sur les pays nordiques, et qui est utilisé par plus de 500 000 familles. Notre équipe pédagogique s’est

Annick Jacquemet a quitté la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre hommes et femmes et a intégré la commission des affaires économiques.

Les futurs dentistes se forment désormais à Besançon

forment actuellement 59 étu diants futurs chirurgiens-den tistes (25 étudiants en deuxième année, et 39 qui viennent de faire leur rentrée). Notre région Bour gogne-Franche-Comté est lar gement sous-dotée en chirur giens-dentistes avec “48 praticiens pour 100 000 habi tants, contre 67 au niveau natio nal, ce qui fait de notre région une des plus sous-dotées de

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