La Presse Bisontine 254 - Août 2023

L’événement 5

ÉDITION SPÉCIALE ÉTÉ - Août 2023

l Besançon Secteur Viotte L’Hôtel Victor Hugo et Spa est monté en gamme

Charline Houser, gérantede l’Hôtel Victor Hugo et Spa, devant la piscine de l’établisse ment. Un écrin de ver dure au cœur de Besançon.

régulièrement au goût du jour nos chambres” résume Charline Houser. Ces investissements ont valu à l’hôtel bisontin de rejoin dre le cercle encore fermé des établissements 4 étoiles de l’ag glomération bisontine (avec le Mercure, le Sauvage, la Dame Blanche à Geneuille notam ment).Pour assumer ces inves tissements réguliers, l’Hôtel Vic tor Hugo a pu compter sur les soutiens de la Région dans le cadre de son plan pluriannuel, ainsi que de Grand Besançon Métropole via son schéma de développement touristique. “À elles deux, les collectivités nous ont soutenus quasiment à hau teur de 30 % dans certains inves tissements. Sans ces aides publiques, il serait difficile de continuer à investir autant” sou

La famille Houser gérante de cet hôtel familial situé en face de la gare Viotte à Besançon mise sur la qualité pour maintenir son attractivité. Le soutien des collectivités l’y aide.

C eux qui ont connu l’an cien Hôtel Florel ne reconnaîtraient pas l’endroit. Depuis deux décennies à la tête de l’établis sement, rebaptisé Hôtel Victor Hugo et Spa, et désormais flan qué de 4 étoiles, la famille Houser poursuit depuis des années une longue et régulière phase de tra vaux de modernisation, d’agran dissement et de montée en gamme. Repris par Charline Houser en 2014, à la suite de ses parents, l’Hôtel s’est agrandi d’une aile

et de 24 nouvelles chambres dans une première grande phase de travaux entreprise entre 2016 et 2018. Créant en même temps un espace bien-être doté d’une belle piscine. “Nous apportons toujours des améliorations à notre établissement afin de coller au mieux aux nouvelles attentes de la clientèle. Récemment, nous avons ajouté deux jacuzzis sup plémentaires et installé quatre bornes électriques pour la recharge des véhicules. La salle de petits-déjeuners a également été rénovée et nous remettons

ligne Charline Houser. Dans une ville qui n’est pas à proprement parler un spot tou ristique, l’Hôtel Victor Hugo et Spa permet d’attirer une clien tèle de passage assez exigeante. Mais les investissements ne font pas tout. À l’image de ses

çon certaines infrastructures telles qu’une vraie salle de spec tacle ou une aréna sportive dignes de ce nom qui permet traient à l’industrie hôtelière d’afficher un sourire encore plus radieux. n J.-F.H.

confrères hôteliers bisontins, le taux de remplissage moyen lissé sur une année de l’hôtel situé face à la gare Viotte se situe aux environs de 40 %. Avec des pics, et heureusement, même si les responsables de l’établissement estiment qu’il manque à Besan

l Malbuisson Des soirées musicales Une nouvelle tranche de vie pour l’Atelier de Donat Changement de patron, changement d’équipe, changement de fonctionnement : l’hôtel-bar-restaurant a connu pas mal d’évolutions depuis qu’il a été repris par Laurence Claudel en juillet 2022.

l La Rivière-Drugeon Une autre formule Un gîte familial en phase avec le patrimoine et l’environnement Aménagé dans

P remier changement et non des moindres, l’ancienne salle de séminaire ou de réu nion qui occupait la remise devant l’établissement accueille aujourd’hui un bar. “Cela nous a permis de disso cier l’activité bar du restaurant. C’est d’abord plus facile pour servir les gens en terrasse. On peut les accueillir dans de meil leures conditions à la phase apéritive. Ils n’ont plus cette pression de terminer rapide ment pour laisser la place à la clientèle du restaurant” , jus tifie Laurence Claudel, plutôt satisfaite de son bilan après un an d’exercice. Avant de mettre le cap à Mal buisson, elle a tenu pendant cinq ans l’Auberge du Château de Joux à La Cluse-et-Mijoux. “Les deux établissements n’ont pas du tout le même fonction nement. On avait beaucoup de passage à La Cluse avec une activité relativement stable. C’est tout le contraire à l’Atelier de Donat où l’on reste très tri butaire de l’attractivité de la plage, donc de la météo. On a fait l’an dernier une très grosse saison estivale notamment au niveau du restaurant qui repré sente 70 à 75 % du chiffre d'af faires. Avec le recul, j’ai pu anticiper pour être plus sereine tout l’été.” L’adaptation se traduit donc par la création d’un vrai bar qui valorise ainsi l’une des plus belles terrasses du coin avec vue imprenable sur le lac. Autre innovation avec la présence d’un tonneau-chalet

destiné à servir des crêpes, gaufres et glaces à emporter. Laurence Claudel a également mis en place un accord de modulation avec son personnel pour répondre au mieux à cette flexibilité. L’atelier de Donat abrite une trentaine de places en terrasse et une centaine sur la partie restaurant. “On est pratique ment reparti de zéro pour com poser l’équipe qui compte une dizaine de salariés et cinq sai sonniers. Pour l’instant, je tra vaille avec deux chefs : Marine Pasqua et Christophe Demoly.” Si certains professionnels de l’hôtellerie-restauration pei nent à trouver et à conserver leur personnel, cela ne semble pas être le cas à l’Atelier de Donat. “On a d’abord la chance de pouvoir proposer un superbe cadre de travail. Il faut aussi être à l’écoute des salariés et les rémunérer correctement. Le recrutement à l’ancienne n’est plus du tout d’actualité. Aujourd’hui, on doit respecter les salariés. À partir de là, tout devient plus facile” , note celle qui a tenu par le passé une grosse agence de travail tem poraire dans le nord Franche Comté. L’hôtel compte sept chambres 4 étoiles avec vue sur le lac. “Le taux de remplissage varie entre 80 et 95 % entre mai et octobre avec toutes sortes de clientèles et pas mal d’étran gers : Belges, Suisses, Anglais, Américains… Cela va peut être étonner mais je trouve qu’on manque d’hôtels et de restaurants autour du lac !”

“On vit dans unegrande ferme avec beaucoup

une grande ferme villageoise, le gîte

A vec l’installation des exploitations agricoles à l’extérieur des vil lages, nombre de loca lités se retrouvent avec d’im menses fermes vides de toutes activités. Certaines sont rasées pour faire place à des projets immobiliers plus ou moins réus sis. D’autres ont été acquises par des familles attirées par ces grands volumes, le mode de vie villageois et les possibilités de s’adonner au bricolage, au jar dinage… C’est le cas de Norbert et Aurélie Renaud qui ont trouvé à La Rivière-Drugeon la maison et le cadre de vie qui leur convient pour eux et leurs quatre enfants. “On vit dans une grande ferme mitoyenne avec beaucoup d’es pace à valoriser” , explique Nor bert Renaud, prêt à se lancer dans un projet de réhabilitation. Le jeune couple ne tenait pas forcément à faire un apparte ment qu’il louerait sans grande du Dragonnier permet de découvrir un bourg médiéval pittoresque ainsi que la vallée du Drugeon. Il reflète également un art de vivre éco-responsable soucieux de préserver les ressources naturelles.

d’espace à valoriser”, justifie Norbert Renaud, engagé dans ce projet de gîte éco responsable avec son épouse Aurélie.

L’atelier de Donat propose une cuisine de terroir raffinée avec beaucoup de produits frais. “Dans la carte d’été, on trouve beaucoup de plats à base de truites, de filets de bœuf et de canard. On sert aussi une fon due franco-suisse associant du crémant du Jura, du gruyère et de la tomme de L’Auberson. On a une très bonne carte des vins.” Les producteurs locaux : salai sons Grésard, fromagerie Michelin, distillerie Aymonier figurent aussi en bonne posi tion dans ce restaurant ouvert tous les jours sauf le mardi. À noter les soirées blues, rock, pop du jeudi soir. n F.C. “On a transformé l’ancienne salle de sémi naire en bar”, explique Laurence Claudel qui a repris L’atelier de Donat.

solaires en toiture pour l’eau chaude sanitaire. Le Dragonnier est accessible depuis les dernières vacances de Noël. Le souci du durable se manifeste aussi dans le choix des matériaux, la gestion des déchets, l’utilisation des produits d’entretien. “Tout est fait mai son” , sourit Aurélie en souli gnant que la démarche n’est pas incompatible avec un certain niveau de confort. Elle cite l’équi pement de la cuisine parfaite ment en phase avec les attentes des touristes. Les projets d’évolution sont déjà en réflexion : location de vélos électriques voire de voitures pour ceux qui viendraient en train, vente de produits fabri qués sur place : confiture, miel, sirop… “Dès la fin juin, on était à un taux de réservation qui variait déjà entre 60 et 70 %” , note Norbert Renaud plutôt satisfait. n F.C.

difficulté en zone frontalière. “On était plus attiré par la créa tion d’un gîte car cela apporte du relationnel, des échanges. C’est aussi une façon de faire connaître le village” , poursuit celui qui va travailler pendant trois ans pour aménager le gîte baptisé Le Dragonnier en réfé rence à un jeu de piste patri monial à travers les rues du vil lage dont l’objectif final est de retrouver un dragon. D’une surface de 200 m 2 ,celoge ment offre une capacité d’accueil de 8 personnes répartie sur trois chambres avec une grande pièce à vivre, un vaste garage et deux salles de bains. “Le gîte est classé trois étoiles. Il est conçu pour pouvoir accueillir deux familles. En basse saison, il est disponible à la nuitée” , annonce Aurélie Renaud. Très attentif à l’écono mie durable, le couple a privi légié les énergies renouvelables en installant une chaudière à granulés bois, et des panneaux

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