La Presse Bisontine 252 - Juin 2023
Le portrait 39
La Presse Bisontine n°252 - Juin 2023
GENEUILLE
Une auteure “feel good”
“Je me suis donné la vie comme mission”
Adeline Demesy fait partie des optimistes nées, qui ne s’en laissent pas conter. La jeune quarantenaire, active sur les réseaux sociaux, vient de sortir un nouveau roman “Quand les destins s’emmêlent”, en marge de son combat contre la maladie.
en octobre dernier pour Octobre rose, l’ouvrage continue de bien se ven dre.Une source de fierté pour Adeline, qui ne s’en cache pas : “ Ma force est née du moment où j’ai vécu mon can cer.” Ses lecteurs se reconnaissent à la fois “dans ses mots et ses maux” , comme elle aime à dire. Décomplexée et résolue à poursuivre sa vie, cette maman et belle-maman de 4 enfants a même partagé un peu de son quo tidien au moment du Covid dans son “Journal de confinement d’une maman à bout”. Ce printemps a été marqué pour elle par la publication de deux nouveaux ouvrages dont le roman initiatique “Quand les destins s’emmêlent”. Sorti le 15 mars, celui-ci met en scène trois personnages à un tournant de vie, “dans lesquels chacun pourra se reconnaître.” Pleins d’idées en tête, les sujets ne lui manquent pas. “Je planche en ce moment sur un roman fantastique qui devrait sortir à l’au tomne” , glisse-t-elle, “et je compte rapidement reprendre le chemin des dédicaces, dont je m’étais éloignée un temps à cause du traitement.” Suivie depuis octobre au centre Georges-François Leclerc à Dijon, elle en est même devenue une patiente ambassadrice. Bien décidée à montrer qu’il y a de l’espoir et qu’on peut trouver des ressorts en soi. n S.G.
I l y a 8 ans, un médecin lui donnait six mois à vivre. Diagnostiquée d’un cancer du sein métastatique, alors qu’elle venait d’avoir sa petite fille, Adeline Demesy a appris à vivre avec et s’est découvert une force dans la résilience. Toujours aux prises aujourd’hui avec sa maladie, après trois rechutes ces dernières années, elle y a trouvé une façon de s’accomplir. Ses guides pratiques et “feel good”, édités chez Fernand Lanore, en témoignent. “Je me suis donné la vie comme mission. Je pense que ce qui m’arrive aujourd’hui peut aider d’autres personnes et j’ai décidé d’en faire quelque chose qui porte du sens” , résume la jeune femme. “On a tous des obstacles plus ou moins importants à surmonter, que ce soit dans sa vie privée, professionnelle ou sur le plan médical et on est tous doté d’une forme de résilience. J’aide les per sonnes à se découvrir et éveiller leur potentiel.” Plusieurs de ses livres, à l’énergie com municative, ont trouvé une belle audience et lui permettent aujourd’hui de commencer à en vivre. À l’instar des “10 commandements pour mieux vivre son cancer du sein” ou de “Comment
bien respirer la vie ?” La jeune femme qui fait appel, en plus de son traite ment de chimiothérapie, à d’autres thérapies parallèles (acupuncture, sophrologie, auto-hypnose, reiki auquel elle s’est elle-même formée… ) y prodigue ses conseils. “J’y mets tous les ingrédients que j’utilise pour mieux supporter les épreuves et être plus zen au quotidien.” En parallèle de ce coaching en déve loppement personnel, Adeline a choisi d’auto-éditer plusieurs ouvrages romancés. Un vieux rêve qui trottait de longue date dans la tête de cette ex-assistante de direction commer ciale, installée à Geneuille. “Ma maman est elle-même romancière et j’y avais toujours pensé.” C’est sa maladie qui l’amènera fina lement à prendre la plume et à se faire connaître via son autobiographie “Le journal d’une amazone”, dont la couverture reprend le principe de la comédie à succès Bridget Jones. Elle y raconte sur un ton léger sa deuxième récidive, avec des petits mots d’humour comme “Je peux pas, j’ai chimio”, ou “Je suis tombée malade, et d’autres sur le cul.” Réédité
Bio express
l Née en 1982 à Audincourt l Auteure d’une dizaine d’ouvrages l Patiente ambassadrice du Centre régional de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc.
adeline va parfois trouver l’inspiration à l’étang de la Gravière.
KERMESSE DE L'ASSOCIATION DES PARENTS D'ÉLÈVES (APEL) le VENDREDI 2 JUIN à partir de 16h30 dans les cours de l'école UN BREAKFAST proposé aux élèves dans le cadre de l'apprentissage de l'anglais le mardi 13 juin matin l Un projet pédagogique revisité régulièrement. l L’apprentissage de langues étrangères : - L’anglais est pratiqué au quotidien de la petite section au CM2, avec des enseignants qui s'ap puient sur la méthode "Cambridge" - L’allemand pour les C.M.1. l Une école à l’écoute des élèves et des parents. A NOTER DANS VOS AGENDAS : Nos atouts : l Une école maternelle accueillante avec salle de sieste, de motricité, salle de propreté, cour de récréation avec préau et salle de restauration spécifiques. l Des installations sportives et culturelles mutua lisées. l Des classes spacieuses équipées de vidéo projecteurs, d’I.P.A.D. “mobiles”. l Une restauration de qualité. l Un accueil dès 7h30 des enfants, jusqu’à 18h30 avec l’aide aux devoirs. De la souplesse pour les parents. Nos objectifs : l Développer de façon harmonieuse les com pétences de chaque élève en différenciant les apprentissages pour l’amener à son excellence. l La présence d’une enseignante spécialisée pour les difficultés d’apprentissage persistantes. l Des partenariats au service des apprentissages (parents d’élèves, ville de Besançon, S.N.C.F., etc.). l Des projets de classes, de cycles avec les éta blissements du groupe.
PUBLI-INFORMATION Sainte-Colette, plus qu’une école Elle accueille un peu plus de 200 enfants de la maternelle au C.M.2. Par sa taille humaine, l’école Sainte-Colette à Besançon propose un accompagne ment adapté à chaque enfant pour l’aider à progresser et à s'épanouir.
David Barth, chef d’établisse
ment, entouré des enfants de l’école Sainte Colette.
C’ est pendant ses premières années d’école qu’un enfant acquiert les bases des savoirs fondamentaux. Il apprend à lire, à écrire, à compter, mais aussi, et c’est essentiel, à tisser du lien social avec ses camarades, à découvrir, à créer. L’école joue ce rôle d’éveil au monde. L’enfant est mieux accompagné dans cet apprentissage si l’établissement qui l'accueille est à taille humaine. C’est le cas de l’école Sainte-Colette. Située à Besançon, en retrait du bou levard Diderot, elle accueille un peu plus de 200 enfants entre la petite section et le C.M.2 dans des locaux fonctionnels et bien équipés. Cette école trouve sa place au sein du groupe scolaire composé du collège et L.P. Saint-Joseph et du lycée Saint-Paul dont les cursus les plus longs vont jusqu’à l’enseignement supérieur. “La taille de l’école Sainte-Colette nous permet d’avoir cette proximité avec les familles et les enfants. Nous sommes à l’écoute des deux tout au long de la scolarité. C’est un parte nariat qui repose sur la confiance et la communication entre les familles
et l’école” détaille David Barth, chef de l’établissement Sainte-Colette. Le lien de confiance associé à l’action pédagogique portée par l’équipe ensei gnante, sont les clés d’un climat favo rable dans lequel s’épanouit chaque enfant quelles que soient ses capa cités. “Nous adaptons la pédagogie aux besoins des élèves. Pour amener un élève à atteindre le minimum requis, nous allons avancer avec lui selon ses capacités. Les enfants tra vaillent tous les mêmes compétences, mais avec des entrées différentes. L’ob jectif est de les faire progresser. Si des difficultés se présentent, nous cher chons des solutions avec les familles. On ne laisse aucun enfant au bord du chemin” ajoute-t-il. Cette approche pédagogique est conforme aux valeurs de l’école Sainte-Colette résumée dans ce slogan “tous différents, tous importants pour apprendre et vivre ensemble.” Un jour et demi par semaine, une enseignante spécialisée intervient dans l’établissement. L’action pédagogique passe aussi par des projets qui jalonnent la vie de l’école tout au long de l’année, et des interventions de personnes exté
Sainte-Colette est une école catho lique. Ici la pastorale se vit au quo tidien. Il y a des temps d’éveil à la foi, des célébrations régulières, impor tantes comme la messe de Noël pour les enfants de la grande section au C.M.2. Sainte-Colette relève de la direction interdiocésaine de l’ensei gnement catholique et fonctionne en contrat d’association avec l’État. Elle assure une mission de service public. Cette dimension religieuse n’est pas un frein à la mixité, trait de caractère de cette école, qui mobilise ses idées, son énergie, ses compétences, pour donner les meilleurs apprentissages aux enfants, et les éveiller au monde. n
rieures en sport par exemple, en relaxation, du club d’échecs. Un travail est fait autour de l’apprentissage de l’anglais. “Tous les ans, il y a une classe découverte, Les enfants du cycle 3 sont allés découvrir le château du Haut-Kœnigsbourg. Cette année, les classes de CP, CE1 et CE2 ont fait un séjour au centre de Pierrefontaine les-Varans autour d’une thématique sportive. Nous veillons aussi à créer des liens entre les différents niveaux. Ainsi, nous avons réalisé un projet de création de marionnettes et d’une histoire avec les lycéens de l’option théâtre et les élèves du C.P., C.E.1, C.E. 2.” poursuit David Barth. Ces échanges sont vertueux.
SaiNte-Colette 8, boulevard Diderot - 25000 BESANÇON tél. : 03 81 88 03 32 - Mail : ec25p1347@ac-besancon.fr www.stjoseph-stpaul.org
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