La Presse Bisontine 252 - Juin 2023

Besançon 15

La Presse Bisontine n°252 - Juin 2023

S ur le bassin de Besan çon, le taux de chômage s’établit à 5,3 %, soit un taux très faible, en dessous de la moyenne dépar tementale (6,7 %) et de la moyenne régionale (6, 4 %). Conséquence, les entreprises ont de plus en plus de mal à recruter. En 2023 dans le 5,3 % L e c h if f re

crèches sont financées soit par la P.S.U. (prestation de service unique) soit par la P.A.J.E. (prestation accueil jeunes enfants). La P.S.U. permet un tarif régle menté, le même pour toutes les crèches. Avec la P.A.J.E., le gestionnaire ou pres tataire peut décider d’un tarif. La P.S.U. est un système que l’on défend car il s’adapte aux ressources des familles et est accessible le plus possible. Mais il induit des contraintes financières. Avec l’inflation, les budgets augmentent, les factures s’alourdissent car on ne peut pas toucher aux tarifs. L.P.B. : La fédération des familles rurales, adhérente de l’U.D.A.F., gère une trentaine de crèches. Que pensez-vous du rapport ? G.G. : Nous avons pris acte du contenu et il met en valeur un certain nombre d’élé ments sur lesquels on travaille déjà comme la formation du personnel et les difficultés de recrutement, l’épuisement du personnel. Le gouvernement a annoncé la création de 200 000 places en crèche. C’est bien, mais tout n’est pas quantitatif. Il ne faut pas oublier le projet de l’enfant, la formation et la qualification du personnel, l’attractivité du métier aussi. Les salaires ne sont pas forcément à la hauteur de la responsabilité. On peut créer des places supplémentaires mais derrière, les formations ne suivent pas. L.P.B. : Quelles solutions peuvent être apportées localement ? G.G. : On croit à l’intelligence collective. On travaille déjà à l’amélioration de l’ac cueil. Un schéma départemental de la

Besançon. Les métiers les plus recherchés sont sans surprise ceux de l’aide à domi cile et des travailleurs familiaux, agents d’entretien, suivis du personnel paramédical (aides soignants notamment). Ces chif fres résultent de l’enquête annuelle de Pôle Emploi et du Crédoc sur les besoins en main d’œuvre dans la région. Des chiffres à manipuler néanmoins avec vigilance. Sur 74 290 éta blissements interrogés, seuls 26 % pour la région ont fait un retour satisfaisant, 15,8 % dans le Doubs. l

Même si les places en crèche manquent, il ne faut pas oublier le qualitatif au profit du quantitatif.

Doubs, une hausse des projets de recrutement est anticipée (21190 projets) dont 58 % concernent le bassin de

Si les parents peuvent être plus présents auprès de leurs enfants, automatique ment, il y aura moins de tensions pour les modes de garde. L.P.B. : L’U.D.A.F. souhaite revoir les modalités d’attribution des financements de la C.A.F. afin que les gestionnaires puissent se consacrer au bien-être des enfants plutôt qu’à leur taux de remplissage. Concrètement, cela veut dire quoi ? Gil Grosperrin : L’un des principaux par tenaires et soutien est la Caisse d’allo cations familiales. Actuellement, les

familiale. G.G. : Avec la société qui évolue, les for mations du personnel aussi. On accueille l’enfant dans son histoire de vie avec ses parents. Cela demande beaucoup de temps, d’accompagnement, d’écoute. Au delà du simple accueil, on met en place des cafés sur la parentalité, par exemple. Il s’agit de doter les parents d’un arsenal pour vivre la parentalité le mieux pos sible. Cet environnement doit être davan tage soutenu et accepté. n Propos recueillis par L.P.

petite enfance est en cours d’élaboration, piloté par la C.A.F. et le Département. La feuille de route se précise. La première réunion a lieu en juin et de ce premier tour de table collectif, on souhaite trouver les premières pistes d’actions pour sortir de ce rapport généraliste qui ne reflète pas la réalité du terrain. L.T. : Globalement, la branche Famille est mise à mal ces 10-15 dernières années, avec des prestations qui diminuent. Les besoins ne sont plus les mêmes, on fait par exemple de plus en plus de médiation

L.P.B. : Cette réforme du congé parental a-t-elle des chances de voir le jour ? L.T. : On a bon espoir. L’année dernière, la France aurait dû revoir cette indem nisation, sommée par la Commission européenne. Logiquement, ça devrait bouger dans les mois à venir. Nous mili tons aussi pour repenser la conciliation des temps entre vie professionnelle et vie parentale. Cela permettrait de répon dre à la nécessité de recrutement des professionnels de la petite enfance et de la problématique d’attractivité du métier.

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