La Presse Bisontine 251 - Mai 2023
10 Besançon
La Presse Bisontine n°251 - Mai 2023
SPORT
Équipement Diderot, nouveau visage pour le gymnase
Le complexe sportif Diderot va se transformer. Un nouvel équipement pour la ville de Besançon, de nature à continuer à redonner du dynamisme au quartier de Planoise et à ses 20 000 habitants, va voir le jour. Livraison prévue à l’été 2026.
Esquisses du futur complexe sportif Diderot (photos non contractuelles Villede Besançon).
C’ est un des projets phares du mandat avec la rénovation des écoles. Un projet à Pla noise, de service public, inscrit dans le cadre du plan d’actions du nou veau programme de renouvellement urbain (N.P.R.U.), qui a un rayonnement sur Besançon et le Grand Besançon. Le gymnase Diderot va faire l’objet d’une rénovation complète et se voir doté d’une extension. Le but des travaux est d’offrir un nouvel espace de 2 300 m² comprenant un plateau sportif de 44 mètres sur 26, 500 places en tribunes, qui viendront s’ajouter aux 300 déjà existantes à Diderot, et deux salles d’ac tivités communicantes. “Nous avons une vie associative très forte à Besançon ENBREF Le budget de l’opération 1 million d’euros, entre les études, les travaux et les autres dépenses (révi sions, aléas et diagnostics) financés par l’État, la Ville, la Région, le Dépar tement et le F.E.D.E.R. (Fonds euro péen de développement régional) n
et nous nous devons de pouvoir répondre aux attentes des associations et des sco laires” détaille Abdel Ghezali, premier adjoint aux sports à la Ville de Besançon. “Nous sommes victimes de notre succès. Ce nouvel équipement nous permettra d’accueillir dans de meilleures conditions les scolaires (collégiens et lycéens) mais aussi les clubs, sans oublier toutes les équipes pédagogiques. Il nous permettra d’organiser des manifestations d’enver gure nationale, de gymnastique par exemple, mais aussi d’offrir un nouvel équipement de qualité à nos clubs rési dents (volley, basket, handball, futsal, sports de combat, badminton…).” Inscrit dans la lignée du renouvellement des équipements sportifs à l’image de la rénovation énergétique des cinq gym nases de la ville, et visant à compenser un manque en matière de gymnases pour les sportifs et de tribunes pour les spectateurs (Planoise ne dispose à l’heure actuelle que de deux gymnases pour 20 000 habitants, nombre en des sous de la moyenne nationale), le projet, très attendu, s’adresse à tous les publics et répond à différents besoins. “C’est
un projet mené en bonne intelligence, dans le but de mutualiser, avec les autres collectivités comme la Région ou le Département, qui sont des partenaires financiers de l’opération” complète Abdel Ghezali. Un projet qui répond à des exigences environnementales élevées fixées par la Ville de Besançon (B.E.P.O.S. Bâtiment à énergie positive pour le nouveau et B.B.C. Bâtiment basse consommation pour l’existant) : emploi massif de matériaux biosourcés, réemploi de matériaux issus du gymnase existant et sobriété énergétique seront lanorme. “Il y aura beaucoup de lumi nosité dans ce nouveau gymnase” ter mine Abdel Ghezali. “L’équipement répondra le plus possible aux enjeux environnementaux, en veillant au confort des pratiquants et à la facture énergé tique.” Début des travaux au premier trimestre 2024. n A.A.
PRÉS-DE-VAUX Gros travaux La passerelle Jean-Abisse ne sera pas rouverte avant 2 ans
Entreprises Harmonie Mutuelle et la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône Doubs ont signé une convention de partenariat pour la co création d’un cycle de conférences “Open Business 2023-2025”. À destination des dirigeants d’entreprises, décideurs et acteurs économiques de la région Bourgogne-Franche Comté, trois manifestations annuelles décrypteront les défis et enjeux économiques de demain. Après le premier programmé jeudi 27 avril à la Maison de l’Économie de Besançon sur le thème du défi de l’attractivité, un deuxième est programmé le jeudi 29 juin, au même endroit, sur le thème des entreprises à mission. Plus d’infos : Élise Cordier au 03 67 22 03 25. Vols La Ville de Besançon a porté plainte suite à des vols ou dégradations constatés sur le patrimoine municipal : le 9 février dernier, vol d’un vase dans l’église Saint-Pierre, le 23 février site à l’incendie de sanitaires au Parc de jeux de Velotte, ou encore le 9 mars pour vol d’arbustes place Leclerc
camions du Service départemen tal d’incendie et de secours (S.D.I.S.). “Il restera sinon à l’usage exclusif des piétons et des cyclistes. Ses 4 m de largeur lui donneront un peu plus d’ai sance.” Son emplacement, à proximité de l’EuroVélo 6, consti tue bien sûr un atout. “C’estun point fort pour développer la liai son des deux collines, et faciliter l’accès au nouveau parc urbain de la Rhodia et à la base nau tique.” Une attention particulière sera au passage portée à l’environ nement et au fait que la zone soit inondable. “Il s’agira de minimiser l’impact des travaux sur le milieu aquatique.” 4,5mil lions d’euros prévoient d’être investis. Les travaux, partagés entre la Ville et Grand Besançon Métropole, ne démarreront pas avant la mi-2024 et devraient durer environ 18 mois. Si on tient compte des éventuels aléas, sa réouverture ne se fera donc pas dans l’immédiat. En atten dant, il faudra continuer à emprunter les passerelles voi sines de Chardonnet ou de la Malate. n S.G.
Fermée depuis fin 2020 pour des raisons de sécu rité, la structure qui permet de franchir le Doubs au niveau des Prés-de-Vaux va être déconstruite et reconstruite. 18 mois de travaux seront nécessaires.
C et édifice fait partie des 13 ponts et passerelles qui relient les rives du Doubs à Besançon. Un passage symbolique à hauteur de la Rhodia, plutôt discret, qui était autrefois utilisé par les employés de l’usine et qui a éga lement servi de lieu de rassem blement. Rebaptisée du nom de l’emblématique militant syndical de l’époque (Jean Abisse), cette passerelle a en effet été le point de départ de toutes les mani festations de la Rhodiacéta entre 1967 et 1981. Elle servait jusqu’il y a peu encore aux cyclistes et aux piétons. Avant qu’un diagnostic récent vienne souligner sa fragilité et conduise à la condamner. “Il nous fallait intervenir. La passerelle est en mauvais état et a souffert des affres du temps” , indique Yves Guyen, vice-pré sident de Grand Besançon Métropole, délégué à la voirie
et aux infrastructures. Le pro blème est que sa restauration se montrait compliquée : la struc ture étant composée d’un pilier central et deux culées d’origine datant de la fin du XIX ème siècle, ainsi que d’un tablier en béton datant de 1948. Aucune tech nique ne semblait permettre de garantir sa durabilité. Il a donc été décidé de la décons truire et de la reconstruire. Des études sont en cours jusqu’en 2024 pour arrêter le futur chan tier. “C’est le cabinet Artelia qui assure la maîtrise d’ouvrage de conception, suite à un appel d’of fres” , précise Yves Guyen. Si les contours du projet et les étapes restent encore à préciser, il est d’ores et déjà prévu de s’appuyer sur l’existant. “On se servira de la nouvelle passerelle pour déconstruire l’ancienne.” Le futur ouvrage prévoit aussi d’être élargi pour permettre l’ac cès des secours et le passage des
La passerelle était “sous surveillance depuis quelques années”, rappelle Yves Guyen.
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