La Presse Bisontine 249 - Mars 2023

28 Le Grand Besançon

La Presse Bisontine n°249 - Mars 2023

projet structurant d’aggloméra tion, comme un bassin d’appren tissage de la natation.” Sasitua tion, à cheval entre la zone artisanale et le lycée agricole, incitera aussi à certains équi pements, comme un restaurant d’entreprises. “Tout est envisa geable à ce stade” , résume le maire, qui veut inclure les habi tants dans la réflexion, par le biais d’ateliers participatifs et de réunions de concertation. Pas de calendrier arrêté en revanche. La programmation se fera sans doute par lots ou par phases. “On aimerait que les premières choses sortent d’ici la fin du mandat” , conclut Sébastien Per rin. n S.G. Construit en 1969 Aujourd’hui parmi les plus grandes friches du Départe ment, le site de Dannemarie a connu des heures prospères par le passé. Occupé par Bri costoc de 1994 à 2007, il était avant cela aux mains de l’en seigne de meubles Atlas. Mais c’est en fait, le fabricant “Meu bluni” qui en avait été le premier propriétaire et qui l’avait construit en janvier 1969. n Visible depuis la D 673, la friche “ne donnait pas une bonne image”, reconnaît le maire.

DANNEMARIE-SUR-CRÈTE Démolition L’ancienne friche Bricostoc enfin appelée à disparaître Les 10000m 2 de bâtiment qui bordent la D 673, à l’abandon depuis 15 ans, seront rasés au printemps. La commune qui a fait l’acquisition du site prévoit de réemployer et revendre ce qui peut l’être, à la façon d’une ressourcerie.

Citadelle L’année 2023 marque l’anniversaire des 15 ans de l’inscription des Fortifications de Vauban sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Pour l’occasion, la Citadelle invite tous les amoureux du site, enfant, adulte, Bisontin ou fan plus lointain à prendre la plume. Que vous inspire la Citadelle ? Y avez-vous des souvenirs particuliers, des anecdotes ? Quelle folle épopée pourrait s’y dérouler ? Il s’agit de rédiger une nouvelle selon le genre littéraire de votre choi x et de la faire parvenir avant le 16 avril. Les nouvelles sélectionnées seront compilées dans un fascicule qui sera distribué aux visiteurs de la Citadelle durant l’été prochain, et consultable en ligne sur le site Internet de la Citadelle. Nouvelles à envoyer à : hermine.chapron@citadelle. besancon.fr Chaprais L’association Vivre aux Chaprais et le Foyer des Jeunes travailleurs de la Cassotte organisent la deuxième édition d’une Journée Santé Bien être ouverte à tous, samedi 4 mars de 10 heures à 18 heures au foyer de la Cassotte. Entrée gratuite. Toutes les précisions sur www.chaprais.info P assé de mains en mains, avec toutes sortes de pro jets évoqués par les éven tuels repreneurs, l’ancien Bricostoc sera finalement déconstruit, comme on pouvait s’y attendre. Une issue peu sur prenante après des années d’atermoiement, durant les quelles le bâtiment a été squatté, vandalisé ou visité. Le dossier plutôt sensible, par l’image qu’il donnait de la com mune, n’avait pu être réglé sur les précédents mandats. “Nous n’étions pas propriétaires et cela se vendait très cher” , précise le maire, Sébastien Perrin (élu depuis 2020 et ex-conseiller municipal). Alors quand l’occa sion s’est présentée de racheter ENBREF

pourraient être livrés d’ici la fin d’année. Pas d’implantation d’Ikea en perspective (comme l’aurait aimé un certain élu bisontin par le passé), mais plu tôt un mixte entre quelques habitats, commerces et services de proximité. “On veut garder ce qui peut être fait dans le cœur du village. L’idée n’est pas de tout délocaliser ici, ou d’y créer un nouveau quar tier” , souligne Jean-Luc Barbier, conseiller municipal délégué aux bâtiments et à la voirie. L’opportunité amène toutefois à réinterroger certains projets communaux, comme la maison médicale qui sera à réhabiliter et pourrait y trouver sa place. “On aimerait aussi y voir un

le site à moindre coût, dans le cadre d’une nouvelle opération de cession-revente, la munici palité n’a pas longtemps hésité. “On s’est dit que c’était l’oppor tunité et qu’il fallait prendre le risque.” Car au-delà du point noir que représentait cette friche en entrée de commune, des ques tions de sécurité se posaient. Un ours en peluche, abandonné au milieu des gravats, et des traces de départ d’incendie y témoignent encore du passage des gens du voyage. “Un rappeur de Besançon est même venu y tourner un clip vidéo et plusieurs adeptes de l’exploration urbaine s’y donnaient rendez-vous” , indique Sébastien Perrin. “On

mie circulaire, on proposera de revendre les matériaux à la façon d’une ressourcerie. Emmaüs nous a déjà contactés pour construire leur prochain hangar.” C’est Néo-Éco qui gérera le chan tier de déconstruction-revente. Les travaux débuteront à la mi avril pour s’achever en août si tout va bien, avec une facture de 600 000 euros supplémen taires à la clef pour la démoli tion. L’avenir des 3,5 hectares de terrains libérés reste, lui, à écrire. Un groupe d’experts (A.U.D.A.B., Sedia, Préfecture, Grand Besançon Métropole) va plancher sur la question avec la commune. “On sait ce qu’on ne veut pas y voir” , glisse le maire. De premiers scenarii

ne savait pas si cela menaçait de s’écrouler ou pas, s’il y avait une dangerosité avérée ou même la présence de métaux lourds… ” La commune en a donc fait l’acquisition en septembre 2021 pour 300 000 euros et a mandaté l’Établissement public foncier du Doubs pour le portage du dossier.

De premières études sont rapi dement venues la rassurer, révé lant une struc ture en bon état. Ce qui permet d’envisager son réemploi partiel. “Dans une logique d’écono

Des services de proximité à la place.

CHÂTILLON-LE-DUC Centre Bellevue Le groupe scolaire fait peau neuve La commune de Châtillon-le-Duc va s’attaquer à la rénovation énergétique de ses écoles maternelle et primaire. Des travaux qui seront complétés dans un deuxième temps par l’installation d’une chaufferie bois collective.

L e dossier a souvent été évoqué sans jamais pouvoir être réelle ment acté, faute de consensus sur les précédents mandats. Aujourd’hui, les travaux vont bel et bien pouvoir débuter sur cet ensemble vieillissant de bâtiments, datant des années 70 et 90. “Nous avons lancé le marché. La première tranche de travaux concernera l’école maternelle et débutera en août prochain pour s’achever à la rentrée 2024. Suivra ensuite l’école élé mentaire jusqu’en avril 2025” , indique la maire, Catherine Botteron. La principale difficulté était d’intervenir en site occupé. Environ 200 élèves de Châtillon et de la commune voisine de Tallenay sont, ici, scolarisés. L’étalement du calendrier devrait permettre de minimiser l’impact du chantier sur la vie scolaire. “Des salles de classe seront installées temporairement dans des locaux modulaires sur le stade attenant” , précise l’élue. Elles seront d’abord occu pées par les maternelles, puis ce sera au tour de leurs aînés à compter de

septembre 2024, une fois qu’ils auront rejoint leur bâtiment réhabilité. La priorité portait en effet sur l’école maternelle, “mal isolée et plutôt éner givore” , qui abrite également en rez de-chaussée, le périscolaire et la média thèque municipale. Un regard rapide sur le bâtiment suffit à entrevoir les vicissitudes du temps, au travers des réparations sommaires déjà réalisées sur la coursive à l’étage, ou des anciens terrains de tennis inutilisés devant, qui seront au passage réaménagés

Catherine Botteron se réjouit des futures rénovations.

menter la capacité d'accueil des enfants en restauration. Le projet va nécessiter un investisse ment de 3,7 millions d’euros. Un mon tant subventionné pour moitié pour l’heure, “et on espère un peu plus” ,glisse la maire. Sachant que le centre sportif annexe et la salle pyramidale A.C. 2000 devront, eux aussi, être réhabilités. Une intervention est prévue rapidement sur une des salles polyvalentes du gym nase, dont les vitres ont été brisées lors d’un accident de voiture. Pour le reste, ce ne sera sans doute programmé qu’à partir de 2025. Dans la continuité, la commune a décidé d’opter pour un nouveau mode de pro duction de chauffage, avec l'installation d'une chaufferie bois collective, distribué

par réseau de chaleur. “Nous chauffions jusqu’ici au gaz, puis la crise énergétique est arrivée. Ce qui nous a amenés à réfléchir à la géothermie, mais les études réalisées ont finalement retenu la solu tion de la chaufferie bois.” Il est prévu que celle-ci alimente dans un premier temps les écoles, puis elle sera raccordée par la suite au reste des installations du centre Bellevue, avec à la clef 60 % d’économies réalisées. “Nous en sommes au premier stade. Un bureau d’études a été mandaté pour choisir les candi dats.” La nouvelle installation devrait prendre place à côté de l’école maternelle et mobilisera 600 000 euros d’investis sement supplémentaire (subventionné à hauteur de 70 %). n S.G.

sobrement (et pourront faire l’objet d’une végé talisation par la suite). “Comme toutes les col lectivités, nous sommes amenés à rénover nos bâtiments” , résume Catherine Botteron. La rénovation s’accompa gnera, ici, d’une restruc turation afin d'accueillir une salle de classe sup plémentaire et d'aug

Avec la création

d’un réseau de chaleur.

Made with FlippingBook Ebook Creator