La Presse Bisontine 248 - Février 2023
Économie 33
La Presse Bisontine n°248 - Février 2023
EN BREF
AUTOMOBILE Encore sous-doté en ruralité Borne de recharge électrique : une nouvelle aidepour les stations-service indépendantes Le gouvernement propose de cofinancer, à hauteur de 60 ou 70 %, l’installation de points de recharge haute puissance dans les stations indépendantes. Un peu plus d’une trentaine de structures sont éligibles dans le Doubs.
Ampoules Habitat 25 veut aider ses locataires à diminuer leur consommation électrique en distribuant gratuitement des ampoules Led. Fin décembre, les locataires d’Habitat 25 ont reçu, avec leur avis d’échéance, un bon pour retirer gratuitement des ampoules Led. Chaque locataire peut retirer, sur présentation de son avis d’échéance, 2 à 6 ampoules, selon la taille du logement. En remplaçant des ampoules anciennes par des ampoules Led, le coût est de 2 euros par an et par ampoule Led, contre 19 euros pour une ampoule à incandescence. Infos au 03 81 82 78 00. Théâtre La Compagnie bisontine Bacchus organise deux stages de théâtre pour les vacances de février, réservé aux enfants et aux adolescents (6-12 ans et 13-18 ans) sur le thème “De la conception à la réalisation d’un spectacle”. Les inscriptions sont ouvertes.
R ouler à l’électrique ne se montre pas si facile que cela localement, sous peu qu’on soit amené à faire de grosses distances. Le maillage encore disparate en bornes de recharge constitue un frein à la mobilité. Et si l’on peut, bien sûr, tout de même compter sur des points de distribution dans nos zones périurbaines (en dehors des villes, supermarchés et sta tions d’autoroute) comme au garage Bobillier à Bouclans, ils restent souvent de faible puis sance et induisent un temps de recharge plus long. Pour faciliter le déploiement de points de recharge “rapides” et éviter que les territoires ruraux ne soient isolés dans l’accession à la mobilité électrique, l’État a donc décidé de mettre la main au portefeuille en aidant les sta tions-service indépendantes à
réalisée par le cabinet Colombus consulting estime qu’il y aura une baisse d’environ un tiers de la consommation de carburant d’ici 2035. Ce qui amène déjà à repenser leur modèle économique, avec une diversification de leurs activités : relais-colis, distribution de bouteilles de gaz…” , note Régine Foltzer, responsable ter ritoriale de Mobilians Bourgogne Franche-Comté. Tout l’enjeu passera donc par la transformation de ces stations rurales. Le problème est qu’elles sont gérées par des propriétaires indépendants, avec des capacités d’investissement limitées. “Il est plus facile de trouver une conces sion équipée, qu’une station indé pendante aujourd’hui. C’est pour quoi on se satisfait de cette mesure, qui intervient après plu sieurs mois de discussions. Le dimensionnement électrique des
s’équiper. Une bonne nouvelle pour ces professionnels, qui auront à opérer la nécessaire transition des énergies fossiles aux énergies nouvelles à long terme, et qui sont pour certains menacés. Un millier serait en danger de disparition en France à horizon 2035 selon Mobilians (ex-C.N.P.A. : Conseil national des professions de l’automobile).
Emmanuel Bobillier à Bouclans a fait installer une borne extérieure, en juin, sur son site agréé Renault.
Destinée uniquement aux sta tions situées dans une commune de densité intermédiaire ou rurale, cette nouvelle mesure concerne les installations de puis sance cumulée minimale de 48 kW. Elle ne durera que six mois et doit être sollicitée d’ici le 30 juin auprès de l’Agence de la transition écologique (A.D.E.M.E.). À l’échelle natio nale, 2 900 stations rurales et 1 250 stations péri-urbaines sont concernées. Dans le Doubs, une trentaine de structures pour raient en bénéficier, et servir derrière aux futurs utilisateurs de voitures électriques. n S.G.
installations dans ces stations est essentiel pour répondre aux besoins futurs de recharges iti nérantes” , souligne la responsable locale. Reste à savoir si cela sera suf fisant pour les inciter à l’élec trification, et “si le reste à charge sera supportable pour eux, car ce type d’installation coûte cher.” Le co-financement proposé par l’État atteint tout de même les 60 % à 70 % selon la puissance cumulée installée. Ce qui n’est pas négligeable. Les exploitants peuvent aussi cumuler cette aide avec une demande de prime Advenir (autre dispositif exis tant).
“On voit bien que depuis les confi nements, le nom bre de km parcou rus a considérablement diminué. Et l’élec trification du parc automobile va faire inévita blement baisser le volume de car burants distri bués. Une étude
Pour “faire le plein” partout et rapidement.
Renseignements au 06 76 28 53 04 ou au 03 63 35 70 78.
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