La Presse Bisontine 245 - Novembre 2022

30 Le Grand Besançon

La Presse Bisontine n°245 - Novembre 2022

SAINT-VIT

Nouvelle implantation D.C. Pack ouvre son comptoir professionnel

C’est dans la zone industrielle des Grands Vaubrenots, à Saint-Vit, que les commerçants pourront dorénavant venir acheter leurs sacs et emballages alimentaires. L’entreprise spécialisée, D.C. Pack, y a ouvert un comptoir début octobre.

“Nous ne proposons que des produits recyclables, réutilisables ou biodégra dables” , précise Dominique, qui tire une autre de ses forces de sa réactivité. “Grâce à un grand nombre de références et de volume en stock, nous pouvons fournir nos clients en 48 heures.” La personnalisation des produits, qui fait aussi partie de son savoir-faire avec l’intégration d’un atelier de sérigraphie tout proche et d’une dizaine de free lances (graphistes, designers…), peut également se faire dans les 10 jours. Y compris sur de la toute petite série. Continuant sur sa lancée, D.C. Pack a choisi d’ouvrir un comptoir profession nel dans son entrepôt saint-vitois de 1 000 m 2 , rue Robert Schuman (inau guré lors de portes ouvertes à la mi octobre). Le gérant en est convaincu : “Il y a un marché important sur le petit commerce et l’épicerie.” Il en veut pour preuve ses 250 clients actuels (issus principalement de la région), qu’il espère voir doubler d’ici un an. Pour y arriver, l’équipe s’est récemment étoffée d’un commercial et verra bientôt arriver une respon sable administrative. Elle bûche aussi sur de nouveaux produits comme des textiles professionnels personnalisés, là encore uniquement en matière recy clée. n S.G.

V ous ne la connaissez pas. Elle se cache pourtant probablement derrière l’un de vos sacs de courses. L’entreprise D.C. Pack a fait du packaging (sacheries et embal lages alimentaires ou de tout autre genre) sa spécialité. C’est elle que l’on retrouve notamment derrière les sacs cabas customisés aux couleurs de la Franche-Comté, ceux représentant les tableaux de paysages enneigés de Denis Beauquier de l’Hyper U de Pontarlier ou encore ceux du Super U de Saint Vit. “On en est, avec ces deux magasins, à la deuxième collection. Le sac de courses devient un objet d’attention, presque de mode”, observe Dominique Nuninger, son gérant. Orienté au départ sur la distribution de sacs personnalisés et sur de gros volumes, ce professionnel a choisi peu à peu de se tourner également vers de la petite série, pour répondre à la demande des métiers de bouche, du textile, du sport… “Nous avons com mencé dans un petit dépôt avec l’en treprise L.B.X. comme fournisseur, sous

la marque Wasteless. Elle avait elle même envie de développer le food packa ging sur la France et l’Europe et cher chait un partenaire distributeur.” Associé à Philippe Ollier, représentant du groupe L.B.X.-Quarson, Dominique Nuninger a ainsi pu développer rapi dement de nouveauxmarchés en dehors du commerce de gros. Ce qui lui permet aujourd’hui de toucher une autre échelle

de professionnels : du groupe d’assurance qui commande des tote bags pour un évé nement, aux boulan gers, pharmaciens et fromagers qui ont besoin de sacheries kraft ou cotons recy clables, jusqu’aux petits restaurateurs, foodtrucks ou snacks en recherche de boîtes compostables. Le tout inscrit dans une démarche éco-respon sable.

De la petite série personnalisée.

Dominique Nuninger propose plus de 200 références de produits sur son site dcpack.fr

EN BREF

MAMIROLLE

Eau et assainissement Une nouvelle station d’épuration fin 2024

Ukraine La section bisontine de la Ligue des Droits de l’Homme organise une conférence sur la situation en Ukraine, le 14 novembre à 20 heures au centre diocésain. Pour débattre du sujet, elle a invité Edwy Plenel, journaliste et cofondateur de Médiapart, et Anna Colin-Lebedev, maîtresse de conférences en science politique et spécialiste de l’Ukraine. Cette dernière vient de publier un livre Jamais frères ? Ukraine et Russie, une tragédie postsoviétique. Edwy Plenel a lui aussi écrit un livre sur le sujet : L’épreuve et la contre épreuve, de la Yougoslavie à l’Ukraine. Conférence le 14 novembre à Après le succès de l’Atlas des Papillons de jour de Bourgogne et Franche Comté, Bourgogne Franche-Comté Nature sort un bel Atlas des libellules. Renseignements sur www.bourgogne-franche comte-nature.fr 20 heures, centre diocésain, 20 rue Mégevand. Libellules

La station d’épuration de Mamirolle compte parmi les plus anciennes. Avec les nouvelles réglementations, elle est devenue non conforme alors même qu’elle doit gérer un apport important d’effluents venant de l’E.N.I.L. Trop compliquée à réhabiliter, l’actuelle station va faire place à une nouvelle d’ici 2024.

La station d’épuration de Mamirolle compte parmi les plus anciennes. Elle n’est plus conforme aux réglementa tions.

L es eaux usées traitées par la station de Mamirolle rentrent dans le périmètre de protection éloigné de la source d’Arcier. C’est la raison pour laquelle Grand Besançon Métropole investit largement sur le Plateau, plus particuliè rement dans une nouvelle sta tion d’épuration à Mamirolle afin de limiter des pollutions qui rejaillissent sur la source d’eau potable. “Toute pollution amoindrie sur ce secteur permet d’éviter aussi des dépollutions de l’eau dans la station de la Malate” , argue Christophe Lime, en charge de l’eau et assainis sement pour G.B.M. Avec l’augmentation du nombre d’habitants et les activités de l’E.N.I.L. (École nationale d’in dustrie laitière), l’actuelle station vieille de 40 ans n’est plus conforme. Il faut ajouter à cela

une nouvelle réglementation européenne, la directive Karst et la Direction départementale des territoires du Doubs a mis en demeure G.B.M. pour une mise en conformité de l’équipe ment. Cette mise aux normes passe par un redimensionnement com plet des installations, qui devrait

être fini fin 2024. En atten dant, un dispo sitif de traite ment amélioré de la pollution phosphorée sera installé d’ici 2023. G.B.M. travaille par ail leurs avec l’E.N.I.L. pour limiter aumaxi mum les pollu tions émanant

Un projet à 2, 7 millions d’euros.

de leurs ateliers de fabrication. L’E.N.I.L. forme des apprenants, il y a donc une gamme de pro duits importante nécessitant énormément de nettoyage, d’ap port de lait et de son évacuation pendant la fabrication. Le volume d’effluents est d’autant plus important. “Un système de prétraitement, avec notamment un flottateur pour les graisses va être installé. C’est un système qui permet de retenir les effluents, les traiter

les lycées, participe au finance ment. G.B.M. compte également solliciter l’Agence de l’eau et le Département. Plus globalement, depuis qu’elle a récupéré la compétence eau et assainissement, G.B.M. a déjà financé des travaux sur le Pla teau à hauteur d’1,4 millions d’euros (H.T.). Parmi ces der niers, la remise aux normes de la station d’épuration de Saône pour 660 000 euros (H.T.). n L.P.

avant d’être rejetés sur la station d’épuration. 60 à 70 % de la pol lution organique qui arrive à la station proviennent de l’E.N.I.L.” , explique Daniel Huot, le premier édile et président du conseil d’administration de l’école. Le système de prétraitement revient à 450 000 euros, pris en charge par l’E.N.I.L. Le coût total de la nouvelle sta tion d’épuration est estimé à 2,7 millions d’euros. La Région, au titre de sa compétence pour

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