La Presse Bisontine 238 - Avril 2022
L’interview du mois 5
La Presse Bisontine n°238 - Avril 2022
L’eau potable dans le Grand Besançon
l’assainissement ? C.L. : Pour la période 2018-2028, nous avions prévu d’investir 13 millions d’euros par an. Il y a trois ans, nous avons décidé de passer cette somme à 15 millions par an. L.P.B. : Ce n’est pourtant pas le sentiment de certaines communes ou certaines entreprises de T.P. qui tardent à voir venir les travaux ? C.L. : C’est vrai, nous avons dumal à tenir ce rythme car il est très difficile de trouver du personnel et parce que les bureaux d’études sont saturés de travail, ce qui explique que nous avons actuellement du mal à atteindre ce montant. Mais nous nous apprêtons à renforcer nos équipes pour aller plus vite.Avant 2018, le service eau et assainissement deG.B.M. comptait 114 salariés. Ils sont aujourd’hui 165 et nous allons créer d’ici deux ou trois ans une trentaine de postes supplémentaires. Car je pense qu’on va aussi vers un retour en gestion publique sur tout le territoire de G.B.M. Pour une meilleure efficacité.Avec plus demoyens humains, je pense ainsi qu’on pourra passer sur les années 2023, 2024 et 2025 à 17 ou 18 millions d’euros d’investissement par an. Il y a encore un point où n’est pas bon : le renouvellement de réseaux d’eau. On est à un rythme de 0,5 % du réseau changé tous les ans alors que pour bien faire on devrait être à un rythme d’1,5 % par an. L.P.B. : Pensez-vous que la tendance globale sera en France le retour à une gestion publique de l’eau, comme c’est le cas depuis toujours à Besançon ? C.L. : J’en suis persuadé. Je me fais un peu de souci pour certains acteurs privés de l’eau. Des grandes villes comme Nice avaient déjà passé leur eau en régie, ils sont en train de basculer également leur assainissement. D’autres grandes villes comme Lyon et Bordeaux basculent égale ment en ce moment. L’eau doit être un bien public, mais à condition de bien savoir le gérer. n Propos recueillis par J.-F.H.
l 38 000 abonnés hors Syndicat Intercommunal des Eaux du Val de l’Ognon (S.I.E.V.O.), dont 21 373 pour la régie G.B.M. l 170 000 habitants desservis dont près de 129 000 pour la régie G.B.M. l 32 stations de pompage et captage d’eau potable dont 27 exploitées par G.B.M. et 5 sous contrat de Délégation de Service Public (D.S.P.) l 23 stations de traitement des eaux potables dont 19 exploitées par G.B.M. et 4 sous-contrats de D.S.P. l 6 millions d’euros engagés dans les études et travaux sur le réseau et les ouvrages d’eau potable l 1 250 km de réseaux d’eau potable dont 785 km de canalisations exploitées par la régie G.B.M. l 14 millions de m 3 environ d’eau potable consommée selon les relevés compteurs des usagers, dont 8,73 millions pour la régie G.B.M. et les 15 communes du Syndicat Intercommunal des Eaux de la Haute-Loue (S.I.E.H.L.) L’assainissement dans le Grand Besançon l 46 000 abonnés, dont 32 379 pour la régie G.B.M. l 208 000 habitants desservis dont près de 174 000 pour la régie G.B.M. l 43 stations d’épuration des eaux usées dont 35 exploitées par G.B.M. et 8 par des entreprises privées en contrat de D.S.P. l 7,3 millions d’euros engagés dans les études et travaux sur le réseau et les ouvrages d’assainissement l 1 141 km de réseaux d’assainissement dont 722 km de cana lisations exploitées par la régie G.B.M. l 2 759 tonnes de matières sèches de boues produites dont 2 137 tonnes pour la régie G.B.M. *chiffres 2020, source G.B.M.
Christophe Lime est vice-président de G.B.M. en charge de la gestion de l’eau et de l’assainissement.
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