La Presse Bisontine 237 - Mars 2022
Le dossier 25
La Presse Bisontine n°237 - Mars 2022
l E.E.L.V. Mobilisés autour de Yannick Jadot Leur candidat gagne encore à être connu Si le thème de l’écologie est fondamental, Yannick Jadot souffre (encore) d’un manque de notoriété. Ce qui n’effraie pas les militants écologistes. Ils ont commencé assez tôt les opérations de communication.
vent sans cesse rappeler qui estYannick Jadot. C’est vrai sur le marché de Palente, un peu moins au centre-ville confie un écologiste. “Moi, Jadot, il me plaît car il a un passé de militant (il était directeur de Greenpeace). Il a mouillé le maillot” déclare Pierre, la quarantaine, qui sait déjà pour qui il votera le 10 avril. Le lancement officiel du comité de cam pagne local se déroule samedi 5 mars. D’ici là, les militants écolos bisontins vont continuer à labourer le terrain. n E.Ch. Nathan Sourisseau (à droite) et Marcel Ferréol, place des Tilleuls. Le candidat à la Présidentielle sera présent mercredi 30 mars à Besançon pour un grand meeting, qui sera le seul pour la Bourgogne-Franche Comté. Si l’endroit précis n’est pas encore dévoilé, il s’agira d’un meeting en plein air au centre-ville. Une confé rence sur l’éducation se déroulera lundi 28 mars à 20 heures avec Camille Peugny et Philippe Meirieu. n Zoom Jadot à Besançon le 30 mars, peut-être unmeeting en plein air
L e matin à la gare Viotte, le midi au marché de Palente et plus tard à la faculté. Depuis lemois de janvier, des militants écologistes battent le pavé pour leur candidat Yannick Jadot. Ils se sont également rendus au centre-ville et dans les quartiers, Planoise en parti culier. C’est Nathan Sourisseau - conseiller
municipal à Besançon, et vice-président chargé des relations transfrontalières à G.B.M. - qui pilote avec Tilale El
Yousfi l’organisation de cette campagne de la présidentielle. “L’accueil est bon” note un écolo giste. Sur le marché de Palente, les “verts”
“Il a mouillé le maillot.”
Doit-on (encore) les appeler militants ? Q u’un élu fasse campagne pour son parti, quoi de plus normal. Nos deux journalistes ont en L.R. qui disposent - toujours - d’une base solide de militants qui ne vivent pas de l’argent de leur parti ou d’une fonction. C’est aussi vrai pour En Marche. nale du parti écolo est, elle aussi, mem bre du cabinet d’Anne Vignot. Ce n’est encore une fois pas interdit.
locaux se font légèrement bousculer à l’image de cette retraitée qui pense qu’on ne peut plus circuler à Besançon “depuis qu’Anne Vignot est au pouvoir” , dit-elle, ou encore que “la ville décline.” L’un d’eux écoute et sourit. “Quel monde allons-nous laisser à nos petits enfants ?” interpelle Marcel Ferréol. La dame ne répond pas et tourne les talons. Membre du parti Génération.s, Marcel a rejoint comme son parti Yannick Jadot parce que “l'écologie doit être la priorité” dit-il. Lui et ses collègues doi
revanche remarqué que les rangs du Parti socialiste ou d’Europe Écologie Les Verts sont gonflés par ces “perma nents” embauchés très souvent au cabi net d’une mairie, d’une région, d’une collectivité. C’est moins vrai chez les
Chez les socialistes, c’est un membre du cabinet de la Région qui est aussi adjoint. C’est encore une fois toléré. Cette porosité entre “militant” et “per manent” reflète la vie de certains groupes qui vivent, un peu, en autarcie. n
Chez E.E.L.V. Besançon par exemple, la secrétaire de la maire (payée par le cabinet) bat campagne pour le parti. Ce n’est pas interdit. La secrétaire régio
ation - Ville de Besançon ection Communic aphique : E. Nallet / Dir Conception gr
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